Ménopause et symptômes désagréables : à quoi s’attendre ?

 

Vous fêterez bientôt vos 50 ans. Si vos premiers cheveux grisonnants et quelques ridules ne vous chagrinent pas plus que cela, la ménopause et les symptômes désagréables qui l’accompagnent vous inquiètent réellement. Inutile d’imaginer le pire, mais adopter une bonne hygiène de vie tout en gardant à l’esprit que cette période est naturelle et temporaire vous permettra de passer le cap sans difficulté.

Bertyne fait le point pour vous sur les désagréments de la ménopause et comment réduire leur intensité.

 

Qu’est-ce que la ménopause ?

À l’inverse de la puberté, la ménopause correspond à une étape dans la vie d’une femme à laquelle ses règles s’arrêtent définitivement.

La ménopause consiste en un phénomène totalement normal qui correspond à l’arrêt :

  • De l’émission d’un ovule, car la réserve de follicules ovariens s’épuise
  • De sécrétions hormonales de progestérone puis d’œstrogènes par les ovaires

Un stock de follicules ovariens inférieur à 1 000 entraîne l’arrêt de la sécrétion d’hormones. C’est d’ailleurs sur cette base que la date hypothétique de la ménopause d’une femme peut être estimée. Lors d’une échographie de contrôle, votre gynécologue est en mesure de juger le volume de votre réserve de follicules.

Lors de la phase de préménopause, la progestérone n’est plus produite. La phase de ménopause arrive à l’arrêt de la sécrétion d’œstrogènes.

La ménopause peut commencer entre 45 et 55 ans, et la plupart des femmes la vivent autour de 50 ans.

On peut considérer qu’une femme est réellement ménopausée lorsqu’elle n’a plus eu de règles depuis un an.

Vous vous réjouissez de cette période qui vous libérera enfin des contraintes et des douleurs liées aux menstruations, mais sachez que ménopause et symptômes désagréables sont fréquents.

 

Quels sont les principaux symptômes désagréables de la ménopause ?

Les grands changements hormonaux nécessitent toujours un temps d’adaptation pour le corps.

À la puberté, l’irrégularité des règles, les nausées et les douleurs utérines sont courantes. À la ménopause, ce sont d’autres symptômes qui surviennent et qui perturbent votre quotidien. On parle de troubles climatériques.

Pendant la ménopause, les symptômes désagréables ne sont pas obligatoires. Certaines femmes déclarent n’en ressentir aucun !

Les bouffées de chaleur

Les bouffées de chaleur touchent 7 femmes sur 10. C’est le trouble de la ménopause par excellence !

Frissons, tremblements, palpitations, sueurs, malaises et vertiges s’observent régulièrement. Une sensation de chaleur intense part de la poitrine pour atteindre le visage et le cou. Souvent accompagnées de rougeurs diffuses, les bouffées de chaleur sont incommodantes.

Même brèves, les bouffées de chaleur peuvent survenir plusieurs fois par heure et fréquemment la nuit. Le sommeil est ainsi impacté et des insomnies peuvent survenir. La fatigue s’accumule alors et un sentiment d’anxiété peut se développer.

Pour réduire ce symptôme désagréable de la ménopause, conservez une alimentation saine, consommez peu d’alcool et faites de l’exercice. Les émotions fortes ainsi que les atmosphères surchauffées favorisent aussi les bouffées de chaleur, donc restez zen et au frais !

Les bouffées de chaleur ne durent normalement que quelques mois, le temps que votre corps trouve son nouveau rythme, mais elles peuvent parfois se prolonger plusieurs années. Des traitements naturels permettent alors de les atténuer.

Augmentation des risques de maladies cardiovasculaires

Une étude sur la ménopause des chercheurs de l’Université du Queensland datant de 2019 affirme que les femmes sujettes aux bouffées de chaleur et aux sueurs nocturnes sont 70 % plus susceptibles de faire une crise cardiaque, de déclarer une angine de poitrine ou de subir un AVC.

Il n’est alors plus question de symptômes désagréables de la ménopause, mais d’un véritable risque à prévenir.

La ménopause correspond à une période critique où surveiller son hygiène de vie est plus important que jamais.

Prise de poids, diabète, cholestérol, etc. représentent autant de facteurs favorisant le stockage de cholestérol dans les artères.

Accentuation des douleurs articulaires

50 % des femmes ménopausées souffrent de douleurs articulaires. La baisse de la production d’hormones sexuelles et notamment des œstrogènes est en cause. Ce constat a pu être mis en évidence lors de traitements visant à supprimer les œstrogènes pour lutter contre le cancer du sein. Les douleurs articulaires s’intensifient.

Impossible de prévenir ce risque ni de savoir quelles femmes en souffriront selon leurs antécédents médicaux. Bien entendu, si des problèmes articulaires étaient déjà identifiés au cours de la période de fertilité, la ménopause ne pourrait qu’aggraver les choses.

Ces douleurs sont rapportées comme étant diffuses et changeantes. Les douleurs se ressentent davantage le matin lorsque les muscles et les articulations sont froids de la nuit.

À nouveau, une bonne hygiène de vie et notamment une activité physique régulière représentent les principaux axes sur lesquels agir pour réduire les douleurs. Les anti-inflammatoires apportent également un soulagement lorsque les douleurs sont trop fortes, mais temporaires.

Perdre du poids permet de diminuer la pression pesant sur les articulations et ainsi l’intensité des douleurs. Demandez conseil à votre médecin pour suivre une diète adaptée et équilibrée.

Troubles urinaires et sècheresse vaginale

À la ménopause, 30 à 50 % des femmes sont touchées par un syndrome génito-urinaire qui correspond à une sècheresse vulvovaginale accompagnée parfois d’une incontinence urinaire.

Cette pathologie impacte de façon significative le quotidien des patientes qui n’osent pas se confier à leur médecin.

Les femmes sujettes aux infections urinaires peuvent également voir la fréquence de ces épisodes augmenter.

Sur avis médical, des traitements hormonaux à base d’œstrogènes, ainsi que des lubrifiants réduisent ces désagréments.

Bonne nouvelle : au-delà d’une hygiène de vie adaptée, une activité sexuelle régulière est préconisée puisqu’elle favorise la vascularisation du vagin, la sécrétion de prostaglandines et d’acides gras indispensables à la souplesse des tissus vaginaux !

Dépression et refus d’accepter la période de la ménopause

La ménopause et ses symptômes désagréables peuvent entraîner à brève échéance une dégradation de l’état émotionnel.

La cinquantaine représente pour beaucoup de femmes une modification de leurs corps et de la souplesse de leur peau. L’apparition de rides et tout simplement le sentiment de vieillir impactent le moral.

Cette baisse générale de confiance en soi, couplée aux désagréments et aux risques de maladies constatées, entraîne les personnes les plus fragiles vers la dépression.

Entourez-vous de vos proches (conjoint, mère, tante ou sœur) et échangez avec eux en cas de craintes. Si vous n’avez personne à qui vous confier votre médecin vous offrira une oreille attentive.

 

La femme de 50 ans d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de l’époque de nos grands-mères. Vous êtes encore jeune ! Vos enfants ont moins besoin de votre présence et vous avez du temps pour vous et votre conjoint. À 50 ans, vous vous connaissez mieux et le monde ne vous fait plus peur ! Après avoir affronté bon nombre de soucis du quotidien, ne vous laissez pas démoraliser par une ménopause qui ne durera pas éternellement.

Voyez la vie du bon côté : vous n’aurez bientôt plus jamais vos règles en vacances et vous ne souffrirez plus de douleurs menstruelles !

 

Des saignements sont-ils possibles pendant la ménopause ?

La période de transition de la préménopause

Lors de la préménopause, l’activité ovarienne diminue avec la baisse de la sécrétion d’œstrogènes et de progestérone. Vos règles surviennent toujours, mais elles sont irrégulières et l’abondance du flux peut varier.

Pendant cette période, continuez à porter des protections hygiéniques respectueuses de votre corps et de la planète. Une culotte de règles vous offre un confort inégalé et vous préserve en cas de modification de l’abondance de votre flux. Quelles que soient les réactions de votre corps, vous restez protégée et vous vous sentez mieux !

L’après-ménopause

Si vous n’avez pas eu vos règles depuis plus d’un an et que des saignements surviennent à nouveau, ils sont considérés comme anormaux et nécessitent un avis médical. On les appelle des métrorragies post-ménopausiques, ou MPM.

Un petit saignement ponctuel, de faibles pertes pendant quelques jours ou encore des écoulements sanguins plus abondants qui se répètent doivent vous alerter. Quel que soit le type de pertes sanguines constatées, seul un professionnel pourra procéder aux examens indispensables pour éloigner tout risque de problèmes de santé sous-jacents.

Des pertes sanguines peuvent survenir après l’arrêt total des règles à cause de :

  • Une infection vaginale
  • Une pathologie du col de l’utérus
  • Un amincissement de la muqueuse vaginale
  • Un kyste à l’ovaire
  • Des fibromes utérins
  • Un cancer de l’endomètre ou du col de l’utérus

 Ces maladies se soignent mieux si elles sont diagnostiquées précocement. N’attendez pas et consultez votre gynécologue au moindre doute.

Votre médecin identifiera la source exacte des saignements. Des métrorragies post-ménopausiques sont parfois attribuées à tort à des saignements venant de la vessie (cystite par exemple) ou de l’anus (hémorroïdes, fissures, etc.).

Bertyne vous accompagne de l’adolescence à la ménopause pour rendre vos menstruations plus faciles à aborder au quotidien. À travers l’utilisation d’une protection hygiénique écologique et saine, vous améliorez votre confort et ainsi votre état d’esprit pour profiter sereinement de chaque étape de votre vie de femme.

1 commentaire

  • Hardouin

    Bonjour j’ai 52 ans mes règles sont moins régulières depuis quelques mois et actuellement j’ai une poussé d acne ya t il un rapport ?
    Cordialement

Laissez un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être affichés