Pourquoi choisir des protections hygiéniques durables ?

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Choisir des produits menstruels durables, c’est protéger notre environnement.

 Outre les dangers que représentent les composants chimiques des protections menstruelles jetables pour les femmes, la consommation de ces produits non-réutilisables est un véritable fléau pour notre planète. Pourquoi ?

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Une production massive de protections intimes pour un usage unique

Une femme utilise des protections périodiques jetables sur une période de 2 à 5 jours environ 13 fois par an et ce pendant en moyenne 40 années. On chiffre ainsi entre 10 000 et 15 000 les tampons et serviettes jetés dans la vie d’une femme. Cette quantité pharaonique s’explique par leur usage unique et de courte durée variant entre 4 et 8 heures.

Cette pratique induit une production massive, qui a pour résultat un nombre exorbitant de déchets puisque toutes ces protections féminines finissent aux ordures en un temps record. Pas étonnant qu’on ait souvent l’impression que la poubelle de la salle de bain se remplisse trop vite, une femme jette en moyenne 290 produits menstruels chaque année (Source Group’Hygiène, l’organisme professionnel français des produits à usage unique pour l’hygiène, la santé et l’essuyage).

 

Des produits hygiéniques non-biodégradables qui polluent notre environnement pendant des siècles

Ces protections périodiques à usage unique ne sont que trop peu recyclables et mettent environ 500 ans à se décomposer, soit l’équivalent de la durée de dégradation d’une bouteille en plastique. C’est notamment l’une des raisons pour laquelle l’industrie des produits hygiéniques jetables est l’une des plus polluantes au monde selon Greenpeace.

A cause de leurs composants non-écologiques, ces serviettes hygiéniques et tampons sont peu recyclés. Ils peuvent être incinérés et contribuent ainsi à la pollution de notre air. Ils sont souvent enterrés dans des décharges et continuent alors à empoisonner nos sols… Quand ils ne sont pas juste jetés dans des toilettes avec de fortes chances de finir dans nos océans, et par conséquent ingérés par la faune aquatique qui risquera d’en mourir.

L’impact environnemental de ces produits périodiques usagés n’est donc absolument pas négligeable : il constitue un véritable danger pour notre écosystème dans sa globalité.

 

Un danger pour notre planète dès la fabrication des composants des tampons et serviettes jetables

Mais l’impact écologique des produits menstruels non-réutilisables ne commence malheureusement pas lorsqu’ils deviennent des déchets. En effet, la production des fibres synthétiques, que l’on trouve dans un grand nombre de tampons et serviettes hygiéniques, est à la fois énergivore et polluante.

Rappelons que la composition exacte des protections hygiéniques à usage unique n’est pas toujours précisée par les fabricants de ces produits, la réglementation étant peu stricte dans ce domaine (un décret serait en projet pour obtenir plus de transparence concernant les produits utilisés).

Enfin, que dire de l’impact environnemental de la production de plastique servant d’emballage au paquet, d’emballage individuel au produit ou d’applicateur… Ce packaging mettra aussi des siècles à se dégrader à la surface de la Terre s’il n’est pas recyclé.

 

Le coton, un matériau aberrant pour une protection féminine non-réutilisable

Une grande partie des protections périodiques jetables non-bio sont fabriquées à partir de coton conventionnel cultivé avec de nombreux pesticides. 25% des volumes d’insecticides utilisés dans le monde servent à la culture de celui-ci et certains d’entre eux sont même classés par l’OMS dans les catégories « hautement dangereux » ou « extrêmement dangereux » (source FAO).

Pour n’en citer qu’un, on peut évoquer le diéthion, substance hautement toxique, interdite en Europe depuis longtemps et utilisée en Inde, présente dans une grande partie des protections intimes non-réutilisables. Les conséquences écologiques de ces produits toxiques pour l’homme comme pour la faune et la flore sont dramatiques : dégradation des sols, érosion, contamination de l’eau, etc…

Mais ce n’est pas tout... Cultiver de manière intensive le coton, 3ème plante d’irrigation la plus gourmande en eau au monde, pour fabriquer un produit jetable à usage unique est simplement impensable aujourd’hui. C’est un gaspillage éhonté quand on sait qu’une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à l’eau potable.

 

Des protections périodiques réutilisables pour soigner autant notre intimité que notre environnement

Les protections féminines jetables en coton labellisé bio présentent des avantages concernant leurs procédés de fabrication et les problèmes de toxicité. Mais elles ne sont néanmoins pas une solution face à la question de l’important volume de déchets qu’elles génèrent. Il est donc temps de changer nos habitudes hygiéniques, car nos ressources naturelles ne sont pas éternelles.

C’est pourquoi Bertyne a choisi de s’engager dans un mode de protection durable. Il est évident qu’opter pour une culotte menstruelle lavable génère moins de pollution pour notre planète qu’un produit non-réutilisable. Bertyne invite ainsi aujourd’hui les femmes à une consommation plus responsable, jusque dans leurs culottes, en aspirant à un monde Zéro déchet - ou presque.

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