Près de la moitié des femmes ménopausées souffrent de sécheresse vaginale dont certaines ignorent être atteintes de cette pathologie spécifique. Le thème de la sécheresse intime reste tabou, à cause d’une méconnaissance du sujet et d’une certaine honte à voir sa féminité et sa capacité à prendre du plaisir remises en cause. Bertyne décrypte une maladie aux multiples origines et aux remèdes restreints, mais bel et bien existants pour une meilleure lubrification.
Les glandes de Bartholin situées au fond du vagin près du col de l’utérus assurent la bonne lubrification du vagin et le maintien d’un pH acide.
Les bactéries indispensables à la santé vaginale ont besoin d’un environnement humide pour se développer. De plus, la lubrification vaginale aide à lutter contre les infections, comme les IST et à éliminer les cellules mortes. Autrement dit, avec une lubrification vaginale adéquate, votre hygiène intime peut être réduite au strict minimum.
Notez que les sécrétions vaginales varient en fonction du cycle menstruel de façon naturelle, sans témoigner d'une éventuelle pathologie.
🍆 Sécheresse vaginale lors d’un rapport : la lubrification vaginale est décuplée à la suite d’une excitation sexuelle, à travers la forte stimulation des glandes de Bartholin. Dans ce cas, la lubrification vaginale, ou cyprine, protège le vagin des frottements liés à la pénétration. Autrement dit, le défaut de lubrification intime avant et pendant un rapport peut témoigner d’une pathologie ou de l’absence d’excitation.
Vous souffrez de sécheresse vaginale, également appelée sécheresse intime, lorsque l’équilibre de votre flore vaginale est perturbé. Cette sécheresse peut être temporaire ou durable et impacter votre quotidien. Vous ressentez alors des démangeaisons à l’intérieur du vagin et une certaine sensibilité au toucher. Les rapports sont rendus douloureux.
Plusieurs périodes de la vie d’une femme peuvent modifier ses sécrétions intimes et conduire à une sécheresse vaginale.
La prise d’un contraceptif chimique modifie parfois la lubrification du vagin, à cause des hormones qu’il contient qui perturbent les sécrétions naturelles d’œstrogènes.
Près de 50 % des femmes ménopausées souffriraient de sécheresse vaginale, car le corps produit moins d’œstrogènes. Les parois du vagin s’affinent et s’assèchent de façon naturelle. L’atrophie vaginale rend les rapports plus douloureux, et peut également augmenter les cas d’infections urinaires.
À la suite d’une ablation de l’utérus, ou hystérectomie, les glandes de Bartholin peuvent être retirées, ce qui implique une sécheresse intime incontournable.
Concevoir un enfant, le mettre au monde et l’allaiter représentent de grands bouleversements dans le corps d’une femme. La production d’hormones étant mise à mal, une sécheresse vaginale temporaire peut être observée.
Ne vous inquiétez pas, généralement quelques mois suffisent pour que tout rentre dans l’ordre.
Les anti-dépresseurs en agissant sur votre humeur peuvent dérégler d’autres fonctions métaboliques, la lubrification vaginale en fait partie.
Parlez-en avec votre médecin qui sera à même de vous prescrire une solution alternative efficace si les désagréments deviennent invalidants.
Avant de chercher une explication à la sécheresse vaginale, le plus simple consiste à se pencher sur son hygiène intime.
Des nettoyages trop fréquents ou avec des produits inadaptés peuvent impacter votre flore vaginale et conduire à une sécheresse intime.
Pendant quelques jours, nettoyez votre vulve à l’eau claire pour lui permettre de se rééquilibrer. Sans résultats et si votre organisme n’est pas confronté à d’autres évènements perturbants, consultez votre gynécologue qui saura vous conseiller sur les bons gestes pour retrouver une lubrification normale.
Le sujet de la sécheresse vaginale demeure souvent tabou, car il impacte la vie sexuelle des femmes qui en souffrent. Une certaine honte à « ne pas mouiller correctement » est source de gêne. Le fonctionnement même du couple peut en souffrir.
Pensez-vous ne pas être assez excitée par votre partenaire ? Si c’est le cas, la sécheresse vaginale n’est pas en cause. Pour en avoir le cœur net, une séance de masturbation vous permettra de savoir si vos glandes de Bartholin ne sont pas suffisamment excitées lors d’un rapport ou si vous souffrez d’une vraie pathologie.
Un précédent rapport sexuel douloureux peut vous faire craindre une nouvelle pénétration. Parlez-en avec votre conjoint, sans honte ni jugement !
⛲ Et l’éjaculation féminine dans tout ça ? A contrario, certaines femmes sont sujettes à ce que l’on appelle une éjaculation féminine ou une fontainisation. Au moment de l’orgasme, au comble de l’excitation, elles produisent un liquide transparent comparable à des sécrétions vaginales, mais qui n’en sont pas. Il s’agit des mêmes sécrétions vaginales qui facilitent la pénétration.
Peu de solutions permettent d’améliorer la lubrification du vagin, mais elles sont efficaces
Avant tout, si vous souffrez depuis peu de démangeaisons vaginales ou d’un manque de lubrification, commencez par faire évoluer vos habitudes intimes :
Après une dizaine de jours, constatez-vous une amélioration ?
Si une bonne hygiène de vie ne suffit pas, votre gynécologue pourra vous prescrire des lubrifiants vaginaux sous forme de gel ou d’ovule, des hydratants, des probiotiques pour hydrater le vagin en cas de sécheresse vaginale temporaire. Ils sont à prendre à la manière d’une cure pour améliorer les sensations lors des rapports sexuels et réduire les démangeaisons.
Les femmes ménopausées auront besoin d’un traitement hormonal plus durable pour simuler la présence d’œstrogènes et réhydrater les parois du vagin. Une chirurgie laser est également envisageable.
Votre gynécologue reste votre meilleur conseiller pour identifier une pathologie et trouver un remède pertinent à votre sécheresse vaginale. Parlez-lui de vos problèmes intimes sans crainte !
]]>Hépatite B, chlamydia, papillomavirus ou encore VIH, les infections sexuellement transmissibles font parfois redouter un rapport sexuel. Même si la jeune population est plus sujette à contracter une IST, restez vigilante à tout âge. Découvrez avec Bertyne les principales MST, comment les éviter, et le cas échéant comment les reconnaître.
Une trentaine d’IST sévissent, mais concentrons-nous sur les plus fréquentes. Saviez-vous que même Ebola est sexuellement transmissible ?
Le VIH, virus de l’immunodéficience humaine, est responsable de la maladie du sida. Cette IST se transmet par voie orale, sanguine ou pendant la grossesse. Environ 40 millions de personnes vivent avec ce virus qui peut rester latent plusieurs années. Vous pouvez donc être séropositif sans le savoir.
La meilleure prévention consiste à utiliser un préservatif. Quand votre relation de couple est établie, réalisez un test de dépistage d’IST qui vous permettra d’avoir des rapports sexuels non protégés si vous restez fidèle !
2 500 contaminations par l’hépatite B sont enregistrées chaque année en France. Depuis 2018, le vaccin contre l’hépatite B est obligatoire pour les jeunes enfants, mais faites-vous vacciner à n’importe quel âge pour être protégée toute votre vie.
Si vous êtes positif, votre médecin vous prescrira un traitement préventif contre les lésions au foie pouvant être causées par l’hépatite B.
🦠 Quelle différence entre une IST et une MST ? Le terme MST, maladie sexuellement transmissible, se fait rare. On parle davantage d’IST, infection sexuellement transmissible, car la maladie implique des symptômes que l’on ne retrouve pas toujours lors de l’infection. Les autorités de santé publique mettent en avant que l’appellation IST incite au dépistage préventif. Mieux vaut prévenir que guérir une MST !
Le papillomavirus est une IST souvent asymptomatique, mais il peut causer des lésions de la peau au niveau des parties génitales. Chez la femme, le virus Human Papillomavirus, le plus virulent, est responsable du cancer du col de l’utérus.
Bonne nouvelle, un vaccin existe et il est conseillé à toutes les jeunes filles entre 11 et 14 ans, avec une vaccination tardive possible entre 15 et 19 ans pour celles n’ayant pas encore eu de rapports sexuels.
La gonococcie, ou blennorragie, vulgairement appelée chaude-pisse, est une IST en augmentation au sein de la jeune population, notamment chez les hommes entre 20 et 39 ans.
L’absence de traitement peut causer des problèmes articulaires et entraîner à terme une stérilité.
Aucun vaccin n’a été développé, mais un traitement antibiotique combiné à une application locale permet de venir à bout de la gonorrhée.
L’herpès occasionne des douleurs, des démangeaisons et des cloques sur les organes génitaux et l’anus des femmes et des hommes.
Cette IST ne se soigne malheureusement pas et seul un contrôle des symptômes par des traitements locaux est envisageable.
Des prélèvements au niveau des cloques lors d’une crise d’herpès permettront de poser le diagnostic.
La syphilis que l’on croyait disparue est de retour. Cette IST peut entraîner des lésions sur la peau et les organes génitaux quelques jours à plusieurs mois après la contamination. La syphilis touche principalement les hommes homosexuels de 20 à 65 ans.
Après un dépistage d’IST par prise de sang, un traitement antibiotique contre la syphilis permettra d’en venir à bout. Aucun vaccin n’existe pour cette IST.
Les mycoplasmes et la trichomonase font partie des bactéries les plus fréquemment transmises lors d’un rapport sexuel non protégé.
Des brûlures et des démangeaisons au niveau des organes génitaux vous alerteront en cas de contamination.
Antibiotiques et crème appliquée localement vous aideront à éliminer ces bactéries après dépistage. Aucun vaccin ne permet de lutter contre les mycoplasmes et la trichomonase.
🧑🏽❤️💋👩🏼Quelles personnes sont les plus exposées aux MST ? Homme, femme, adolescent, mère ou grand-père, toute personne qui a un rapport sexuel non protégé peut contracter une IST. Les jeunes de 15 à 24 ans sont toutefois plus exposés, par manque d’informations et des changements plus fréquents de partenaire. La prévention reste néanmoins de mise tout au long de la vie !
La chlamydia est une bactérie qui touche la femme et l’homme, mais principalement les jeunes femmes entre 15 et 29 ans.
Les symptômes sont rares et se caractérisent par des pertes blanchâtres ou sanguinolentes qui peuvent nécessiter le port temporaire d’une culotte de règles.
Consultez sans attendre, car cette IST entraîne des conséquences dramatiques comme la stérilité, la cécité ou encore une grossesse ectopique.
Pour vous prémunir d’une IST, vous devez respecter quelques principes simples qui ne vous empêcheront pas d’avoir une vie sexuelle épanouie :
Fièvre, troubles digestifs, maux de tête et de ventre sont des symptômes qui ne vous feront pas immédiatement suspecter une infection sexuellement transmissible.
Vous serez plus attentive à des démangeaisons, des brûlures ou des cloques sur les parties génitales et autour de l’anus. Une miction douloureuse doit vous pousser à consulter d’urgence.
Selon vos symptômes, le diagnostic d’une MST passe par :
Vous obtenez un résultat instantané ou sous quelques heures. Votre gynécologue ou votre médecin traitant sera en mesure de vous proposer un traitement adapté qui résoudra votre problème en quelques jours dans la plupart des cas.
Respectez scrupuleusement cette prescription médicale pour garantir votre guérison complète. Cessez d’avoir des relations sexuelles pendant toute la durée du traitement.
Bertyne vous accompagne dans votre quotidien de femme pour une vie intime et sexuelle harmonieuse, saine et décomplexée. Prenez soin de vous !
]]>Vous redoutez chaque mois l’arrivée de vos règles, car vos douleurs menstruelles font de votre vie un enfer. Pire, vous souffrez depuis plusieurs années d’endométriose et les antidouleurs vous semblent totalement inefficaces. Le CBD contre les règles douloureuses fait de plus en plus d’adeptes. Quelle est cette molécule issue du chanvre ? Est-elle dangereuse pour la santé comme le THC ? Comment choisir un complément alimentaire à base de CBD pour réduire ses douleurs pelviennes ?
Le CBD, ou cannabidiol, appartient à la famille des cannabinoïdes. C’est une molécule extraite d’une plante : le chanvre.
Le CBD aide à lutter contre les douleurs menstruelles et l’endométriose, car il possède de nombreuses propriétés thérapeutiques :
Ces caractéristiques en font une molécule plébiscitée pour réguler l’intensité des douleurs pelviennes pendant les règles.
😮 Mais le CBD, c’est comme du cannabis ? Non ! Avant d’aller plus loin, il est primordial de comprendre que le CBD n’est pas un psychotrope. Le cannabis contient du THC, tétrahydrocannabinol, que l’on retrouve dans l’herbe de cannabis ou la résine. Le CBD ne contient pas de THC !
Notre corps dispose de récepteurs endocannabinoïdes qui interviennent dans la régulation et l’équilibre homéostatique de notre organisme. Lorsqu’une molécule de CBD se fixe sur ces récepteurs, notre cerveau gère mieux la douleur et notre corps se trouve alors dans un état de plus grand bien-être.
Tout ce qui améliore votre confort pendant les règles contribue à réduire vos douleurs. Vous veillerez ainsi en plus de la prise de CBD à :
Des recherches sont menées depuis plusieurs années sur le CBD, même si elles restent succinctes. Le CBD rendrait les règles douloureuses et l’endométriose plus supportables en limitant la prolifération et la migration cellulaire, responsables notamment des douleurs endométriques.
De plus, il inhiberait partiellement la synthèse des prostaglandines inflammatoires impliquées dans le mécanisme de la douleur.
Des récepteurs à cannabinoïdes ont été découverts dans l’appareil génital féminin par le Dr John Thiel (département obstétrique et gynécologique de l’université de Saskatchewan au Canada). Des études préliminaires canadiennes ont mis en évidence que 60 % des patientes ayant pris du cannabis médicinal pendant leurs règles ont constaté une réduction de leurs douleurs pelviennes.
Le CBD apparaît comme une molécule révolutionnaire chez les femmes pour lesquelles les antidouleurs traditionnels, paracétamol ou ibuprofène, sont devenus inefficaces.
Vous trouverez en magasins spécialisés différents produits pour lutter contre les règles douloureuses et l’endométriose avec le CBD :
Les retours des consommatrices mettent en évidence que la prise d’huile de CBD sublinguale agit sous 30 minutes à 1 heure avec une diminution notable des douleurs pelviennes.
⚠️ Attention ! Le CBD est déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. En cas de douleurs pendant la grosse ou en période post-partum, contactez toujours votre gynécologue qui vous proposera une solution adaptée à votre situation.
Une sorte de mythe entoure le sujet du CBD et du cannabidiol, car il reste associé au THC dans l’inconscient.
La France fait partie des pays les plus récalcitrants concernant son usage ce qui contribue à apeurer les utilisatrices potentielles. De plus, même si des études sont menées pour démontrer les effets du CBD, elles restent partielles.
Si vous décidez de consommer du CBD pendant vos menstruations pour soulager vos douleurs pelviennes, conciliez ces incertitudes avec vos ressentis. La question à se poser est la suivante : quels sont les dangers de la prise régulière de paracétamol ou d’autres antidouleurs ? On sait par exemple aujourd’hui qu’un surdosage de paracétamol entraîne des lésions au foie parfois irréversibles.
⚖️ Est-ce légal de consommer du CBD en France ? Le CBD représente un vaste sujet en France. Le ministère de la Santé a légalisé le CBD en 2017. Le THC est interdit en raison de ses effets psychoactifs. Le CBD est considéré comme un complément alimentaire. De ce fait, vous ne pourrez pas vous faire rembourser l’achat d’un produit à base de CBD par l’assurance maladie ou votre mutuelle.
Au-delà de l’aspect légal, le CBD est soumis à controverse, car certaines personnes affirment ne ressentir aucune amélioration des symptômes. Placebo ou réel antidouleur ? En réalité, tout dépend de la qualité du produit et de la quantité prise.
En choisissant un complément alimentaire au CBD, consultez la fiche d’analyse du produit et veillez à :
Le prix varie beaucoup selon la qualité du CBD et sa concentration. Si votre organisme a besoin d’une forte dose de CBD pour que vos douleurs menstruelles ou d’endométriose s’apaisent, la note peut vite monter.
Mieux informée sur les atouts du cannabidiol contre les douleurs menstruelles et l’endométriose, êtes-vous prête à tester le CBD ? Sans risque d’accoutumance selon l'Organisation Mondiale de la Santé, vous n’avez rien à craindre pour votre santé si vous respectez une posologie conseillée. Chez Bertyne, nous pensons que ça vaut le coup d’essayer !
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Chargées de la lubrification vaginale, les glandes de Bartholin sont indispensables à la bonne santé intime et sexuelle de la femme. Toutefois, une obstruction du canal de sécrétion de la cyprine produite par ces glandes peut survenir. Bertyne vous explique comment diagnostiquer un kyste, un abcès ou une bartholinite pour traiter ces troubles au plus vite et sans douleurs !
De la taille d’un petit pois, les glandes de Bartholin, ou glandes vestibulaires, contribuent à la lubrification de l’orifice vaginal à la suite d’une stimulation sexuelle, comme lors de la masturbation ou d’un rapport sexuel.
Elles sécrètent un liquide incolore appelé mucus ou cyprine. La sécrétion se réalise à l’intérieur de chaque glande et se dirige vers le vagin à travers un canal d’excrétion.
Les glandes de Bartholin sont fonctionnelles à partir de la puberté et jusqu’à la ménopause, période à laquelle elles commencent à s’atrophier. Cette dégénérescence normale explique la sécheresse vaginale ressentie parfois dès la ménopause.
Les glandes de Bartholin sont situées de part et d’autre de la vulve, à l’arrière des grandes lèvres du vagin. Elles ne sont pas visibles ni palpables en l'absence de pathologie. Une glande de Bartholin gonflée peut témoigner d’un problème de santé.
La principale infection qui touche une ou les deux glandes de Bartholin est appelée bartholinite, ou kyste de Bartholin. Les femmes âgées de 20 à 30 ans sont les plus sujettes à ce trouble qui concerne 2 % de la population féminine.
Deux causes peuvent expliquer une bartholinite :
Les causes sont multiples et seront à identifier par votre gynécologue. L’infection touche généralement une seule des deux glandes.
L’obstruction du canal d’excrétion ne conduit pas immédiatement à une bartholinite. En premier lieu, le mucus s’accumule dans le canal obstrué et forme un kyste par dilatation. Le kyste peut disparaître naturellement grâce à l’action du système immunitaire. L’infection passe alors inaperçue.
La bartholinite se produit quand le kyste s’infecte. L’infection est malheureusement fréquente avec formation d’un abcès.
💕 Bon à savoir : les germes du vagin provoquent trois fois plus de bartholinites que les autres causes d’infection. Une obstruction du canal d’extraction peut survenir malgré une parfaite hygiène intime !
La bartholinite causée par un kyste ayant évolué en abcès est particulièrement douloureuse. Une boule se ressent au niveau d’une des deux grandes lèvres. Au toucher, cette excroissance est chaude. Visuellement, une rougeur apparaît. La douleur est généralement soudaine et lancinante. Vous pouvez également souffrir de fièvre et observer des pertes blanches vaginales. On parle alors de bartholinite aiguë. Une consultation en urgences gynécologiques s’impose !
Souvent, les symptômes sont ressentis en position assise, pendant la marche ou lors d’un rapport sexuel à cause des frottements provoqués. À ce stade, le nodule est encore indolore, mais bien visible.
N’hésitez pas à observer votre vulve au-dessus d’un miroir pour diagnostiquer toute anomalie. Vous aurez le temp de prendre rendez-vous avec votre gynécologue avant de ressentir les premières douleurs.
😮 Et le cancer des glandes de Bartholin ? Pas de panique ! Même si une bartholinite peut devenir chronique avec des kystes qui se forment régulièrement en fonction du cycle ovarien, un cancer des glandes de Bartholin ou cancer de la vulve, est très rare. Un suivi chez votre gynécologue en cas de kystes récurrents vous assurera un traitement adéquat et sans conséquences sur votre santé et vos rapports sexuels.
Une bartholinite se diagnostique avec certitude par votre gynécologue qui procédera à un examen de la vulve.
Dans le cas d’écoulements vaginaux, un prélèvement sera réalisé pour analyse afin de trouver la cause exacte du développement du kyste. Vous devrez également vous soumettre à un bilan sanguin permettant d’identifier la contamination ou non par les maladies sexuellement transmissibles les plus fréquentes : HIV, VHC, VHB, syphilis, etc.
👩🏻🦰 Chez la femme de plus de 40 ans ou ménopausée ? Comme une bartholinite touche principalement les jeunes femmes, une biopsie sera invariablement réalisée afin d’écarter tout risque de cancer de la vulve.
Le type de traitement à administrer dépend du stade de l’infection.
Si seul un kyste est observé, des antibiotiques suffiront. Les résultats des prélèvements permettront de proposer un antibiotique à spectre restreint dont l’efficacité est renforcée.
Du paracétamol pourra être pris en complément pour atténuer les douleurs.
Quand le kyste a évolué en abcès, une intervention chirurgicale s’impose pour inciser la glande et drainer le pus accumulé. Sous anesthésie locale, une mèche est placée dans l’abcès pendant 24 à 48 h. Un antiseptique est administré pour éviter tout risque d’infection.
Le taux de récidive d’une bartholinite est estimé entre 10 et 15 % après un premier kyste. En cas de récidives multiples, une ablation de la glande sera indispensable.
Dans le cas d’un kyste des glandes de Bartholin indolore chez une femme de moins de 40 ans, des bains de siège tièdes 3 à 4 fois par jour pendant une semaine donnent de bons résultats. Le kyste peut disparaître de lui-même en quelques jours, sinon vous devrez consulter.
Pour les femmes de plus de 40 ans, une bartholinite est à prendre au sérieux et la chirurgie représentera une étape incontournable.
🤔 La marsupialisation en cas de récidive : pour éviter les bartholinites à répétition, l’ablation est parfois indispensable, mais elle impacte la lubrification vaginale. Une marsupialisation constitue une alternative intéressante. Elle consiste à percer le kyste et à recoudre la glande à la surface de la vulve pour maintenir l’orifice du canal ouvert. Un drainage naturel s’opère. Cette chirurgie se réalise sous anesthésie générale. Nous vous conseillons de porter une culotte de règles les jours suivants, car des pertes vaginales peuvent apparaître.
Vous en savez maintenant plus sur le rôle des glandes de Bartholin et les infections qui peuvent les toucher. N'attendez pas pour consulter en cas de doute afin d'éviter des douleurs aiguës qui impactent votre qualité de vie.
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Combien dépensez-vous chaque année pour vous protéger pendant vos règles ? Depuis que vous prenez soin de votre corps et que vous vous engagez pour respecter la planète quel budget consacrez-vous à vos menstruations ? La précarité menstruelle touche principalement les étudiantes et les femmes à faible revenu. Le remboursement de votre protection hygiénique y compris des culottes de règles contribue à alléger vos dépenses. Bertyne vous explique comment obtenir une culotte de règles gratuite pour prendre soin de votre santé à moindre coût.
Le remboursement des protections hygiéniques n’est pas automatique contrairement aux médicaments prescrits sur ordonnance.
Malheureusement, même si la France connaît de beaux progrès dans le domaine de l’hygiène féminine, la Sécurité sociale ne rembourse pas encore les protections menstruelles jetables ou durables comme les culottes menstruelles.
Pour obtenir le remboursement après achat d’une culotte de règles, vous devez adhérer à une mutuelle qui propose la prise en charge des serviettes hygiéniques, tampons, cups et autres protections durables. SMENO a été l’une des premières mutuelles à s’investir pour la santé des femmes et à proposer un forfait intégrant le remboursement des protections hygiéniques.
Pour vous y retrouver dans les spécificités des contrats de mutuelle, recherchez la ligne qui mentionne « remboursement des protections hygiéniques », la culotte de règles est incluse dans le package.
Sous forme de forfait annuel, le montant qui vous sera remboursé est indiqué dans votre contrat, en général il est compris entre 25 et 100 euros.
À titre d’exemple, si vous achetez un pack de 3 culottes menstruelles Bio Bertyne, au lieu de les payer 85 euros, vous ne débourserez que 60 euros, voire rien du tout ! Une raison supplémentaire de prendre soin de sa santé, de la planète et de son bien-être.
Si vous avez déjà souscrit à une mutuelle, vous savez qu’il faut bien lire entre les lignes pour ne pas risquer d’être déçue en l’absence de remboursement.
Pour le remboursement des protections hygiéniques, la procédure est très simple. Si votre forfait mutuelle comprend l’option, il vous suffit généralement d’envoyer une copie ou une photo de votre facture ou du ticket de caisse pour obtenir le remboursement sous quelques jours à un mois.
Selon la rapidité de traitement de vos demandes de remboursement, en commandant une culotte Bertyne, vous pourriez même être remboursée avant vos prochaines règles ! De quoi apprécier d’autant plus votre achat et en retirer tous les bénéfices.
SMENO est un groupe mutualiste spécialisé dans l’accompagnement de la santé et de l’assurance à destination des étudiants et des jeunes diplômés. Vous cherchez une mutuelle qui comprend les besoins des 18 - 30 ans ? Vous allez aimer SMENO.
Pour choisir la mutuelle santé la mieux adaptée à votre situation, analysez vos besoins et voyez s’ils sont en adéquation avec les offres proposées. Bien souvent, plus une mutuelle comprend de lignes de remboursement, plus elle sera chère. Vous ne savez pas de quoi sera fait votre futur d’étudiante ou de jeune diplômée, mais SMENO présente l’avantage de s’adapter à ses clients à travers des mutuelles sur-mesure.
Pour choisir le bon forfait de remboursement, il vous suffit de répondre à un petit questionnaire simple :
Sachez que même le plus petit forfait SMENO couvre le remboursement des protections hygiéniques à hauteur de 20 euros/an, soit un petit coup de pouce pour l’achat d’une culotte de règles Bertyne ! L’offre la plus sûre de SMENO propose un forfait santé pour les contraceptifs non remboursés, les protections hygiéniques ou bien les séances de médecine douce jusqu’à 200 euros/an.
Une bonne mutuelle santé, c’est également un interlocuteur qui répond à vos questions et vous accompagne dans tous les projets de votre vie. SMENO connaît les attentes des jeunes et surtout leur besoin de mobilité. Si vous décidez d’étudier à l’étranger, SMENO vous suit et continue à rembourser vos soins et vos protections hygiéniques.
Vous vous demandez donc comment vous allez faire à la sortie de votre formation, d’autant plus si vous êtes en recherche d’emploi ? Sachez que SMENO accompagne les jeunes actifs. Vous pouvez continuer à bénéficier d’une mutuelle santé qui rembourse vos protections hygiéniques sous certaines conditions même dans la vie active.
Les mutuelles ont beaucoup évolué ces dernières années. Certaines proposent aussi le remboursement partiel ou total des méthodes de contraception.
La plupart des mutuelles étudiantes remboursent les préservatifs masculins et féminins, ainsi que les contraceptifs d’urgence comme la pilule du lendemain.
Avant de choisir votre mutuelle santé, listez vos besoins actuels et à venir pour trouver le contrat qui répond le mieux à vos attentes. SMENO prend également en charge sur base d’un forfait vos consultations en médecine douce et vos analyses de laboratoire. Si pour soulager vos troubles menstruels, vous décidez de consulter un homéopathe ou un acupuncteur, les consultations seront prises en charge. De même que si votre gynécologue vous demande de faire une prise de sang afin d’estimer si votre contraceptif hormonal n’a pas d’impacts négatifs sur votre santé.
Sachez également qu’une visite annuelle chez le gynécologue est indispensable pour confirmer votre bonne santé. Un frottis est préconisé tous les deux ans, tandis qu’un spécialiste examinera annuellement vos seins pour détecter toute anomalie éventuelle. Il vous prescrira une prise de sang pour vérifier que vous ne souffrez d’aucune carence, notamment en fer comme en sont souvent victimes les étudiantes. Stress, cours qui s’enchaînent et repas pris sur le pouce contribuent à vous fatiguer et à vous anémier.
Votre gynécologue reste également votre meilleur interlocuteur pour parler contraception, hygiène et sexualité.
La Sécurité sociale rembourse les consultations gynécologiques, mais en cas de dépassement d’honoraires votre mutuelle santé prend en charge la différence.
La mutuelle étudiante n’est pas obligatoire, mais peut-être que la mutuelle de vos parents ne propose pas un forfait de remboursement des protections hygiéniques ou votre mutuelle employeur non plus. Pourquoi ne pas en changer avec la SMENO ?
Vous venez peut-être de terminer vos études et vos moyens financiers sont encore très limités. Vous aimeriez continuer de vous faire rembourser vos prochaines culottes de règles.
Sachez qu’une culotte de règles Bertyne vous accompagnera au moins 5 ans. Un laboratoire français indépendant a réalisé des tests de durabilité vous permettant d’utiliser sereinement notre protection hygiénique durable sans craindre de devoir en racheter trop souvent.
Pendant votre dernière année d’étude et même si vous n’en avez pas immédiatement besoin, nous vous conseillons de profiter de l’intégralité de votre forfait de remboursement de protections hygiéniques pour commencer dans la vie active avec cette dépense en moins.
Sans mutuelle, sachez que plusieurs villes de France proposent un forfait afin de lutter contre la précarité menstruelle. Renseignez-vous en mairie. Pour obtenir le remboursement de votre culotte de règles, le dépôt d’un dossier suffit.
Vous trouvez agaçant qu’en 2022 le budget à allouer aux protections hygiéniques soit si important et que prendre soin de sa santé soit difficile quand on dispose de peu de moyens ?
Vous avez raison, mais la France a pourtant déjà réalisé de nombreux progrès en la matière.
Avant 2015, la TVA sur les protections hygiéniques jetables était de 20 %, alors même que les produits de première nécessité bénéficient d’une TVA à 5,5 %. Le collectif féminin Georgette Sand a fait bouger les choses en amenant nos députés à baisser la fameuse taxe rose ou taxe tampon à 5,5 %.
En 2018, une représentante de la mutuelle étudiante LMDE a fait intégrer dans un premier contrat le remboursement partiel des protections hygiéniques. Cette première initiative a permis une plus grande prise en compte de la précarité menstruelle que subissent la plupart des étudiantes et des femmes à faibles revenus.
Depuis la rentrée universitaire 2021, plusieurs campus universitaires ont installé des distributeurs de protections hygiéniques gratuites. La ville de Lille est allée plus loin en début d’année puisqu’elle a organisé plusieurs campagnes de distribution gratuite de protections hygiéniques durables, coupes menstruelles et serviettes hygiéniques lavables.
Petit à petit et avec l’engagement de tous, la précarité menstruelle deviendra peut-être un mauvais souvenir pour une féminité plus épanouie et des tracas en moins. Bertyne prend soin de votre santé et réduit votre impact sur la planète avec ses culottes de règles douces, confortables et très absorbantes. Découvrez-les sans attendre et faites-vous rembourser.
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Face à votre gynécologue, vous êtes incapable de retrouver la date de vos dernières règles. Vous aimeriez tomber enceinte, mais malgré une vie sexuelle épanouie, vous accueillez vos règles à regret tous les mois. Vous en avez assez d’avoir vos règles chaque fois que vous planifiez des vacances. Ces situations sont bien connues des femmes et la FemTech apporte une solution à ces tracas.
Calculer son cycle menstruel en ligne permet de mieux se connaître et de maîtriser certains aspects de sa vie. Découvrez les applications menstruelles qui remplacent la petite croix à noter tous les mois dans l’agenda.
Que vous ayez un cycle menstruel régulier ou un peu fantaisiste, connaître avec une certaine précision l’arrivée de vos prochaines règles facilite votre quotidien :
Calculer son cycle menstruel en ligne permet de se fier à la technologie pour obtenir des informations sur son corps.
Plus simples, mais pas sans faille, les applications menstruelles vous alertent à chaque moment crucial de votre cycle.
Vous savez calculer la date de vos prochaines règles, mais l’opération reste fastidieuse. Votre cycle débute le premier jour des règles et peut durer entre 25 et 35 jours. Les chanceuses auront un cycle régulier de 28 jours plus simple à retenir.
Grâce à la FemTech et à la technologie contenue dans ces calendriers menstruels, vous indiquez :
Vous obtenez immédiatement la date présumée de vos prochaines règles et vous pouvez activer une alerte. Bien entendu, le corps humain reste plus complexe qu’un programme informatique et des petites variations peuvent être observées.
Calculer son cycle menstruel en ligne ne remplace pas l’avis d’un gynécologue. Si vous avez un doute sur la fréquence et la durée de vos cycles, contactez un professionnel qui sera habilité à poser un véritable diagnostic.
Un calculateur d’ovulation vous offre une information supplémentaire, car il vous indique le moment de votre ovulation et donc la période où vous êtes féconde.
Cette information intéresse les femmes qui souhaitent concevoir un enfant et celles qui n’utilisent pas de méthodes contraceptives et veulent au contraire éviter une fécondation.
Votre période d’ovulation dépend de la durée de votre cycle menstruel. Elle survient généralement au 14e jour du mois sur un cycle de 28 jours, mais elle peut arriver au 11e jour sur un cycle court et au 21e jour sur un cycle long !
Ces différences rendent vraiment aléatoire l’estimation de votre période d’ovulation et vous risquez de vous perdre dans vos calculs.
Suivi des règles et d’ovulation est l’un des calendriers de règles les mieux notés par les utilisatrices : 4,9 sur 5 !
Vous n’avez pas besoin de créer un compte pour vous en servir. En plus des informations sur votre cycle, vous obtenez des conseils sur votre santé quotidienne et l’historique de vos règles.
Cette application est idéale pour calculer son cycle menstruel en ligne sans mauvaise surprise.
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L’application Ovulation et Règles Calendrier remporte un franc succès chez les femmes qui souhaitent tomber enceintes.
Elle propose spécifiquement des informations en lien avec la grossesse, la meilleure manière d’augmenter vos chances de tomber enceinte et un suivi de vos rapports sexuels.
Si vous n’arrivez pas à tomber enceinte après plus d’un an de tentatives régulières, consultez un spécialiste reste la meilleure solution pour identifier si votre partenaire ou vous souffrez d’un problème de fertilité.
Les risques de tomber enceinte en l’absence de contraceptif sont grands, peu importe qu’il s’agisse d’un préservatif, de la pilule ou d’une autre méthode physique ou chimique.
L’ovulation représente le moment le plus fertile du cycle, mais une fécondation reste possible avant et après puisque les spermatozoïdes peuvent vivre jusque 5 jours dans le vagin.
Les calculateurs menstruels et d’ovulation constituent des outils pratiques et ludiques qui doivent rester des supports d’aide à la décision. Rien de plus !
Comme toutes les informations communiquées sur Internet, le problème de la sécurité de vos données est en jeu avec les calculateurs de cycle menstruel.
Si la plupart de ces applications sont gratuites pour calculer son cycle menstruel en ligne, ce n’est pas uniquement pour vos beaux yeux, c’est qu’elles ont quelque chose à y gagner : vos informations.
La loi sur la protection des données évolue et la plupart des applications se mettent en conformité pour vous assurer une parfaite confidentialité et une non-divulgation des informations communiquées.
Pour plus de sécurité, privilégiez les applications qui ne demandent pas de créer un compte afin de ne pas transmettre votre email.
Inutile de renseigner vos nom et prénom, ils ne vont pas influencer le jour de vos règles !
Pensez également à consulter la politique de confidentialité des applications avant de les installer ! Bertyne vous accompagne dans votre quotidien de femme pour vous offrir le meilleur de la technologie dans le respect de votre intimité.
]]>Enceinte, vous envisagez de vous inscrire à une séance de préparation à la naissance. Toutefois, avec 77 % des accouchements par voie basse réalisés sous péridurale, vous aimeriez découvrir un moyen de réduire les douleurs et le stress au moment de la venue au monde de votre bébé.
Bertyne vous présente 8 méthodes de relaxation pendant l’accouchement pour donner la vie plus sereinement avec un corps et un mental au top.
Arrêtez de respirer et vous mourrez. Tout est dit. La respiration nous garde en vie et elle représente aussi un allié non négligeable dans la gestion du stress et des émotions.
En situation de panique, de peur ou d’appréhension, votre respiration s’accélère et devient plus courte. Une bonne respiration et surtout une aptitude à la contrôler se retrouve dans de nombreuses disciplines, pour ne pas dire toutes !
Lors d’un accouchement, l’oxygénation est d’autant plus importante, car elle va vous permettre de :
Si vous n’avez pas envie de passer des heures à apprendre à vous relaxer et que pour vous la péridurale est une évidence, prenez quand même le temps de comprendre les bases d’une bonne respiration.
Pour se détendre et bien respirer, il suffit de rester concentrée sur votre souffle, de visualiser l’air qui entre et sort de vos poumons. Rien que cet exercice focalisera votre attention sur une autre chose que vos contractions et contribuera à relaxer votre corps et votre mental.
La sophrologie représente une méthode de relaxation pendant l’accouchement emblématique qui fait appel à la visualisation et à une parfaite maîtrise de la respiration.
Utile pendant l’accouchement, cette technique vous servira toute votre vie pour :
Seuls votre imagination et votre lâcher-prise sont nécessaires pour pratiquer la sophrologie.
La sage-femme chargée de la séance vous invitera à fermer les yeux et à visualiser un environnement agréable pour vous :
Vous n’avez pas à donner d’informations sur la scène à laquelle vous pensez. Vous apprenez à vous servir de cette vision pour entrer dans un univers réconfortant, apaisant et qui vous procure du bonheur.
En parallèle, vous découvrez la technique de la respiration profonde par le ventre afin de diminuer votre stress et de vous connecter à votre bébé.
La sophrologie favorise la dilation du col de l’utérus et vous aide à vous évader au plus fort des douleurs pendant l’accouchement.
Technique douce, la sophrologie peut être commencée tôt pendant la grossesse, car elle nécessite plusieurs séances et des exercices de pratique indispensables afin d’atteindre un niveau de relaxation suffisant pour vivre sereinement votre accouchement.
Vous pouvez vous initier au yoga prénatal sans n’avoir jamais pratiqué le yoga classique. Au même titre que la préparation en piscine, le yoga prépare votre corps à mieux supporter les derniers mois de la grossesse et à vous projeter mentalement vers la naissance.
Les exercices sont principalement focalisés sur la zone du périnée et du bassin afin de vous apprendre à vous positionner de façon à réduire les douleurs.
Un périnée tonique vous permettra de récupérer rapidement en post-partum, mais pendant les séances de yoga vous apprendrez surtout à le ressentir et à le détendre. Un périnée trop musclé avant un accouchement peut ralentir la progression du bébé. Vous aurez le temps de vous adonner aux exercices de rééducation plus tard.
À nouveau, les exercices se combinent à la respiration pour accroitre votre sentiment de quiétude et oxygéner parfaitement vos muscles et vos organes.
Populaire depuis quelques années, la méthode de Julie Bonapace prépare les parents pour un accouchement plus naturel et à l’écoute des sensations du corps de la maman.
La méthode de relaxation pendant l’accouchement Bonapace s’enseigne à travers plusieurs séances de préparation à l’accouchement à partir du sixième mois de grossesse.
Le papa apprend à masser sa partenaire, notamment la zone du dos, et à agir sur des points particuliers d’acuponcture : mains, pieds et fessier. La maman quant à elle découvre des postures qui rendent le travail moins douloureux. Elle apprend les techniques de respiration consciente et profonde pour soulager les contractions et accélérer le travail.
Bon à savoir : Cette méthode de relaxation pour préparer son accouchement est prise en charge par la Sécurité sociale. Faites appel à un médecin ou une sage-femme pour réaliser cette préparation.
Si vous ne souhaitez pas vous investir dans une technique en particulier, ne négligez toutefois pas les bienfaits des massages sur la femme enceinte et en phase d’accouchement. Ils favorisent la sécrétion d’endorphine, l’hormone du bonheur, qui apaise et apporte un sentiment de bien-être et de lâcher-prise.
Si vous aimez le milieu aquatique, une préparation à l’accouchement en piscine à partir du quatrième mois de grossesse devrait vous apporter beaucoup de bien-être. La température de l’eau comprise entre 28 et 34 °C relaxe vos muscles et l’eau vous rend légère. Votre corps délesté d’un poids et votre esprit apaisé, focalisez-vous sur votre bébé et sur vos sensations.
La préparation en piscine permet aussi de faire du sport en douceur pour tonifier et assouplir les muscles qui seront fortement sollicités pendant la fin de la grossesse. Vous retrouverez également des exercices de respiration indispensables.
Après près de 9 mois passés dans un milieu liquide, votre bébé arrivera sur Terre en douceur si vous lui donnez la vie dans l’eau.
Plonger dans une eau à un maximum de 38 °C ou se délasser sous la douche apporte un grand sentiment de bien-être. L’une des méthodes de relaxation pendant l’accouchement les plus efficaces pour préparer l’arrivée de votre enfant, consiste à l’attendre dans un bain. Les sensations offertes par l’eau détournent votre attention de la douleur et contribuent à la libération d’ocytocine et d’endorphine.
N’oubliez pas que plus vous vous détendez, plus le travail avance rapidement.
Toutefois, nous ne ressentons pas toutes le plaisir de la même manière. Si l’eau n’est pas votre élément, ne vous forcez pas à donner la vie dans une baignoire. Écoutez votre corps et faites-vous confiance pour trouver la méthode de relaxation pendant l’accouchement qui vous convient le mieux.
L’aspect émotionnel est primordial lors d’un accouchement. Créer un environnement apaisant dès les premières contractions ressenties vous aide à vous concentrer sur l’arrivée de votre nouveau-né.
Si vous avez la possibilité de donner la vie dans une maternité qui prend en compte les attentes des futures mamans, profitez-en pleinement.
Vous pouvez apporter en l’absence de contre-indication médicale ou d’intervention d’urgence :
À retenir : Préparer vers 7 ou 8 mois de grossesse votre valise pour la maternité ne réduira pas vos douleurs lors de l’accouchement, mais diminuera votre charge mentale. Anticiper les évènements lors d’une grossesse permet de garder un certain contrôle sur les évènements. N’oubliez pas dans votre valise de glisser des produits de beauté que vous affectionnez pour vous sentir belle et des culottes de règles pour vous sentir bien.
En phase de travail, votre environnement doit vous aider à entrer dans une phase de relaxation pour oublier l’univers médicalisé qui vous entoure.
Si vous vous sentez bien, vous arriverez plus facilement à vous souvenir de vos cours de préparation à l’accouchement. Demandez à votre conjoint de vous masser. Parlez peu et pensez à vous.
Vous craignez peut-être de ne pas avoir envie que l’on vous touche pendant l’accouchement et vous n’aimez pas particulièrement vous prélasser dans un bain. C’est parfait d’en avoir conscience, mais ne négligez pas les autres pistes pour vous aider à maîtriser la douleur de l’accouchement.
L’application de compresses chaudes ou froides sur les zones douloureuses vous apaise temporairement. Votre esprit se focalise sur cette douce sensation et vous reprenez le contrôle de vos émotions.
Les zones qui aiment les sensations thermiques sont : le dos, le cou, le visage et les jambes.
Bon à savoir : Le chaud favorise la détente musculaire et le lâcher-prise. Il a également ce pouvoir réconfortant comme une bonne tasse de thé. Le froid agira davantage sur les zones enflées ou enflammées.
Respiration, bain, environnement apaisant, étirements, massages, etc. sont autant d’astuces et de méthodes de relaxation pendant l’accouchement pour vous apporter une plus grande paix intérieure. En confiance, rassurée et consciente du miracle qui va bientôt se produire, vous vivez un accouchement plus serein, plus rapide et moins douloureux. Moins fatiguée, vous profitez pleinement de l’arrivée de votre bébé.
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Vos seins sont gonflés. Ils vous semblent lourds et sont douloureux, même en l’absence de contact. Vous souffrez peut-être de mastodynie, autrement dit de douleurs mammaires. Ne vous inquiétez pas, la plupart du temps il s’agit de sensations physiologiques totalement sans gravité.
Bertyne vous explique en quoi consiste cette douleur, à quel moment elle survient et comment bien vivre avec au quotidien ou de façon temporaire.
La mastodynie correspond à l’appellation médicale pour parler des douleurs aux seins.
Le sein constitue un organe en évolution tout au long de la vie d’une femme et notamment lors des cycles menstruels. Il subit une forte dépendance hormonale. De façon générale, une femme souffre ou souffrira à un moment ou à un autre de douleurs aux seins, sans que cela présente une quelconque gravité.
Avoir mal aux seins avant ses règles est une forme de mastodynie.
Selon les cas, elle peut être localisée en un point précis de la poitrine, parfois sur un seul sein, ou diffuse et généralisée à l’ensemble de la zone thoracique. On parle alors respectivement de mastodynie unilatérale ou bilatérale.
Si vous êtes amenée à consulter, votre médecin ou votre gynécologue aura besoin de réponses précises pour poser son diagnostic.
Si vous ne souffrez d’aucune douleur pendant la consultation, pensez à noter les sensations ressenties au moment d’un pic de douleur.
Fréquentes chez la femme de tout âge, elle peut également toucher les hommes, on parle alors de gynécomastie. Le phénomène est un peu différent et correspond à un gonflement de la glande mammaire.
Les femmes souffrant d’endométriose sont plus sujettes à la mastodynie, du fait de la présence de lésions organiques. De même, la phase de ménopause et ses variations hormonales amènent certaines femmes à souffrir pour la première fois de mastodynie.
Le stress ne présente pas un grand impact sur ce type de douleurs, même s’il agit souvent comme un amplificateur des symptômes.
Note importante : la mastose et la mastodynie sont deux choses différentes. La mastodynie correspond simplement à une douleur occasionnelle, même si récurrente. La mastose désigne un sein dont les tissus sont plus denses, généralement associée à la présence de kystes.
La mastodynie est fréquente chez la femme et peut être liée à plusieurs causes. Quelle que soit l’explication que vous lui attribuez, ne négligez pas sa potentielle gravité. L’idéal consiste à en parler à votre généraliste ou à votre gynécologue.
Vous pouvez souffrir de mastodynie si vous observez les symptômes suivants :
Les professionnels de santé conseillent d’augmenter sa vigilance dans le cas d’une douleur à un seul sein, notamment sur le côté. Une inflammation ou une rougeur doivent vous inciter à consulter sans tarder.
À divers moments et en de multiples occasions de votre vie de femme, la mastodynie peut vous concerner.
Sous dépendance hormonale, les douleurs aux seins surviennent pour la plupart des femmes en période de menstruation, notamment avant l’arrivée des règles.
Si vous ne prenez aucune contraception hormonale ni traitement médical, ces douleurs restent totalement normales. Un déséquilibre hormonal est souvent en cause, avec la chute de la progestérone.
Sous contraceptif hormonal, le cycle menstruel devient artificiel. Si vous souffrez néanmoins de douleurs à la poitrine, cela peut indiquer que votre contraceptif est trop dosé ou pas assez.
Le même principe s’applique si vous constatez des saignements entre vos règles.
Consultez sans attendre votre gynécologue qui modifiera votre contraceptif pour retrouver une vie plus sereine.
Aussi surprenant que cela paraisse, une douleur aux seins associée à des rougeurs peut venir d’une affection cutanée. Dans ce cas, les symptômes s’apparentent surtout à des tiraillements et des picotements, plus qu’à une douleur profonde.
Ne tirez toutefois pas de conclusion hâtive, une infection plus importante reste possible, notamment si la douleur s’accompagne d’une sensation de chaleur. Vous pourriez souffrir d’une mastite. Eh oui, ce trouble ne concerne pas que la jeune maman allaitante !
Pour écarter tout risque, consultez. Une échographie, une mammographie, voire des analyses de sang permettront à votre médecin de tirer les bonnes conclusions.
L’infection ou le kyste doivent vous venir à l’esprit si vous souffrez uniquement d’un sein. Des écoulements au niveau du mamelon peuvent survenir et traduisent la présence :
Vous devez consulter rapidement dans l’une de ces situations. Un traitement sera sans doute indispensable.
Le kyste concerne en général un seul sein et ce dernier se présente sous la forme d’une boule lors d’examens complémentaires.
Pas de panique, les kystes disparaissent d’eux-mêmes et sont liés aux variations hormonales.
Votre médecin suivra son évolution, mais souvent aucun traitement n’est requis.
Le cancer du sein représente la pire crainte de toutes les femmes. Or, un cancer du sein se matérialise rarement par des douleurs.
Même si une douleur mammaire se doit d’être résolue, il y a très peu de risques qu’elle soit cancéreuse.
Comme les douleurs aux seins sont hormono-dépendantes, la grossesse représente une période propice pour le début d’une mastodynie.
Le premier trimestre connaît un pic de sécrétion d’hormones. Les glandes mammaires se développent et des douleurs totalement naturelles peuvent apparaître, notamment pour un premier bébé.
Les deux derniers semestres, les douleurs s’estompent naturellement, car les hormones se stabilisent.
Pendant cette période, votre gynécologue examinera régulièrement vos seins pour éliminer tout risque d’anomalie.
Souffrir des seins pendant l’allaitement est presque incontournable :
Vous n’avez pas à vous inquiéter dans la majeure partie des cas, sauf si vos seins sont anormalement chauds, gonflés et que vous avez de la fièvre. Vous pourriez souffrir d’une mastite.
Optez pour un soutien-gorge d’allaitement confortable qui contribuera à diminuer ces désagréments. Pensez à appliquer de la lanoline entre chaque tétée pour hydrater vos mamelons. Neutre, la lanoline ne présente aucun danger pour votre bébé.
Sachez que dans la plupart des cas, aucun traitement ne sera nécessaire pour soigner votre mastodynie. Consulter pour être rassurée vous permettra déjà de vous sentir mieux.
Votre gynécologue vous demandera des détails sur votre douleur : localisation, fréquence, intensité, combinaison à d’autres facteurs, etc., avant de procéder à une palpation. Le sujet des cas de cancer du sein dans votre famille sera également évoqué à titre totalement préventif.
Seule une mastodynie pathologique sera à surveiller et pourra être traitée. Votre professionnel de santé devra être en mesure de juger s’il s’agit d’une douleur banale ou non.
Si l’examen médical révèle une mastodynie isolée sans aucune anomalie, votre médecin vous prescrira de quoi soulager les douleurs, comme des antalgiques ou des anti-inflammatoires légers. Un suivi sera mis en place à long terme.
Sur avis médical, vous pourrez entamer une cure de vitamine A, de veinotoniques ou de diurétiques pour réduire les sensations d’œdème.
Un traitement hormonal à base de progestérone demeure le plus efficace, car il agit immédiatement sur la douleur et prévient le risque de mastose.
Votre gynécologue vous expliquera comment examiner vous-même vos seins pour détecter une éventuelle boule ou tout changement que vous jugeriez anormal.
Ne vous alarmez pas, ce protocole est normal et préventif. Il vous rend actrice de votre santé.
Vous pouvez envisager aussi de vous masser les seins pour soulager les douleurs.
L’apaisement ressenti pendant une séance de massage contribue à votre relaxation. Même si le stress n’influence pas les douleurs aux seins, éprouver du plaisir aide à rendre les douleurs plus supportables.
Bien entendu, évitez les soutiens-gorge inconfortables qui compriment la poitrine. Privilégiez également les matières naturelles comme le coton bio qui laisse la peau respirer. De la même manière qu’une culotte de règles améliore votre bien-être pendant vos menstruations, un soutien-gorge sans armatures et doux vous apporte plus de confort.
Bertyne vous accompagne dans votre vie de femme pour la rendre plus agréable. Les douleurs aux seins sont courantes. Sans être alarmantes, elles doivent être prises au sérieux. Prenez soin de votre santé et consultez au moindre doute.
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Vous fêterez bientôt vos 50 ans. Si vos premiers cheveux grisonnants et quelques ridules ne vous chagrinent pas plus que cela, la ménopause et les symptômes désagréables qui l’accompagnent vous inquiètent réellement. Inutile d’imaginer le pire, mais adopter une bonne hygiène de vie tout en gardant à l’esprit que cette période est naturelle et temporaire vous permettra de passer le cap sans difficulté.
Bertyne fait le point pour vous sur les désagréments de la ménopause et comment réduire leur intensité.
À l’inverse de la puberté, la ménopause correspond à une étape dans la vie d’une femme à laquelle ses règles s’arrêtent définitivement.
La ménopause consiste en un phénomène totalement normal qui correspond à l’arrêt :
Un stock de follicules ovariens inférieur à 1 000 entraîne l’arrêt de la sécrétion d’hormones. C’est d’ailleurs sur cette base que la date hypothétique de la ménopause d’une femme peut être estimée. Lors d’une échographie de contrôle, votre gynécologue est en mesure de juger le volume de votre réserve de follicules.
Lors de la phase de préménopause, la progestérone n’est plus produite. La phase de ménopause arrive à l’arrêt de la sécrétion d’œstrogènes.
La ménopause peut commencer entre 45 et 55 ans, et la plupart des femmes la vivent autour de 50 ans.
On peut considérer qu’une femme est réellement ménopausée lorsqu’elle n’a plus eu de règles depuis un an.
Vous vous réjouissez de cette période qui vous libérera enfin des contraintes et des douleurs liées aux menstruations, mais sachez que ménopause et symptômes désagréables sont fréquents.
Les grands changements hormonaux nécessitent toujours un temps d’adaptation pour le corps.
À la puberté, l’irrégularité des règles, les nausées et les douleurs utérines sont courantes. À la ménopause, ce sont d’autres symptômes qui surviennent et qui perturbent votre quotidien. On parle de troubles climatériques.
Pendant la ménopause, les symptômes désagréables ne sont pas obligatoires. Certaines femmes déclarent n’en ressentir aucun !
Les bouffées de chaleur touchent 7 femmes sur 10. C’est le trouble de la ménopause par excellence !
Frissons, tremblements, palpitations, sueurs, malaises et vertiges s’observent régulièrement. Une sensation de chaleur intense part de la poitrine pour atteindre le visage et le cou. Souvent accompagnées de rougeurs diffuses, les bouffées de chaleur sont incommodantes.
Même brèves, les bouffées de chaleur peuvent survenir plusieurs fois par heure et fréquemment la nuit. Le sommeil est ainsi impacté et des insomnies peuvent survenir. La fatigue s’accumule alors et un sentiment d’anxiété peut se développer.
Pour réduire ce symptôme désagréable de la ménopause, conservez une alimentation saine, consommez peu d’alcool et faites de l’exercice. Les émotions fortes ainsi que les atmosphères surchauffées favorisent aussi les bouffées de chaleur, donc restez zen et au frais !
Les bouffées de chaleur ne durent normalement que quelques mois, le temps que votre corps trouve son nouveau rythme, mais elles peuvent parfois se prolonger plusieurs années. Des traitements naturels permettent alors de les atténuer.
Une étude sur la ménopause des chercheurs de l’Université du Queensland datant de 2019 affirme que les femmes sujettes aux bouffées de chaleur et aux sueurs nocturnes sont 70 % plus susceptibles de faire une crise cardiaque, de déclarer une angine de poitrine ou de subir un AVC.
Il n’est alors plus question de symptômes désagréables de la ménopause, mais d’un véritable risque à prévenir.
La ménopause correspond à une période critique où surveiller son hygiène de vie est plus important que jamais.
Prise de poids, diabète, cholestérol, etc. représentent autant de facteurs favorisant le stockage de cholestérol dans les artères.
50 % des femmes ménopausées souffrent de douleurs articulaires. La baisse de la production d’hormones sexuelles et notamment des œstrogènes est en cause. Ce constat a pu être mis en évidence lors de traitements visant à supprimer les œstrogènes pour lutter contre le cancer du sein. Les douleurs articulaires s’intensifient.
Impossible de prévenir ce risque ni de savoir quelles femmes en souffriront selon leurs antécédents médicaux. Bien entendu, si des problèmes articulaires étaient déjà identifiés au cours de la période de fertilité, la ménopause ne pourrait qu’aggraver les choses.
Ces douleurs sont rapportées comme étant diffuses et changeantes. Les douleurs se ressentent davantage le matin lorsque les muscles et les articulations sont froids de la nuit.
À nouveau, une bonne hygiène de vie et notamment une activité physique régulière représentent les principaux axes sur lesquels agir pour réduire les douleurs. Les anti-inflammatoires apportent également un soulagement lorsque les douleurs sont trop fortes, mais temporaires.
Perdre du poids permet de diminuer la pression pesant sur les articulations et ainsi l’intensité des douleurs. Demandez conseil à votre médecin pour suivre une diète adaptée et équilibrée.
À la ménopause, 30 à 50 % des femmes sont touchées par un syndrome génito-urinaire qui correspond à une sècheresse vulvovaginale accompagnée parfois d’une incontinence urinaire.
Cette pathologie impacte de façon significative le quotidien des patientes qui n’osent pas se confier à leur médecin.
Les femmes sujettes aux infections urinaires peuvent également voir la fréquence de ces épisodes augmenter.
Sur avis médical, des traitements hormonaux à base d’œstrogènes, ainsi que des lubrifiants réduisent ces désagréments.
Bonne nouvelle : au-delà d’une hygiène de vie adaptée, une activité sexuelle régulière est préconisée puisqu’elle favorise la vascularisation du vagin, la sécrétion de prostaglandines et d’acides gras indispensables à la souplesse des tissus vaginaux !
La ménopause et ses symptômes désagréables peuvent entraîner à brève échéance une dégradation de l’état émotionnel.
La cinquantaine représente pour beaucoup de femmes une modification de leurs corps et de la souplesse de leur peau. L’apparition de rides et tout simplement le sentiment de vieillir impactent le moral.
Cette baisse générale de confiance en soi, couplée aux désagréments et aux risques de maladies constatées, entraîne les personnes les plus fragiles vers la dépression.
Entourez-vous de vos proches (conjoint, mère, tante ou sœur) et échangez avec eux en cas de craintes. Si vous n’avez personne à qui vous confier votre médecin vous offrira une oreille attentive.
La femme de 50 ans d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de l’époque de nos grands-mères. Vous êtes encore jeune ! Vos enfants ont moins besoin de votre présence et vous avez du temps pour vous et votre conjoint. À 50 ans, vous vous connaissez mieux et le monde ne vous fait plus peur ! Après avoir affronté bon nombre de soucis du quotidien, ne vous laissez pas démoraliser par une ménopause qui ne durera pas éternellement.
Voyez la vie du bon côté : vous n’aurez bientôt plus jamais vos règles en vacances et vous ne souffrirez plus de douleurs menstruelles !
Lors de la préménopause, l’activité ovarienne diminue avec la baisse de la sécrétion d’œstrogènes et de progestérone. Vos règles surviennent toujours, mais elles sont irrégulières et l’abondance du flux peut varier.
Pendant cette période, continuez à porter des protections hygiéniques respectueuses de votre corps et de la planète. Une culotte de règles vous offre un confort inégalé et vous préserve en cas de modification de l’abondance de votre flux. Quelles que soient les réactions de votre corps, vous restez protégée et vous vous sentez mieux !
Si vous n’avez pas eu vos règles depuis plus d’un an et que des saignements surviennent à nouveau, ils sont considérés comme anormaux et nécessitent un avis médical. On les appelle des métrorragies post-ménopausiques, ou MPM.
Un petit saignement ponctuel, de faibles pertes pendant quelques jours ou encore des écoulements sanguins plus abondants qui se répètent doivent vous alerter. Quel que soit le type de pertes sanguines constatées, seul un professionnel pourra procéder aux examens indispensables pour éloigner tout risque de problèmes de santé sous-jacents.
Des pertes sanguines peuvent survenir après l’arrêt total des règles à cause de :
Ces maladies se soignent mieux si elles sont diagnostiquées précocement. N’attendez pas et consultez votre gynécologue au moindre doute.
Votre médecin identifiera la source exacte des saignements. Des métrorragies post-ménopausiques sont parfois attribuées à tort à des saignements venant de la vessie (cystite par exemple) ou de l’anus (hémorroïdes, fissures, etc.).
Bertyne vous accompagne de l’adolescence à la ménopause pour rendre vos menstruations plus faciles à aborder au quotidien. À travers l’utilisation d’une protection hygiénique écologique et saine, vous améliorez votre confort et ainsi votre état d’esprit pour profiter sereinement de chaque étape de votre vie de femme.
]]>L’Organic Content Standard (OCS) permet d’assurer le caractère biologique et la traçabilité d’un produit depuis la sélection des producteurs de fibres textiles jusqu’à son arrivée dans vos armoires.
Mais nos engagements vont encore plus loin pour vous proposer un produit transparent, sain et dont l’impact sur l’environnement et la société est restreint.
On dénombre près d’une centaine de labels et certifications propres à l’industrie textile. Il est parfois compliqué de s’y retrouver et de comprendre à quoi ils correspondent. Nous vous proposons ici des explications simples pour vous permettre d’appréhender ce qui est important lors de l’achat d’un textile de la slow fashion et pourquoi l’OCS 100 est réellement indispensable.
L’Organic Content Standard, également appelé OCS 100, est un label international créé en 2013 par l’ONG Textile Exchange.
Textile Exchange est une association à but non lucratif engagée dans la promotion du développement de l’agriculture biologique. Elle a été créée en 2003 sous le nom d’Organic Exchange avant de devenir Textile Exchange en 2010.
Conjointement à l’explosion de la fast fashion qui propose des vêtements de qualité moindre à bas coût, des textiles plus respectueux de l’environnement sont apparus sur le marché. Toutefois, garantir leur qualité et leur traçabilité n’était pas chose simple. Les messages marketing parfois erronés ont contribué à la volonté d’étendre l’OCS 100 à d’autres matières et produits.
L’Organic Content Standard certifie désormais tous les produits non alimentaires qui contiennent au moins 5 % de matières biologiques.
Ce n’est pas l’ONG Textile Exchange qui vérifie les produits et leur pourcentage de matières biologiques. Ce sont des cabinets d’audit tiers et indépendants appelés Certification Bodies. Ils s’assurent que le référentiel établi par Textile Exchange soit scrupuleusement respecté.
Ecocert Greenlife propose ses services pour la certification selon le référentiel OCS 100 en France et à l’étranger, notamment par l’intermédiaire des filiales du groupe Ecocert.
L’OCS se concentre sur l’absence de :
Deux niveaux de certification OCS se retrouvent sur le marché selon le pourcentage de matières biologiques présent dans le produit fini :
Pour attester qu’un produit fabriqué à partir de matières cultivées de façon biologique est bel et bien écologique, l’Organic Content Standard assure la traçabilité de chaque étape de son cycle de vie :
Ces différentes étapes sont analysées en détail et impliquent l’ensemble des partenaires de la chaîne de création du produit. Cela montre l’importance de choisir des partenaires qui répondent aux mêmes valeurs que notre entreprise.
Nous avons a suivi un processus rigoureux d’évaluation selon le référentiel de l’OCS 100 :
Ce processus est moins contraignant qu’enrichissant. Il permet en effet de mettre en évidence certains axes d’amélioration indispensables à l’évolution d’une entreprise de mode responsable.
Avec cette certification, Bertyne ne vous dit pas que sa culotte de règles est géniale, elle vous le prouve ! Ainsi, vous pouvez être certaine que :
En portant une protection hygiénique durable, vous préservez votre santé et réduisez votre empreinte carbone.
Pour aller plus loin et donner tout son sens à notre démarche, la balle est maintenant dans votre camp !
Un produit présente un impact réduit sur l’environnement et les populations uniquement s’il est :
Bertyne n’a aucun doute que votre culotte de règles devrait vous servir tous les mois. Pour optimiser ses propriétés, veillez à la laver à basse température et à la faire sécher à l’air libre. Elle devrait vous accompagner pendant au moins 5 ans en résistant à plus de 120 lavages.
L’Organic Content Standard est indispensable pour plusieurs acteurs de l’industrie textile.
Pendant la phase de fabrication d’un produit, le label OCS 100 permet aux entreprises en quête de matières premières respectueuses de l’environnement de savoir ce qu’elles achètent.
Enfin, le consommateur est rassuré en découvrant un label OCS 100 ou OCS Blended sur un produit qu’il souhaite acquérir. Il sait alors qu’il n’a pas à se soucier du déroulement des différentes étapes du cycle de vie de son achat.
L’acheteur doit à son tour assurer une utilisation durable du produit pour allonger son espérance de vie. Il pourra aussi lui offrir un nouvel usage lorsqu’il n’en aura plus besoin, à travers par exemple l’up-cycling, le recyclage ou le don.
Notre culotte bénéficie également des labels suivants :
Pour proposer un produit qualitatif et œuvrer pour une mode plus durable, un travail sur plusieurs axes s’impose. Un produit réellement écologique, durable, bienveillant et en accord avec les impératifs de déconsommation demande des engagements et la maîtrise de multiples paramètres.
Sans les conseils et les modes d’évaluation propres aux labels et aux certifications, une marque de mode éthique ne pourra à elle seule estimer l’ampleur de la tâche.
Que notre culotte de règles respecte les référentiels que nous jugeons indispensables et complémentaires vous offre une assurance supplémentaire quant à la qualité de votre achat tout en nous permettant de nous améliorer continuellement.
Ensemble, nous réussirons à réduire l’impact de la mode.
]]>Avec plus d’une centaine de labels relatifs à l’industrie de la mode, l’un des secteurs les plus polluants au monde a fortement évolué ces dernières années. SloWeAre est le premier label RSE consacré à la mode qui certifie les marques de mode engagées dans une démarche écoresponsable. Il informe aussi les consommateurs pour les guider vers des achats plus respectueux de l’homme et de l’environnement. Bertyne a rejoint le réseau de marques labellisées qui œuvrent chaque jour pour proposer une mode plus éthique à notre société.
Zoom sur un label bienveillant bénéfique aux marques et au grand public.
Si vous visitez le site SloWeAre, vous verrez que le label se définit comme : « un label de confiance qui certifie que les marques de mode sont engagées dans une démarche écoresponsable ».
Pour mieux comprendre les origines du label SloWeAre, il faut rappeler qu’il y a près de 5 ans, presque personne ne savait ce que le terme mode écoresponsable signifiait.
Pour faire simple et sans faire de mauvais jeu de mots, le sujet n’était pas vraiment à la mode !
Il y avait très peu d’études démontrant l’impact négatif de l’industrie textile sur l’environnement et les populations.
Peu à peu, les choses ont commencé à bouger et le consommateur s’est retrouvé face à deux offres :
SloWeAre est né en 2017 de ce constat que le consommateur a besoin d’aide pour y voir plus clair et comprendre ce qu’est réellement la slow fashion.
SloWeAre sensibilise les consommateurs pour transiter vers une mode écoresponsable, tout en conservant le plaisir d’acheter et de se vêtir.
Mais comment conseiller une marque sans l’évaluer au préalable ? Recommanderiez-vous à un ami un produit que vous n’avez jamais testé ?
Eloise Moigno, fondatrice de SloWeAre, ne pouvait s’y résoudre, et c’est ainsi que le label SloWeAre est né. La volonté de communiquer les meilleures adresses de mode écoresponsables après les avoir passées au crible est apparue comme une évidence.
SloWeAre n’a pas eu à aller vers les enseignes de prêt-à-porter, ce sont elles qui sont venues à lui. Elles avaient besoin d’un cadre commun, d’un accompagnement dans leur projet et d’une visibilité difficile à obtenir quand on se lance à la conquête d’un marché très concurrentiel.
Le label SloWeAre atteste des engagements des marques de mode éthique, mais leur permet aussi de gagner en notoriété tout en continuant à travailler sur différents axes d’amélioration.
Face à une communication souvent empreinte de greenwashing ou de socialwashing, SloWeAre apporte une bouffée d’oxygène. Son succès est total tant auprès des marques que des consommateurs.
En effet, le site SloWeAre ne vend rien. Une indépendance assumée. Il n’y a pas de marketplace qui vous pousse à acheter un produit plutôt qu’un autre. C’est le chaînon manquant entre des marques qui veulent produire différemment et des consommateurs qui cherchent à réellement dépenser mieux.
Produire des vêtements écoresponsables ne signifie pas uniquement utiliser des matières bio ou recyclées. C’est beaucoup plus complexe et cela nécessite de revoir tout un modèle économique, souvent mis à rude épreuve avec la fast-fashion.
Les marques doivent comprendre que produire beaucoup, voire trop, n’est plus une solution. Ce n’est pas parce qu’un vêtement traverse les saisons que les clients ne reviendront plus.
Les marques doivent aussi s’entourer de partenaires de confiance qui nécessiteront peut-être de :
Le sacrifice semble colossal, mais les enjeux sont encore plus grands !
Le label SloWeAre offre un espace de réflexion pour faire évoluer des habitudes de consommation devenues obsolètes dans un monde où les droits des hommes et de l’environnement sont souvent bafoués au profit de la consommation.
Eloise Moigno et les acteurs de la mode qui s’engagent à ses côtés souhaitent faire bouger les lignes pour que la mode retrouve ses lettres de noblesse.
La création du label de confiance SloWeAre répond à une autre problématique : aucune marque n’est en mesure d’affirmer elle-même qu’elle s’engage pour répondre aux enjeux du développement durable.
Le label SloWeAre veut promouvoir la mode écoresponsable et ses acteurs les plus engagés sur la base d’une véritable évaluation.
Les marques qui souhaitent se faire labelliser par SloWeAre doivent passer plusieurs étapes de sélection.
L’objectif ne consiste pas à sanctionner ou à refuser des entreprises qui cherchent à produire mieux, mais simplement à évaluer le niveau de maturité d’un concept par rapport aux impératifs auxquels doit répondre la mode responsable.
Pour Bertyne, tout a donc commencé par plusieurs entretiens de pré-éligibilité. Ils ont pour but de vérifier que la marque respecte les prérequis du label et d’analyser sa capacité à s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue. Identifier les forces et les faiblesses d’une marque est une étape enrichissante pour une marque, car elle découvre des axes de travail qu’elle a peut-être négligés à son insu.
Si ces entretiens ne sont pas concluants, la labellisation est différée. Dans le cas contraire, le processus de labellisation à proprement parler peut commencer.
13 thématiques sont évaluées pendant l’audit de labellisation d’une marque par SloWeAre parmi lesquelles :
Pas moins de 45 engagements écoresponsables disponibles dans le manifeste SloWeAre sont analysés.
Il n’y a pas que le produit qui est évalué, mais aussi la mission de la marque, la culture de l’entreprise, les objectifs, les pratiques en matière de RSE, etc.
Bertyne a passé avec succès ces différentes étapes. La labellisation dans le cadre d’une marque monoproduit, comme la culotte de règles Bertyne, est ensuite assez rapide.
Cet audit offre de multiples axes de réflexion pour aller plus loin dans ses engagements.
Les axes à travailler sont mis en évidence et seront évalués chaque année lors du renouvèlement de la labellisation.
Des sujets tels que le devenir du produit en fin de vie ou encore les possibles synergies avec d’autres acteurs de la mode sont autant de sujets qui ouvrent le débat et représentent des occasions d’affirmer sa démarche écoresponsable.
Aujourd’hui, les consommateurs sont perdus. Face à l’augmentation de la popularité des marques engagées, les messages qui visent à promouvoir les produits sont parfois erronés, trompeurs ou carrément mensongers.
Résultat, vous achetez un vêtement et de retour chez vous, vous réalisez qu’il n’est peut-être pas aussi respectueux de l’environnement ou de l’humain qu’espéré.
La mode écoresponsable a un prix, le prix de la qualité et d’une rémunération correcte de l’ensemble des acteurs de la filière. Si un produit onéreux déçoit le consommateur, il aura tendance à se tourner à nouveau vers des textiles à bas coût, sans se soucier de leurs conséquences sur la santé, la nature et les populations.
SloWeAre publie depuis 2017 du contenu pour informer le grand public. Pendant longtemps, un guide téléchargeable d’une dizaine de pages apportait des informations sur la meilleure manière de consommer mieux.
Petit à petit, ce guide s’est étoffé jusqu’à atteindre 140 pages !
Comme l’affirme Eloise Moigno lors d’une interview avec Jeane pour le podcast Basilic : « À ce stade, ce n’est plus un livret d’informations, mais bel et bien un livre ! ».
C’est comme ça qu’est né l’ouvrage pratique « La Face cachée des étiquettes ». Un guide à l’attention des marques aussi bien que des consommateurs qui reprend toutes les questions et les demandes qu’a pu recevoir SloWeAre depuis sa création.
Ce guide a pour vocation d’informer les consommateurs sur de multiples sujets :
Ce livre serait utile dans toutes les enseignes qui vendent des textiles. Il n’a pas pour ambition de contraindre. Il souhaite éveiller les consciences et expliquer avec des mots et des illustrations simples comment faire pour consommer mieux et comprendre la transition vers laquelle l’industrie de la mode s’engage doucement.
La culpabilité n’a pas sa place chez SloWeAre, car seule l’information des consommateurs et des marques compte pour cette entreprise qui contribue à faire évoluer l’industrie textile vers un modèle plus durable et épanouissant.
Pour toutes ces raisons et bien plus encore, Bertyne considère que faire partie du réseau de marques SloWeAre représente un véritable honneur et une preuve de sérieux supplémentaire pour ses clientes.
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Outre les dangers que représentent les composants chimiques des protections menstruelles jetables pour les femmes, la consommation de ces produits non-réutilisables est un véritable fléau pour notre planète. Pourquoi ?
Une production massive de protections intimes pour un usage unique
Une femme utilise des protections périodiques jetables sur une période de 2 à 5 jours environ 13 fois par an et ce pendant en moyenne 40 années. On chiffre ainsi entre 10 000 et 15 000 les tampons et serviettes jetés dans la vie d’une femme. Cette quantité pharaonique s’explique par leur usage unique et de courte durée variant entre 4 et 8 heures.
Cette pratique induit une production massive, qui a pour résultat un nombre exorbitant de déchets puisque toutes ces protections féminines finissent aux ordures en un temps record. Pas étonnant qu’on ait souvent l’impression que la poubelle de la salle de bain se remplisse trop vite, une femme jette en moyenne 290 produits menstruels chaque année (Source Group’Hygiène, l’organisme professionnel français des produits à usage unique pour l’hygiène, la santé et l’essuyage).
Des produits hygiéniques non-biodégradables qui polluent notre environnement pendant des siècles
Ces protections périodiques à usage unique ne sont que trop peu recyclables et mettent environ 500 ans à se décomposer, soit l’équivalent de la durée de dégradation d’une bouteille en plastique. C’est notamment l’une des raisons pour laquelle l’industrie des produits hygiéniques jetables est l’une des plus polluantes au monde selon Greenpeace.
A cause de leurs composants non-écologiques, ces serviettes hygiéniques et tampons sont peu recyclés. Ils peuvent être incinérés et contribuent ainsi à la pollution de notre air. Ils sont souvent enterrés dans des décharges et continuent alors à empoisonner nos sols… Quand ils ne sont pas juste jetés dans des toilettes avec de fortes chances de finir dans nos océans, et par conséquent ingérés par la faune aquatique qui risquera d’en mourir.
L’impact environnemental de ces produits périodiques usagés n’est donc absolument pas négligeable : il constitue un véritable danger pour notre écosystème dans sa globalité.
Un danger pour notre planète dès la fabrication des composants des tampons et serviettes jetables
Mais l’impact écologique des produits menstruels non-réutilisables ne commence malheureusement pas lorsqu’ils deviennent des déchets. En effet, la production des fibres synthétiques, que l’on trouve dans un grand nombre de tampons et serviettes hygiéniques, est à la fois énergivore et polluante.
Rappelons que la composition exacte des protections hygiéniques à usage unique n’est pas toujours précisée par les fabricants de ces produits, la réglementation étant peu stricte dans ce domaine (un décret serait en projet pour obtenir plus de transparence concernant les produits utilisés).
Enfin, que dire de l’impact environnemental de la production de plastique servant d’emballage au paquet, d’emballage individuel au produit ou d’applicateur… Ce packaging mettra aussi des siècles à se dégrader à la surface de la Terre s’il n’est pas recyclé.
Le coton, un matériau aberrant pour une protection féminine non-réutilisable
Une grande partie des protections périodiques jetables non-bio sont fabriquées à partir de coton conventionnel cultivé avec de nombreux pesticides. 25% des volumes d’insecticides utilisés dans le monde servent à la culture de celui-ci et certains d’entre eux sont même classés par l’OMS dans les catégories « hautement dangereux » ou « extrêmement dangereux » (source FAO).
Pour n’en citer qu’un, on peut évoquer le diéthion, substance hautement toxique, interdite en Europe depuis longtemps et utilisée en Inde, présente dans une grande partie des protections intimes non-réutilisables. Les conséquences écologiques de ces produits toxiques pour l’homme comme pour la faune et la flore sont dramatiques : dégradation des sols, érosion, contamination de l’eau, etc…
Mais ce n’est pas tout... Cultiver de manière intensive le coton, 3ème plante d’irrigation la plus gourmande en eau au monde, pour fabriquer un produit jetable à usage unique est simplement impensable aujourd’hui. C’est un gaspillage éhonté quand on sait qu’une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à l’eau potable.
Des protections périodiques réutilisables pour soigner autant notre intimité que notre environnement
Les protections féminines jetables en coton labellisé bio présentent des avantages concernant leurs procédés de fabrication et les problèmes de toxicité. Mais elles ne sont néanmoins pas une solution face à la question de l’important volume de déchets qu’elles génèrent. Il est donc temps de changer nos habitudes hygiéniques, car nos ressources naturelles ne sont pas éternelles.
C’est pourquoi Bertyne a choisi de s’engager dans un mode de protection durable. Il est évident qu’opter pour une culotte menstruelle lavable génère moins de pollution pour notre planète qu’un produit non-réutilisable. Bertyne invite ainsi aujourd’hui les femmes à une consommation plus responsable, jusque dans leurs culottes, en aspirant à un monde Zéro déchet - ou presque.
]]>Manquer les cours de natation pendant ses menstruations représente une aubaine pour certaines, tandis que d’autres enragent d’être privées d’une activité qu’elles adorent. Aller à la piscine avec ses règles présente quelques contraintes. Avec un minimum d’organisation et une bonne hygiène, vous baigner, nager ou tout simplement vous prélasser dans l’eau pendant vos menstruations devient possible. Bertyne vous donne quelques conseils pour barboter sereinement, même les jours de flux abondant.
La première question qu’une jeune femme se pose lorsqu’elle a ses premières règles est de savoir si elle peut aller à la plage ou à la piscine avec ses règles. Cours de natation au collège, week-end entre amis en bord de mer ou encore passion pour les sports aquatiques représentent autant d’occasions de se mouiller.
La réponse est oui, bien sûr ! Lorsque vous avez vos règles, votre vie ne s’arrête pas. Les sportives de haut niveau ne manquent pas une compétition, car elles sont indisposées. Toutefois, un minimum de précaution et d’organisation est nécessaire.
Vous utiliserez des protections hygiéniques adaptées à la situation et à votre flux pour éviter les fuites et surtout de vivre une mauvaise expérience très gênante !
Deuxième chose, la vie n’est pas un marathon, enfin pas tout le temps. Si vous vous sentez lourde, fatiguée, voire nauséeuse, mieux vaut vous abstenir d’aller barboter pendant quelques jours. Les activités aquatiques demandent beaucoup d’énergie. Si vous en manquez avant même de commencer, vous risquez de vraiment vous épuiser.
A contrario, le pouvoir apaisant de l’eau peut également vous aider à vous détendre et à estomper vos douleurs menstruelles. Nager représente une activité douce si vous refusez de rester inactive pendant vos règles.
Le mieux consiste à vous écouter et à ne pas forcer si vous n’avez pas envie. Avec le temps, vous apprendrez à connaître votre corps et vous saurez instinctivement si aller à la piscine pendant vos règles vous convient ou non.
Votre ressenti peut varier d’un mois à l’autre, et aussi tout au long de votre vie de femme.
Vous connaissez le pouvoir absorbant d’une protection hygiénique externe, telle qu’une serviette hygiénique ou une culotte de règles classique. Si vous allez dans l’eau avec, vous risquez de vivre une mauvaise expérience, car elles vont se remplir d’eau et ne seront plus capables de retenir votre flux. C’est la fuite assurée et une situation très déplaisante à assumer.
De plus, même si votre flux est très faible, se déplacer dans l’eau avec une protection hygiénique gorgée d’eau n’est vraiment pas confortable.
Toutefois, si vous allez dans une piscine extérieure avec vos règles et que vous passez un certain temps à bronzer au bord de l’eau, vous pouvez porter une culotte de règles pendant ces moments de détente. Votre santé et votre confort seront préservés. Aller à la piscine ne veut pas toujours dire se baigner.
De même, si vous souhaitez juste profiter les pieds dans l’eau au bord de la piscine, une protection hygiénique externe réutilisable suffira. Si vous vous rendez à la piscine avec des enfants en bas âge, ils seront ravis que vous passiez la majeure partie de votre temps à côté de la pataugeoire à jouer avec eux !
Des maillots de bain menstruels apparaissent sur le marché, mais leur capacité d’absorption est restreinte pour le moment.
Cela signifie que vous pouvez les porter en début ou en fin de flux, surtout pour vous rassurer. Ils conviennent également parfaitement si vous craignez que vos règles ne commencent au moment où vous serez en train de barboter. Il s’agit ainsi davantage d’une protection préventive.
Vous ne pouvez pas aller nager uniquement avec un maillot de bain menstruel pour flux faible, sans risquer une fuite, si votre flux est abondant.
Au plus fort de votre menstruation, il sera indispensable de compléter le port du maillot de bain menstruel par un tampon ou une coupe menstruelle. L’intérêt semble ainsi relativement restreint et d’un point de vue écologique, le double emploi manque un peu de cohérence.
Le maillot de bain menstruel deviendrait réellement incontournable s’il présentait le pouvoir d’absorption d’une culotte menstruelle tout en restant étanche. Affaire à suivre !
Pour aller à la piscine avec ses règles, mieux vaut prévoir une protection hygiénique interne, telle qu’un tampon ou une coupe menstruelle. Si vous n’êtes pas habituée à ces dispositifs hygiéniques, testez-les avant chez vous pendant quelques heures pour juger du confort. Vous ne devez pas les sentir quand vous bougez ni ressentir une douleur ou une gêne.
La coupe menstruelle présente l’avantage d’être écologique puisque réutilisable. Elle est parfaite si votre flux est abondant. Vous pouvez profiter des bienfaits de la piscine sereinement.
Si vous privilégiez l’environnement, le tampon ne vous apportera pas satisfaction, puisqu’il est à usage unique.
Quoi qu’il en soit, les dispositifs internes de rétention des règles présentent des risques pour la santé. Pour ne pas déclencher un syndrome du choc toxique, quelques précautions s’imposent. Même si votre journée piscine ou bord de mer vous enchante, ne les négligez pas !
Que peut-il vous arriver de gênant ou de dangereux à la piscine quand vous avez vos règles ?
Si vous utilisez un tampon et craignez que la ficelle dépasse, prenez soin de la conserver au niveau de vos lèvres. Elle ne sortira pas et personne ne se rendra compte que vous avez vos règles.
Veillez à prendre quelques précautions d’hygiène quand vous allez à la piscine pendant vos menstruations :
La chaleur et l’humidité d’une piscine contribuent au développement des bactéries. Prendre des mesures élémentaires pour votre hygiène intime s’impose pour éviter toute infection, notamment des mycoses et la plus redoutée qui est le choc toxique.
Nous y avons toutes pensé un jour : « Et si je tentais le coup d’aller à la piscine avec mes règles sans protection hygiénique ? ».
La croyance autour des règles qui veut que les règles s’arrêtent quand vous êtes dans l’eau est totalement fausse ! Toutefois, la pression de l’eau exercée sur votre corps pendant que vous vous baignez empêche effectivement le sang de couler. Vous observez le même phénomène dans votre bain.
Les règles ne sont pas sales, mais aucune d’entre nous n’a envie d’avoir un accident dans une piscine, qu’elle soit bondée ou presque déserte. Tentez plutôt l’expérience à la plage où vous passerez davantage inaperçue en cas de fuite.
Ainsi, quand vous êtes dans l’eau, vos règles ne posent aucun problème, attention seulement à la sortie. C’est à ce moment que votre vagin retrouve un environnement habituel sans pression et que le sang accumulé s’écoule, souvent rapidement…
Se baigner avec ses règles sans tampon ni cup nécessite de bien connaître son corps, notamment son fonctionnement à la sortie de l’eau. Si vous savez par expérience que dès que vous quittez le bassin, vous sentez du sang couler abondamment, vous devrez réagir vite et rapidement vous rendre aux toilettes !
Les femmes qui pratiquent le flux instinctif libre peuvent s’y risquer avec plus de chance de réussite que les autres.
Cette solution zéro déchet pour aller à la piscine avec ses règles dépend de votre confiance en vous et de votre capacité à gérer votre corps.
Vous pouvez vous entraîner à la maison, dans votre bain, même si le contexte est légèrement différent. L’idéal consiste à faire des tentatives en piscine les jours où votre flux est réduit. Moins stressée, l’expérience sera sans aucun doute plus concluante.
Aucune contre-indication médicale n’existe quand vous avez vos règles, sauf avis médical contraire.
Vos menstruations durent quelques jours. Si pendant cette période vous n’avez pas envie de vous organiser pour pouvoir nager ou aller à la piscine, écoutez-vous.
Toutefois, si vous pratiquez la natation ou une activité aquatique chaque semaine, voire que vous faites des compétitions, il est important que vous trouviez des solutions pour ne pas vous pénaliser chaque mois. Essayez différentes solutions pour définir celle qui vous convient le mieux. Pensez à demander à vos amies sportives comment elles s’organisent. Elles seront de bons conseils et pourront vous aider en cas de souci.
La natation fait partie des activités sportives préconisées pour réduire le stress et les douleurs menstruelles. Plaisir ou contrainte, Bertyne vous encourage à privilégier les bénéfices de l’eau sur votre santé, votre humeur et votre état général, plutôt que de vous angoisser pour d’éventuelles fuites. Vivez sereinement votre quotidien de femmes avec une protection adaptée.]]>
Vous ressentez régulièrement des démangeaisons au niveau de vos parties intimes. Vous vous lavez régulièrement, mais malgré tout vous n’avez pas réellement l’impression d’être propre.
L’hygiène intime féminine répond à quelques bonnes pratiques pour vous assurer une flore vaginale préservée et un sentiment de fraicheur constant. Bertyne vous explique comment procéder à un nettoyage en douceur de la zone autour de votre périnée tout en prenant des habitudes de vie pour un confort optimal au quotidien.
Le terme de toilette intime correspond au nettoyage de la zone du corps située au niveau du périnée. L’hygiène intime de la femme concerne :
De façon naturelle, une substance blanchâtre est présente sur les petites lèvres de la vulve. Ce n’est pas de la saleté, mais justement une substance protectrice. Appelée smegma, elle se compose de sécrétions et de cellules mortes.
L’hygiène intime féminine passe par la connaissance des bonnes pratiques indispensables à un nettoyage respectueux de la flore vaginale et de l’épiderme de cette partie fragile du corps.
Ce nettoyage intime permet de prévenir les infections au niveau des organes génitaux et de limiter les odeurs qui peuvent naturellement se développer.
Au sein du vagin vit ce que l’on nomme la flore vaginale. Il s’agit d’un ensemble de micro-organismes, notamment des bactéries, bonnes pour la santé, mais aussi parfois mauvaises, qui vivent en symbiose.
Une hygiène intime adaptée ambitionne de conserver la zone génitale propre sans rompre l’équilibre de la flore vaginale.
En effet, à l’instar des bactéries présentes naturellement dans l’intestin, votre flore vaginale protège votre vagin des infections (mycose, IST, etc.) et des agressions extérieures, telle qu’une mauvaise hygiène intime justement.
Les lactobacilles sont les bactéries les plus actives dans le vagin. Elles bloquent l’entrée des contaminants et luttent notamment contre les bactéries pathogènes, grâce à la formation de peroxyde d’hydrogène. Lorsqu’une contamination de faible envergure a lieu, ces bactéries dégradent les agents pathogènes qui en sont responsables, à la manière des globules blancs qui vous gardent en bonne santé quand un virus se propage.
Les bonnes bactéries produisent aussi de l’acide lactique qui assure le maintien du pH vaginal.
Il n’est pas toujours évident de savoir instinctivement ce qui est bon ou pas pour la flore vaginale. Un exemple simple concerne le choix d’un nettoyant adapté à la zone intime.
Le pH de la peau est différent de celui de la zone génitale. La peau présente un pH quasiment neutre proche de 7, tandis que la flore vaginale est plus acide, proche de 4. Si vous utilisez votre gel douche habituel pour votre toilette intime, vous soumettez vos parties génitales à une agression.
Voici une liste relativement exhaustive des mauvaises pratiques en ce qui concerne l’hygiène intime chez la femme :
Cet inventaire ne doit pas vous alarmer.
La flore vaginale ne se déséquilibre pas en quelques heures, car vous avez utilisé du papier toilette parfumé ou quand votre jean préféré vous serre un peu !
Toutefois, pour une bonne hygiène intime féminine qui vous permettra de rester en bonne santé, faites de ces habitudes des exceptions.
L’hygiène intime féminine ne se limite pas à une liste d’interdictions. De nombreuses bonnes pratiques préserveront vos muqueuses et votre flore vaginale en équilibre.
À noter qu’une bonne hygiène intime aidera votre corps à lutter plus efficacement si vous deviez être confrontée à un agent pathogène.
Voici quelques pratiques pour une bonne hygiène intime féminine qui doivent faire partie de votre quotidien :
Vous savez maintenant comment procéder pour réaliser une toilette intime féminine adaptée et quelles habitudes quotidiennes sont à prendre pour préserver votre flore vaginale.
En période de règles, la toilette intime féminine ne change pas.
Procéder de la même manière à une toilette quotidienne, voire maximum deux, si vos règles sont particulièrement abondantes ou si vous avez réellement besoin de vous rafraichir.
Pour garder une bonne hygiène intime pendant les menstruations, changez régulièrement de protections hygiéniques. Si vous utilisez des protections jetables, comme des serviettes ou des tampons, pensez à les changer tous les trois ou quatre heures.
Vous craignez peut-être que de mauvaises odeurs se dégagent pendant vos règles. C’est légitime, mais n’utilisez pas de protections périodes parfumées qui agressent la flore vaginale.
L’idéal consiste à investir dans des protections hygiéniques durables, comme des serviettes réutilisables ou une culotte de règles qui répond à tous les critères d’une bonne hygiène intime.
En coton bio, douce et confortable, une culotte de règles s’utilise comme n’importe quels autres sous-vêtements. Elle vous garantit de rester au sec et sans odeurs pendant 12 heures grâce à son fort pouvoir absorbant (équivalent à 5 tampons). Sa manière naturelle préserve votre flore vaginale et vous assure une période de menstruation plus agréable et écologique.
Sujette à des infections urinaires à répétition, vous vous demandez si une meilleure hygiène intime pourrait vous en prémunir. Malheureusement, la réponse est non, tout comme vous laver les mains, garder vos distances avec les personnes qui toussent ou prendre des complémentaires alimentaires pour stimuler votre système immunitaire ne vous préserveront pas toujours d’un bon rhume pendant l’hiver !
Une bonne hygiène intime s’apparente à une bonne hygiène de vie. Elle est indispensable, mais ne résout pas tout.
Les facteurs hormonaux peuvent modifier votre flore vaginale. Puberté, menstruations, grossesses et ménopause représentent autant de phases dans la vie d’une femme qui viennent bouleverser son équilibre intime.
La prise de médicaments peut également perturber la composition de votre vagin, c’est notamment le cas des antibiotiques dont les effets sur les intestins et le vagin nécessitent d’y recourir en dernière solution.
D’autres facteurs peuvent interférer avec votre hygiène intime, tels que les relations sexuelles, le tabac, le temps passé à la piscine ou au sauna ou encore le stress et la fatigue.
Dès ce soir, appliquez au moins deux ou trois conseils de cet article si vous ressentez le besoin d’améliorer votre hygiène intime. Bertyne vous guide dans votre vie de femme pour un plus grand bien-être quotidien et une santé à toute épreuve pour profiter pleinement de toutes les belles choses de la vie. Prenez soin de vous !
]]>Penser au suicide chaque mois, souffrir d’hypersensibilité de façon cyclique ou encore être sujette à des insomnies plusieurs jours avant vos menstruations sont autant de symptômes qui doivent vous alerter. Le trouble dysphorique prémenstruel touche entre 3 et 8 % des femmes réglées. Cette forme sévère du syndrome prémenstruel génère un profond mal-être chez les femmes qui en souffrent. Bertyne vous explique en quoi consiste le TDPM et comment l’apprivoiser pour vivre avec.
Le trouble dysphorique prémenstruel, également appelé TDPM, correspond à une forme beaucoup plus prononcée du syndrome prémenstruel, SPM, que connaissent bien la plupart des femmes.
Généralement, le TDPM apparaît vers l’âge de 30 à 35 ans et peut durer jusqu’à la ménopause. Il disparaît pendant une grossesse.
Plus précisément, le TDPM se ressent au moment de la phase lutéale du cycle féminin. La phase lutéale commence à partir de l’ovulation, dure environ 14 jours, jusqu’à l’arrivée des règles. C’est la période de fécondité du cycle menstruel.
Durant la période folliculaire, comprise entre le 1er jour des règles et l’ovulation, les symptômes caractéristiques du trouble dysphorique prémenstruel disparaissent.
Le syndrome prémenstruel peut être géré par la plupart d’entre nous par la prise de paracétamol, la réalisation de séances de relaxation ou une alimentation plus adéquate pendant cette période. En revanche, le TDPM représente une véritable souffrance qui bouleverse le quotidien.
Vous avez peut-être déjà été confronté à la traditionnelle remarque : « Mais tu as tes règles ou quoi ? », alors même que vous étiez un peu énervée. Avec le TDPM, il serait déplacé de dire que la question prend tout son sens, mais les symptômes peuvent être si forts, violents et surtout observables par tous qu’elle en deviendrait presque légitime.
Les symptômes suivants s’observent durant le syndrome prémenstruel :
Une femme peut souffrir d’un ou de plusieurs de ces signes caractéristiques de l’arrivée des règles. Certaines n’en ressentiront aucun.
Le TDPM correspond à un syndrome prémenstruel amplifié à l’extrême. Les symptômes ressemblent à ceux du SPM, notamment en ce qui concerne l’aspect psychologique et émotionnel :
Toutefois, le TDPM ne met pas en évidence une intensification importante des symptômes physiques et des douleurs, comme ça peut être le cas avec une endométriose.
Le TDPM n’entraîne pas de variation dans la durée des menstruations ou leur volume. Afin de ressentir un plus grand bien-être et de prendre soin de votre corps et de votre santé, l’utilisation de protection hygiénique durable s’impose. Une culotte de règle douce, confortable et sûre vous aidera à penser moins souvent à votre cycle et aux troubles qui l’accompagnent.
Le TDPM, comme le syndrome prémenstruel, ne se manifeste pas toujours avec la même intensité. Pour les femmes qui en souffrent, un mois qui se passe relativement bien représente chaque fois une victoire et un espoir de sortir de ce cycle infernal.
Le trouble dysphorique prémenstruel surprend aussi par la rapidité de son apparition, rendant la recherche de solutions d’autant plus difficile. En quelques heures, une personne stable émotionnellement peut sombrer dans un état de dépression grave. Le SPM est beaucoup plus progressif et ne dure que quelques jours.
Avec un TDPM qui se manifeste la moitié du mois, la vie des femmes qui en sont atteintes est particulièrement perturbée. Il peut être à l’origine d’un isolement social et de problèmes au travail. Les relations peuvent également se compliquer sur le plan familial. L’entourage souffre beaucoup de cette situation. Imaginez que vous craignez chaque mois que votre partenaire se suicide alors que tout va bien dans votre vie commune.
Les études scientifiques sur l’analyse des causes et des facteurs déclencheurs du TDPM en sont encore à leurs balbutiements.
Le TDPM est lié sans aucun doute à une variation hormonale. Toutefois, les personnes qui en souffrent présentent des taux hormonaux qui ne permettent pas de les différencier des sujets non atteints.
Ainsi, les scientifiques supposent que c’est davantage la vulnérabilité du système nerveux aux variations hormonales qui est en cause. De la même manière qu’en réaction à un virus, certains seront alités une semaine alors que d’autres ne ressentiront aucun effet, la science ne peut pas expliquer avec certitude ces différences.
Les psychologues qui se penchent sur la question du syndrome dysphorique prémenstruel émettent l’hypothèse qu’une forte exposition au stress, ainsi qu’un lourd passé psychologique, peut entraîner le déclenchement du TDPM.
Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, DSM-5, ouvrage de référence en psychiatrie, considère depuis 2013 le TDPM comme un trouble de l’humeur.
De là à affirmer qu’il s’agit d’une maladie mentale, le fossé est large. Le TDPM relève d’un problème neuroendocrinien selon Richard Bergeron, psychiatre québécois, actif dans la recherche d’explications pour comprendre le trouble dysphorique prémenstruel.
Toutefois, la reconnaissance de ce problème qui affecte les femmes menstruées permet un premier pas vers la prise en compte des difficultés occasionnées dans leur quotidien.
Reconnaître et accepter représente des étapes indispensables pour apporter un traitement adapté.
Une bonne hygiène de vie avec un régime alimentaire équilibré, une activité physique régulière, des nuits de sommeil complètes et peu de stress contribuent à réduire la plupart des maux. Toutefois, cela ne suffit pas à supprimer un TDPM.
Les thérapies cognitives et comportementales apprennent aux patientes à gérer leurs émotions et leurs réactions. Elles aident peu lorsque des émotions très intenses et rapides surviennent.
La baisse de la sérotonine, l’hormone régulatrice du sentiment de bien-être, pourrait être en cause. La prise de suppléments hormonaux, progestérone, œstrogène, etc. ne donne pas de résultats concluants.
Toutefois, un contraceptif oral à base de drospirenone contenant un faible taux d’œstrogène parvient à baisser l’intensité des crises chez certaines femmes.
Les cas les plus graves peuvent nécessiter l’injection d’hormones afin de créer une situation de ménopause temporaire.
Les antidépresseurs faiblement dosés contenant un inhibiteur de la recapture de la sérotonine ou de la noradrénaline, tels que le Prozac, ont fait leurs preuves.
Ils sont à prendre pendant la phase lutéale et donnent des résultats sous 24 à 48 H. Leur prise doit se limiter à la période de trouble dysphorique prémenstruel.
Ils ne représentent toutefois pas une solution à long terme
Quand les médicaments ne donnent aucun résultat ou que des effets secondaires apparaissent, la chirurgie de retrait des ovaires correspond à l’ultime mesure envisageable.
L’utérus est souvent retiré conjointement et la situation de ménopause qui se met en place doit être traitée par la prise d’œstrogènes.
Comme vous le comprendrez aisément, aucune solution efficace, durable et sans conséquences néfastes sur la santé générale n’existe pour soulager le TDPM.
À l’instar de l’endométriose et de tous les symptômes qui affectent les femmes pendant leur période de fécondité, la prise de conscience constitue le premier pas vers une plus grande considération des problèmes rencontrés. Des solutions pourront ensuite peu à peu se dessiner.
Sensibiliser les gynécologues, autant que les médecins généralistes et les psychologues, s’impose pour une meilleure prise en charge des patientes.
La puissance d’Internet permet à de nombreuses femmes souffrant de TDPM de s’informer, d’instruire leur entourage et de trouver des stratégies pour vivre mieux leurs menstruations et se sentir moins seules.
Parmi les comptes Instagram les plus suivis sur le trouble dysphorique prémenstruel, on retrouve :
Le trouble dysphorique prémenstruel doit être pris au sérieux pour permettre à celles qui en souffrent de mieux vivre leur quotidien.
Bertyne vous accompagne dans votre vie de femme, aussi bien dans les bons moments que les plus difficiles. Prenez soin de vous, car votre corps et votre santé sont précieux. Ils nécessitent toute votre attention et votre indulgence.
]]>Jeune maman, vous allaitez bébé depuis quelques semaines et vous ne savez pas si les saignements constatés sont des menstruations ou non. Vous êtes perdue face à des termes comme les lochies, le petit retour de couche et le vrai retour de couche. Allaiter bébé influence en effet la durée de certains saignements post-partum, mais règles et allaitement sont liés plus spécifiquement par la production d’une hormone (oui, encore !) : la prolactine. Bertyne vous explique en détail à quoi vous attendre concernant vos règles si vous nourrissez bébé au sein.
En post-partum, différents types de pertes sanguines surviennent qu’il est important de différencier :
L’allaitement représente un nouveau bouleversement pour votre corps qui influence ces différents saignements.
Les lochies et le retour de couche ont lieu que vous allaitiez ou pas, mais le retour de couche est quant à lui retardé.
Pour vivre en toute confiance cette période, utiliser une culotte de règles vous offre un véritable confort. Votre corps a peut-être été malmené par un accouchement compliqué ou vous souffrez de la douleur qui suit une césarienne. Une culotte douce, respectueuse de votre peau et qui vous assure une protection à toute épreuve rendra votre quotidien plus facile.
Les écoulements vulvaires que sont les lochies correspondent au sang issu de la plaie créée lors de la libération du placenta dans l’utérus.
Si vous avez accouché par voie basse, avec ou sans péridurale, des contractions fortes peuvent encore être ressenties après la naissance de votre bébé. Elles permettent l’évacuation du placenta. Le terme de tranchées désigne ces crampes utérines. En cas d’accouchement par césarienne, vous ne ressentirez pas de contractions, mais les pertes des lochies seront similaires.
L’expulsion du placenta est indispensable pour que votre utérus puisse ensuite peu à peu retrouver sa taille.
Quand les saignements des lochies cessent, la plaie dans votre utérus est cicatrisée.
Ne confondez pas lochies et règles. Les règles et l’allaitement sont liés par la production de l’hormone prolactine alors que les lochies ne le sont pas.
Toutefois, les lochies sont plus vite évacuées chez les femmes qui allaitent. L’allaitement contribue à la production d’ocytocine, cette hormone impliquée dans les contractions utérines. Ainsi, vous perdrez les mêmes volumes de sang, mais plus rapidement.
Vous avez accouché il y a quelques semaines et il vous semble que les saignements sont ininterrompus depuis l’arrivée de votre bébé. C’est en effet possible.
Les pertes de lochies peuvent durer deux semaines, tandis que le petit retour de couche survient lui aussi deux à trois semaines après l’accouchement.
Identifier le petit retour de couche n’est pas évident. Si vous êtes attentive, vous constaterez peut-être que les pertes sanguines des lochies ont diminué, mais que subitement des saignements abondants apparaissent pendant quelques heures à 48 h, c’est le petit retour de couche.
À nouveau, ces saignements normaux peuvent arriver plus rapidement chez la mère qui allaite du fait de la production d’ocytocine.
Si le sexe pendant la grossesse ne souffre d'aucune contre-indication tant que vous vous portez bien, tout comme le sexe pendant les règles et l’allaitement, il n’en est pas de même pendant les lochies. En effet, votre utérus est en cicatrisation et des rapports sexuels peuvent provoquer des infections qui nuiraient durablement à votre santé.
L’ocytocine est également appelée hormone de l’amour ou de l’attachement. Lorsque vous avez vu votre bébé pour la première fois, une forte et rapide production d’ocytocine s’est déclenchée.
D’un point de vue scientifique, elle permet réellement d’expliquer cet amour inconditionnel que vous avez accordé à votre bébé dès les premières secondes (parce que c’est le plus beau aussi, mais cela n’est pas prouvé scientifiquement…).
L’ocytocine a ainsi cette fonction émotionnelle. Elle est extrêmement bénéfique puisqu’elle vous apporte un réel bien-être, indispensable après le stress et la fatigue de l’accouchement et des premiers jours avec bébé.
L’ocytocine joue un rôle dans les contractions utérines. Elle est produite en très grande quantité quelques heures avant l’accouchement.
Elle intervient aussi dans l’expulsion du lait lors de l’allaitement.
Lorsque votre bébé commence à téter votre sein, cela enclenche la production d’ocytocine. Ainsi, le lait peut sortir et votre utérus se contracte.
C’est pour cette raison que les femmes allaitantes reconnaissent avoir des pertes de sang plus abondantes durant les périodes d’allaitement et juste après.
Mais les règles et l’allaitement sont liés alors ? Eh non, car à nouveau, il s’agit des pertes des lochies et de celle du petit retour de couche.
Les règles ne réapparaissent généralement pas avant la fin de l’allaitement, dans le cas d’un allaitement exclusif, à cause d’une autre hormone : la prolactine.
Parmi les mythes que l’on peut rencontrer sur les règles et l’accouchement, l’ocytocine a fait parler d’elle dans les années 80.
L’ocytocine a été couramment injectée par perfusion pour déclencher le travail. Or, il est maintenant avéré que la prise d’ocytocine permet d’accélérer le travail lorsqu’il a déjà commencé, mais qu’un ralentissement des contractions peut mettre en danger le bébé et la maman. Par contre, tant que le travail n’a pas commencé, l’ocytocine par perfusion n’a aucun effet !
La prolactine est l’hormone indispensable à la production de lait maternel. Le processus de lactation se met naturellement en route dès la naissance, mais la synthèse de prolactine est favorisée par la mise au sein répétée du bébé.
La prolactine a un rôle inhibiteur de l’ovulation. C’est pour cette raison que lorsque sa production est maintenue à un taux suffisant, le retour de couche n’a pas lieu.
Règles et allaitement sont ainsi liés par cette hormone.
Une croyance relativement dangereuse veut que tant qu’une femme allaite, elle ne puisse pas tomber enceinte. Il est courant d’attribuer à l’allaitement un rôle contraceptif.
Toutefois, cette affirmation est vraie sous certaines conditions assez strictes qui ne permettent pas de se fier à l’allaitement pour sa contraception :
Votre retour de couche est survenu malgré l’allaitement de votre bébé. C’est totalement possible et normal, puisque l’ovulation dépend en partie du taux de prolactine dans votre corps.
Si ce taux diminue en dessous d’un certain seuil, l’ovulation a lieu et vous avez vos règles.
Même si vous n’allaitez pas exclusivement votre bébé au sein, un taux de prolactine faible est toujours présent dans votre corps. Il se peut ainsi que vos règles soient irrégulières pendant l’allaitement et jusqu’au sevrage de votre enfant.
Vous n’avez pas à vous inquiéter. Toutefois, si vous constatez des saignements très abondants ou douloureux, ou tout simplement si un syndrome prémenstruel quelconque vous alerte, consultez sans attendre votre gynécologue.
Les mois qui suivent un accouchement représentent à nouveau un important bouleversement pour le corps qui tente de retrouver son état habituel. Une visite chez le gynécologue est recommandée un mois après l’accouchement, puis généralement six mois après. C’est également l’occasion de parler du choix d’un contraceptif.
Le fonctionnement du corps humain dépend d’un équilibre fragile entre la production de différentes hormones.
Il y a donc un risque de tomber enceinte aussi bien pendant les règles en temps normal que pendant les règles et l’allaitement.
Seul un moyen contraceptif reconnu peut vous protéger d’une grossesse non souhaitée. Votre gynécologue pourra vous conseiller sur la méthode contraceptive la plus adaptée.
Si vous allaitez, pourquoi ne pas opter pour un contraceptif masculin ? Ainsi, vous avez l’assurance que cela ne nuit pas à la lactation. Vous pourrez en changer quand votre bébé sera sevré.
Bertyne vous accompagne dans votre quotidien et aussi dans les grands bouleversements de votre vie de femme. La naissance, l’allaitement et les pertes de sang qui vont avec font partie du cycle naturel de la vie. En utilisant des protections hygiéniques durables, vous contribuez à préserver votre santé et à réduire votre empreinte environnementale pour offrir à votre enfant un monde plus durable.
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Vous venez de soulever un carton plutôt lourd lorsque vous ressentez quelques gouttes d’urine s’échapper. Un peu honteuse, vous vous rendez rapidement aux toilettes pour constater les dégâts. Les fuites urinaires touchent une 1 femme de moins de 30 ans sur 5 et la moitié des femmes de plus de 70 ans. Les hommes sont concernés aussi. Bertyne vous explique en quoi consiste l’incontinence urinaire et comment résoudre ce problème souvent source d’une gêne intense.
Les fuites urinaires, également dénommées incontinence urinaire, correspondent à une perte involontaire d’urine par l’urètre. Cette perte non souhaitée des urines peut survenir à n’importe quel moment du jour comme de la nuit.
Les fuites urinaires concernent les femmes, mais aussi les hommes. Elles représentent une cause d’isolement de crainte que l’entourage découvre ce trouble d’incontinence. Des problèmes de stress et de fatigue peuvent se déclencher, car les fuites urinaires nocturnes réveillent les personnes qui en souffrent.
Les causes de fuites urinaires sont nombreuses et ont tendance à augmenter avec l’âge. Une bonne hygiène de vie et une activité physique régulière contribuent à diminuer ce risque.
En parallèle à la recherche de solutions pour résoudre un souci de fuites urinaires, porter une protection hygiénique durable permet de mieux vivre ce désagrément et de se sentir à l’aise même en cas d’accident.
L’incontinence urinaire, au même titre que les règles, ne doit plus être un sujet tabou. Si en parler avec vos proches peut être exclu, consulter un médecin s’avère indispensable pour trouver un traitement efficace et durable. Selon la cause de vos fuites urinaires, le problème peut en effet être rapidement traité.
Les fuites urinaires causées par l’effort concernent 40 % des personnes atteintes d’incontinence urinaire. Elles peuvent survenir à tout âge à cause d’une mauvaise musculature pelvienne.
L’incontinence d’effort apparaît sans qu’un besoin d’uriner soit ressenti. Souvent, des urines s’échappent lors du soulèvement d’un poids important, lors d’un saut, d’une activité sportive ou plus simplement lors d’un fou rire ou d’une quinte de toux.
À l’inverse de l’incontinence d’effort, les fuites urinaires par hyperactivité de la vessie sont précédées d’une envie pressante d’aller aux toilettes, sans sensation progressive.
Elle peut alors survenir la nuit ou au repos.
Ces fuites urinaires par impériosité ne concernent qu’une personne sur dix. Elles sont souvent liées à une infection urinaire qui peut se soigner aisément.
Cette forme d’incontinence est la plus fréquente, avec 50% des cas, car les fuites urinaires mixtes combinent fuites urinaires d’effort et d’impériosité.
Ces fuites urinaires peuvent toucher toute la population, y compris certains adolescents et jeunes adultes.
L’énurésie nocturne, ou « pipi au lit », survient la nuit pendant le sommeil sans que la personne se réveille.
Attention, la miction par regorgement ne fait pas partie des fuites urinaires. Elle se caractérise au contraire par une vessie très pleine.
Si la personne dont la vessie est « pleine à craquer » doit encore attendre, un goutte à goutte survient pour évacuer le trop-plein.
En situation normale, la vessie se remplit progressivement de l’urine produite par les reins. L’envie d’uriner apparaît au-dessus d’un certain volume de remplissage.
Pendant ce temps, le sphincter, l’urètre et les muscles du périnée se contractent involontairement pour empêcher l’urine de couler. Au moment d’uriner, les muscles se relâchent et le liquide peut s’écouler.
Ce n’est pas le cas en situation d’incontinence.
Contracter volontairement le sphincter et le périnée pendant la miction pour stopper les urines constitue un exercice classique de renforcement et de lutte contre l’incontinence urinaire.
Lorsque vous avez très fortement envie d’uriner et que vous peinez à vous retenir, cela ne traduit pas un problème de fuite urinaire. Il est normal qu’à un certain volume d’urine dans la vessie, vous n’en puissiez plus !
Les pertes blanches font partie du fonctionnement du vagin. Elles le lubrifient, le nettoient et le protègent des infections.
Selon la période de votre cycle menstruel, elles peuvent être plus ou moins abondantes et parfois même absentes. Elles sont généralement glaireuses et blanches, mais leur texture ou couleur peut varier.
Faire la différence entre fuites urinaires et pertes blanches est assez facile. Les pertes blanches présentent une certaine périodicité. Les fuites urinaires sont plus fréquentes et surviennent à n’importe quel moment de votre cycle.
En cas de doute, vous pouvez toutefois consulter votre généraliste ou votre gynécologue.
30 % des femmes enceintes seraient concernées par des fuites urinaires pendant la grossesse. Cela s’explique très simplement par le fait que le futur bébé occupe de plus en plus de place.
Les fuites urinaires peuvent survenir dès le début de la grossesse, car l’hormone HCG fortement produite dans les premières semaines de gestation accroit la pression sanguine et la sensibilité de la vessie.
Ne confondez pas fuites urinaires et pertes blanches. Elles aussi sont plus abondantes en début de grossesse. Elles sont dues à l’élimination des cellules à travers les pertes blanches avant d’être renouvelées.
Les organes sont mis à rude épreuve et l’espace disponible pour la vessie se réduit. Vous urinez peu et fréquemment, mais c’est normal. Vous constaterez même que selon la position prise par le fœtus, l’envie d’uriner s’intensifie encore.
Même si cela ne doit pas vous inquiéter, restez attentive. Si votre périnée est trop fortement sollicité pendant la grossesse, vous pourriez souffrir de fuites urinaires après la naissance de votre enfant.
Parlez-en avec votre gynécologue ou votre sage-femme qui vous conseillera des exercices de rééducation périnéale et pelvienne aussi bien pendant la grossesse qu’après. Ces exercices ne nuisent pas à votre bébé.
De nombreuses femmes ont un périnée trop faiblement musclé, souvent à cause d’un mode de vie trop sédentaire. Elles le découvrent pendant leur grossesse.
Muscler votre périnée facilitera votre accouchement et vous préservera des fuites urinaires post-partum.
Comme vous l’aurez compris, les fuites urinaires touchent toute la population :
Plusieurs traitements permettent de soigner un trouble d’incontinence urinaire. Voici quelques remèdes du plus simple au plus lourd.
Avant d’envisager la prise de médicaments à vie ou une intervention chirurgicale, commencez par améliorer votre hygiène de vie :
Si vous souhaitez vous entraîner seule, découvrez les exercices de Kegel qui donnent de bons résultats avec une pratique régulière.
Si une bonne hygiène de vie ne suffit pas à stopper vos fuites urinaires, des médicaments types antispasmodiques peuvent être prescrits. Ils agissent sur le tonus de la vessie. Ils favorisent parfois l’apparition d’effets secondaires comme une sécheresse buccale ou une constipation.
Votre médecin vous conseillera dans le choix d’un traitement adapté.
Si vos fuites urinaires apparaissent à la ménopause, elles peuvent être résolues par un traitement vaginal local par œstrogènes. Il supprime la sécheresse vaginale souvent accompagnée d’incontinence.
En dernier recours, la chirurgie peut venir à bout des fuites urinaires :
Un urologue ou votre gynécologue sauront vous conseiller la chirurgie la plus adaptée.
Les fuites urinaires représentent un problème de santé à prendre au sérieux. Une bonne hygiène de vie s’impose pour se sentir bien et rester en bonne santé. Le corps des femmes est mis à rude épreuve à travers des variations hormonales à différentes étapes de leur vie.
Bertyne vous accompagne avec une culotte de règles adaptée aux flux abondants et aux fuites urinaires d’intensité modérée pour rendre votre quotidien de femme plus agréable.
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À l’approche de la Saint-Valentin, vous vous sentez d’humeur coquine. Sous-vêtements sexy, élaboration d’un scénario érotique pour surprendre votre conjoint, confection de chocolats à manger sous la couette, votre esprit regorge d’idées romantiques… Mais pas cette année, parce que vous êtes enceinte et que vos rapports intimes sont inexistants depuis… un certain temps. La sexualité pendant la grossesse ne doit pas être négligée.
Elle apporte de nombreux bénéfices à la future maman, et donc au bébé (et au futur papa). Alors à quelques jours de la Saint-Valentin, chez Bertyne, on dit oui ! oui ! oui au sexe ! Même enceinte.
Les hormones, encore elles. Elles impactent votre quotidien, vos règles et bien entendu elles agissent d’autant plus pendant la grossesse.
Enceinte de quelques semaines, les changements hormonaux qui se produisent dans votre corps ont tendance à entraîner une baisse de votre libido. Cela dépend de chaque femme et du déroulement des premières semaines de grossesse. Certaines ne constatent aucune différence !
La fatigue, d’éventuelles nausées ou tout simplement l’appréhension à l’idée d’être mère dans quelques mois peuvent diminuer le désir et l’attention que vous portez à votre partenaire.
Une future maman a l’esprit totalement accaparé par la vie qu’elle est en train de créer, jusqu’à parfois oublier ses propres besoins de femme.
Messieurs, si vous lisez cet article, la tendance s’inverse au second trimestre pour votre plus grand plaisir (et celui de Madame) !
Les désagréments du début de grossesse ont disparu et le bien-être gagne la future maman. La rondeur du ventre s’accentue et les différentes visites chez le gynécologue vous rassurent. Bébé grandit parfaitement bien !
Soulagée, épanouie et de plus en plus consciente de votre état, vous entrez dans une période de plénitude au cours du second trimestre. Détendue, heureuse, avec des seins plus gros et d’adorables rondeurs, vous vous sentez sexy, séduisante et vous avez envie de faire l’amour plus que jamais !
Certaines femmes affirment rêver de scénarios érotiques et avoir d’autant plus besoin de se rapprocher de leur partenaire. La sexualité pendant la grossesse semble tout indiquée dans cette situation. Elle vous permet de libérer des endorphines qui vous aident à mieux dormir et à vous détendre, même quand bébé donne des coups.
Si vous êtes d’un naturel anxieux, n’hésitez pas à demander à votre gynécologue s’il y a des contre-indications à ce que vous ayez des rapports sexuels.
Il écartera tout doute et vous permettra de vous détendre et de profiter d’une vie sexuelle épanouissante.
La libido a tendance à diminuer à l’approche de la naissance de bébé. Vous avez peut-être pris beaucoup de poids. Vous dormez mal, car bébé bouge une bonne partie de la nuit. Vous allez aux toilettes presque toutes les demi-heures et vous avez surtout très envie de découvrir enfin votre enfant.
Les préparatifs de son arrivée vous mettent dans tous vos états, surtout s’il s’agit du premier. La sexualité pendant la grossesse est souvent réduite au dernier trimestre, car de nouveaux désagréments apparaissent. Votre esprit, tout comme celui de votre conjoint, se porte sur d’autres sujets.
Toutefois, pourquoi ne pas tenter une position originale pour la Saint-Valentin ?
Le kamasutra de la grossesse vous fait découvrir les meilleures positions pour prendre du plaisir, même avec un gros ventre.
Posture de la déesse, de l’amazone ou encore des petites cuillères vous garantissent un plaisir partagé et constitue une excellente idée de surprise pour votre partenaire.
Porter dans son ventre un être vivant qui grandit chaque jour semble miraculeux. Vous avez découvert avec étonnement un petit têtard sur la première échographie et depuis vous n’avez qu’une volonté : le protéger.
La sexualité pendant la grossesse contribue à l’épanouissement de nombreuses futures mamans, tandis que d’autres auront sans cesse peur de faire du mal à leur enfant.
Sachez que vous n’avez aucune raison de vous inquiéter. Votre bébé se trouve en sécurité dans votre utérus. La poche de liquide amniotique le nourrit et le protège. Les gynécologues et les pédiatres l’affirment souvent : les nouveau-nés sont résistants, même s’ils ont l’air très fragiles.
En l’absence de contre-indications venant de votre obstétricien, vous pouvez continuer d’avoir une vie sexuelle épanouie.
Commencez par un rapport sexuel de courte durée et d’une grande douceur afin de réduire vos angoisses. Essayez, et si tout va bien continuez.
Cela sera d’autant plus l’occasion d’expérimenter avec votre conjoint de nouvelles pratiques.
Parfois, la sexualité pendant la grossesse n’est pas impactée par la maman, mais par le futur papa ! Ces messieurs découvrent un univers totalement nouveau et effrayant pour eux. Ils voient le corps de leur partenaire changer, la rendant souvent plus sexy, mais aussi plus impressionnante.
Pour rassurer votre conjoint, impliquez-le au maximum dans la grossesse afin qu’il ne se sente pas abandonné.
Quitte à le vexer, rappelez-lui qu’il ne risque pas de toucher le bébé avec son pénis ou de transpercer la poche des eaux…
La communication est primordiale pour profiter d’une sexualité heureuse pendant la grossesse.
Les femmes enceintes dont la libido est excellente pendant toute la durée de la grossesse affirment que les sensations changent.
La nouveauté peut également éveiller leur appétit sexuel. Une femme enceinte peut faire l’amour aussi souvent qu’elle en a envie, du moment qu’elle reste à l’écoute de son corps et de ses sensations.
Un afflux sanguin plus important arrive à l’utérus et aux organes génitaux pendant la grossesse. Le plaisir est ainsi décuplé.
Si vous envisagez de tomber enceinte, avez-vous remarqué que le sexe pendant vos règles vous procure davantage de sensations ? Dans ce cas, vous devriez être une future maman sexuellement active pendant votre grossesse.
Malgré tous les effets positifs du sexe pendant la grossesse, il est prohibé dans certaines situations. Pour bénéficier de conseils avisés et spécifiques à votre cas, demandez son avis à votre gynécologue ou à votre sage-femme.
Une grossesse est une période si importante dans la vie d’une femme et d’un homme, qu’en cas de doute, mieux vaut s’abstenir d’avoir des rapports sexuels. Les retrouvailles sous la couette après la naissance du bébé n’en seront que meilleures !
La sexualité pendant la grossesse peut favoriser l’ouverture du col de l’utérus. Si un risque d’accouchement prématuré est établi, mieux vaudra diminuer, voire arrêter toute tentative de rapport.
En outre, l’orgasme peut contribuer à libérer des ocytocines impliquées dans les contractions.
Lorsque bébé tarde à arriver, il est d’usage de dire qu’une séance de galipettes peut le faire venir.
Le placenta qui se loge habituellement dans le haut de l’utérus peut se trouver dans une position anormale et recouvrir le col de l’utérus.
Des saignements peuvent se produire lors d’un rapport sexuel, occasionnant dans les cas les plus graves un accouchement prématuré.
Votre gynécologue vous informera le cas échéant.
Un placenta prævia peut ainsi déclencher des saignements indolores, mais parfois abondants en fin de grossesse. Votre activité devra être réduite au minimum. Votre médecin pourra vous recommander de rester allongée. Utilisez des protections hygiéniques durables pour prendre soin de votre santé et améliorer votre confort.
Si vous êtes enceinte à la suite d’une première fausse couche, votre gynécologue vous conseillera le maximum de précautions tout au long de votre grossesse.
Vous-même aurez naturellement tendance à vous économiser et à réduire les activités qui peuvent nuire au bon déroulement de votre grossesse.
Vous éviterez ainsi les rapports sexuels en début de grossesse et après que tout risque de fausse couche soit écarté, vous veillerez à privilégier une sexualité douce.
Des saignements peuvent survenir à n’importe quel moment de la grossesse, mais principalement au début et à quelques jours du terme.
Sans conséquences, ils inquiètent toujours beaucoup les futurs parents. Ils pourraient en effet constituer de vrais signaux d’alerte.
Des saignements sont aussi possibles après un rapport sexuel en début comme en fin de grossesse. Le col de l’utérus est fortement irrigué et même si cela accroit votre plaisir, ce constat entraîne souvent des saignements.
Si vous présentez une tension élevée, des saignements peuvent survenir à tout moment de la grossesse. Portez une culotte de règles si vous constatez quelques pertes de sang vous offrira davantage de confort.
Toutefois, consultez sans attendre votre gynécologue pour écarter tout danger et réduisez la fréquence de vos rapports sexuels ou leur intensité.
Même si votre sexualité est bouleversée pendant la grossesse, la tendresse et la complicité entre la femme enceinte et son compagnon sont essentielles pour renforcer votre couple. La naissance de votre bébé sera source de bonheur, mais aussi de fatigue. Prenez soin de vous et réconfortez-vous sous la couette de la manière qui vous apporte le plus de plaisir et de détente.
]]>Vous rêviez d’accoucher par voie basse, mais la nature en a voulu autrement. En France, un bébé sur cinq nait par césarienne. Programmée ou d’urgence, cette intervention chirurgicale peut devenir indispensable pour assurer la sécurité et la santé de votre nouveau-né autant que la vôtre. Une césarienne peut aussi être souhaitée par la future maman qui y voit une manière de contrôler le déroulement des évènements. Face à un sujet qui divise, Bertyne analyse les conséquences de la césarienne sur le post-partum.
La césarienne constitue une intervention chirurgicale pratiquée par un gynécologue-obstétricien lorsqu’un accouchement par voie basse est impossible.
Cette opération peut également être réalisée sous certaines conditions à votre demande, mais certains hôpitaux refusent s’il n’y a pas un réel enjeu de santé pour l’enfant ou pour vous.
Par exemple, si le bébé se présente en position transverse ou en siège dans l’utérus, une césarienne doit être programmée.
En général, la date de l’intervention vise à respecter au mieux le calendrier de la grossesse, sans toutefois prendre le risque que l’enfant arrive par lui-même. Il faudrait dans ce cas pratiquer une césarienne d’urgence qui génère plus de stress pour vous (et le papa) et plus de risques pour la santé du bébé et la vôtre !
La césarienne est pratiquée sous anesthésie péridurale, c’est-à-dire locale. Vous restez consciente pendant toute la durée de l’opération. Vous entendez les explications de l’équipe médicale et découvrez votre bébé dès qu’il sort de votre ventre.
Dans certains cas, et principalement pour une césarienne d’urgence, une anesthésie générale peut être obligatoire. Vous ferez alors la connaissance de votre bébé à votre réveil.
La paroi abdominale et l’utérus sont incisés horizontalement juste au-dessus des poils pubiens pour extraire le bébé et le placenta.
L’incision est suturée ou agrafée. Vous restez sous surveillance 2 à 3 heures le temps que les effets de l’anesthésie se dissipent.
Sauf contre-indications, le bébé peut immédiatement vous être confié. Le peau à peau est alors préconisé ainsi qu’une mise au sein rapide, si vous désirez allaiter.
À partir de ce moment, vous partagez du temps avec votre enfant, comme pour un accouchement traditionnel, sauf que vous ne pouvez pas vous lever. Ce n’est pas bien grave, car vous devez de toute façon vous reposer et garder votre bébé au chaud dans vos bras !
Pendant l’opération, une perfusion par intraveineuse a été posée ainsi qu’une sonde urinaire. Elles seront conservées pendant environ 24 h. La perfusion permettra la prise d’antidouleurs en continu. La sonde urinaire est indispensable, car vous devez rester allongée.
Pendant ces premières heures, votre bébé dormira beaucoup. Même si vous ne pouvez pas vous mettre debout, vous ne raterez rien des premiers moments de votre enfant. La sage-femme s’occupera de changer sa couche à votre place, mais vous aurez bien le temps de vous rattraper !
La césarienne permet d’extraire le bébé et le placenta. À la différence d’un accouchement par voie basse, vous n’aurez pas à expulser le placenta. Comme dans le cas d’une naissance classique, des saignements vaginaux assez abondants surviennent en post-partum.
Ils ne causent pas plus de douleurs que les saignements habituels des règles. La plupart des femmes ressentent même un soulagement, car le poids à supporter en fin de grossesse est souvent très handicapant.
Portez des vêtements amples et des protections hygiéniques durables qui ne nuiront pas à votre flore vaginale.
Les premiers jours, la douleur qui fait suite à l’intervention vous empêche de vous mouvoir comme vous le souhaiteriez.
Des antidouleurs vous seront administrés pendant plusieurs jours. L’intensité des douleurs et le temps nécessaire pour se remettre d’une césarienne varient beaucoup d’une femme à l’autre, mais ils n’influencent pas les saignements. Vous veillerez à porte une culotte de règles douce et confortable qui limitera les frottements désagréables sur votre peau.
Certaines mamans se sentiront bien en quelques jours, tandis que d’autres ressentiront des douleurs vives pendant plusieurs semaines. S’il n’y a pas eu de complications, votre gynécologue ou votre sage-femme vous encourageront à vous déplacer et à reprendre une vie normale. N’ayez pas peur de bouger et de vous occuper de votre bébé.
Toutefois, si vous avez d’autres enfants, vous éviterez de les porter les premières semaines suivant la césarienne, de la même manière que vous le faisiez déjà à la fin de votre grossesse. Ménagez votre corps !
La bonne réalisation de l’intervention ainsi que l’acceptation psychologique de la situation jouent grandement sur les conséquences d’une césarienne sur le post-partum.
Le retour de couche correspond au retour normal des règles après la naissance d’un bébé. Il se distingue des pertes de sang qui surviennent juste après l’accouchement. Ces dernières permettent d’évacuer toutes les matières utiles à la gestation du bébé.
Les premières règles qui suivent un accouchement par césariennes sont identiques à celles qui surviennent après un accouchement par voie basse. Elles peuvent être plus abondantes, plus longues et parfois irrégulières. Les symptômes prémenstruels ressemblent à ceux connus par le passé.
Toutefois, une grossesse modifie le corps, notamment d’un point de vue hormonal. Ne vous inquiétez pas si vous ne retrouvez pas immédiatement vos repères habituels ou si vos règles manquent de régularité pendant quelques mois.
Pour davantage de confort, vous pouvez porter un shorty de règles pendant cette période afin d’avoir l’esprit libre tout au long de la journée. Vous n’aurez pas à vous soucier de savoir si vos règles vont survenir ou pas puisque vous êtes protégée.
Oui, il est totalement possible d’allaiter juste après une césarienne, qu’il s’agisse d’une césarienne d’urgence ou d’une intervention programmée.
À partir du moment où votre corps reçoit les signaux qui lui indiquent que le bébé est sorti, un nouveau bouleversement hormonal survient et la lactation peut commencer.
Si vous souhaitez allaiter, renseignez-vous en amont sur les pratiques favorisées par la maternité de votre choix. Certaines seront plus disposées que d’autres à vous accompagner dans cette période.
S’il n’y a aucune contre-indication, votre bébé restera avec vous juste après sa naissance. Vous pourrez passer un agréable moment en peau à peau pour la première mise au sein dès que vous arriverez en salle de réveil. Ce grand moment de bonheur vous fera vite oublier les désagréments de la césarienne !
Les antidouleurs administrés après la césarienne sont indispensables à votre bien-être. Ils ne présentent pas de danger pour votre bébé, car vous ne les prendrez que quelques jours. La sage-femme qui s’occupera de vous vous encouragera d’elle-même à diminuer les doses aussi rapidement que possible.
Sachez que de la même manière que lors d’un accouchement par voie basse, les pertes de sang qui suivent la naissance de votre enfant s’intensifient pendant les tétées, mais les volumes écoulés restent évidemment les mêmes.
Le baby-blues constitue un état émotionnel, qui peut mener à la dépression. Il dépend donc d’un certain nombre de paramètres :
Si vous avez subi une césarienne alors que vous souhaitiez plus que tout accoucher de façon naturelle, vous serez sans doute déçue. Au contraire, si la vie de votre enfant était en danger et qu’une césarienne d’urgence a permis de le mettre au monde dans d’excellentes conditions, vous serez éperdument reconnaissante envers l’équipe médicale.
La césarienne, tout comme la multitude d’évènements et de changements qui surviennent avec la maternité, peut avoir un impact positif ou négatif sur votre propension à développer un baby-blues.
Si vous déprimez après votre accouchement, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à vous rapprocher d’une association telle que Césarine qui offre un lieu d’échange pour les mères ayant vécu ou devant prochainement donner naissance par césarienne.
Les pertes importantes de sang qui suivent un accouchement peuvent faire chuter votre taux de fer. Vous vous sentez fatiguée (vous êtes fatiguée !) et cela contribue à dégrader votre moral. Parfois, quelques heures de repos et quelques compléments alimentaires à base de fer peuvent régler le problème.
D’un point de vue purement biologique, vous pouvez retomber enceinte après une césarienne de la même manière qu’après un accouchement par voie basse. Vous aurez même peut-être la possibilité de donner naissance par voie basse à votre prochain enfant.
Toutefois, vous ressentirez des douleurs au niveau de la zone d’incision les premiers temps. Vos muscles seront endoloris et meurtris, ce qui engendre des difficultés à vous lever vite et à vous mouvoir.
Pendant cette période un peu douloureuse, il est peu probable que vous ayez envie de vous adonner à une séance de galipettes qui viendrait solliciter vos muscles abdominaux. Après la cicatrisation, vous reprendrez rapidement une vie parfaitement normale et une sexualité épanouie.
Bertyne vous accompagne à chaque étape de votre vie de femme et vous souhaite beaucoup de bonheur auprès de votre bébé.]]>
Depuis quelques mois, vous constatez des spottings sur vos sous-vêtements entre vos périodes de menstruations. Généralement indolores, très peu abondants et de courtes durées, les saignements entre les règles ne doivent toutefois pas être pris à la légère. Souvent à l’origine d’un trouble hormonal qui peut facilement être résolu par une consultation avec votre gynécologue, les pertes de sang intermenstruelles peuvent aussi être liées à des problèmes de santé plus conséquents.
Bertyne analyse le sujet pour vous afin de vous aider à stopper rapidement ce désagrément bien connu des femmes en âge de procréer.
Comme son nom l’indique, un saignement entre les règles survient entre deux périodes de menstruations normales, c’est un saignement intermenstruel, ou saignement léger qui peut se produire de jour comme de nuit.
Si ces pertes de sang sont très ponctuelles, quelques gouttes découvertes sur votre lingerie, il s’agit plus spécifiquement de spottings, spot pour tache en anglais.
Bien souvent, les spottings ne provoquent aucune douleur comparable à celles du syndrome prémenstruel et sont plus foncés que les saignements menstruels. Ils ne présentent pas de périodicité claire comme les règles.
Si ces pertes restent plus faibles que des règles, mais durent plus de dix jours, tout en étant associées à des règles très abondantes et douloureuses, on les nomme métrorragies.
Elles sont plus fréquentes à l’âge de la ménopause, car la production d’hormones se dérègle.
Ces saignements souvent sans gravité doivent néanmoins vous alerter, car ils peuvent également mettre en évidence un réel problème de santé.
Même si un saignement intermenstruel est souvent bénin, sachez que des pertes de sang vaginales sont anormales :
À noter également que les règles elles-mêmes peuvent présenter un caractère anormal en dehors des périodes de l’adolescence et de la ménopause, si :
Plusieurs phénomènes peuvent entraîner des saignements entre les règles. Ils possèdent toujours une explication, souvent logique et rassurante.
Un spotting qui signale l’arrivée imminente des premières règles est rassurant pour de nombreuses jeunes femmes.
Découvrir une tache de sang au fond de sa culotte représente un évènement moins « perturbant » pour une adolescente que de se réveiller avec ses draps souillés ou de subir l’arrivée de ses règles en plein cours.
En tant que mère, avertissez votre fille sur ces évènements totalement normaux. Suggérez-lui de porter une culotte de règles pendant ses premières menstruations afin d’améliorer son confort au quotidien.
À l’adolescence, le corps change beaucoup et les hormones s’affolent. Le temps que tous les mécanismes se mettent en place, le cycle menstruel manque en toute logique de régularité.
Dans la plupart des cas, des spottings ou des métrorragies apparaissent lors d’un dérèglement hormonal lié aux œstrogènes et à la progestérone. Ces deux hormones évoluent de concert pendant le cycle menstruel. Si l’une d’elles augmente ou diminue au mauvais moment, des saignements surviennent.
Un dérèglement hormonal peut lui aussi avoir différentes causes :
En général, votre gynécologue vous prescrira un nouveau contraceptif et vous demandera quelques mois de patience le temps que tout rendre dans l’ordre.
Rester détendue s’impose pour qu’un cycle menstruel se passe harmonieusement. Les mécanismes en jeu sont sensibles.
Avez-vous déjà constaté que vos règles peuvent survenir avec de l’avance ou du retard lors d’un départ en vacances ? C’est typiquement le genre de petit évènement qui peut influencer votre production d’hormones !
Même si le terme de maladie effraie, la plupart de celles qui occasionnent des saignements entre les règles se soignent très bien si elles sont diagnostiquées précocement :
Vous ne vous en rendez pas compte, mais lorsque l’un de vos ovaires libère un ovule chaque mois, le processus peut générer un petit saignement de type spotting.
L’explication vient de l’augmentation du taux d’œstrogène en absence de fécondation de l’ovule.
Du sang peut apparaître après un rapport sexuel, en cas de sécheresse vaginale ou d’une trop grande fougue de votre partenaire ! Communiquez sur le sujet avec lui pour éviter ce genre de désagrément et vous épanouir dans votre vie sexuelle.
Après un contrôle gynécologique et notamment un frottis, quelques gouttes de sang peuvent s’écouler. Parlez-en avec lui lors de votre prochain rendez-vous. Il pourra peut-être procéder à un examen plus doux.
On ne peut pas considérer ces saignements comme normaux. Ils doivent rester occasionnels, car ils résultent d’agressions extérieures qui peuvent être évitées.
Des saignements peuvent survenir en tout début de grossesse lors de la nidation, c’est-à-dire quand le fœtus s’implante dans la paroi utérine. Cet évènement apparaît 5 à 7 jours après la fécondation. Il peut d’ailleurs parfois être pris pour des règles qui n’en sont pas.
Les spottings sont possibles aussi en fin de grossesse, quand le poids du bébé et de la poche de liquide amniotique pèse sur vos organes fragilisant votre utérus.
Quoi qu’il en soit, consultez sans attendre, car des pertes de sang pendant la grossesse peuvent également annoncer une fausse-couche, une grossesse extra-utérine (grossesse ectopique) ou encore un travail prématuré.
Seul votre gynécologue pourra vous apporter des conclusions fiables.
Si vous constatez des pertes de sang intermenstruelles pendant plus de trois mois, consultez votre gynécologue qui posera un diagnostic et pourra vous aider à stopper ces saignements.
Avant de prendre rendez-vous avec votre médecin, analysez les saignements qui surviennent entre vos règles pour lui fournir de précieuses informations indispensables à son diagnostic :
Votre gynécologue réalisera un examen vaginal, et il vérifiera que vous ne souffrez pas d’une carence en fer, voire d’anémie. Il mesurera également votre tension artérielle.
Si la modification de contraceptif résout la plupart des saignements entre les règles, votre gynécologue pourra tout de même vous prescrire des examens complémentaires :
Ces examens visent à conforter le diagnostic de votre spécialiste et à traiter le plus rapidement possible la cause potentielle des saignements qui surviennent entre vos règles.
Les conseils qui suivent ne se substituent pas à un avis médical et doivent faire partie des sujets abordés avec votre gynécologue. Ce dernier sera le plus à même de vous confirmer que la phytothérapie ne présente pour vous aucune contre-indication.
La médecine par les plantes donne de bons résultats sur les saignements entre les règles, car elle permet d’harmoniser le corps et l’esprit. En réduisant votre stress, votre corps dispose de plus d’énergie pour bien gérer vos différentes fonctions vitales.
Voici quelques idées de cures de compléments alimentaires à effectuer pour rééquilibrer en douceur votre corps :
Allez chez un herboriste pour obtenir une infusion de qualité ainsi que ses précieux conseils d’expert en botanique. Respectez les doses prescrites ! Généralement, deux ou trois tasses par jour suffisent.
Vous disposez maintenant de toutes les informations qui vous permettront de résoudre votre problème de saignements entre vos règles. Prenez le temps d’analyser les symptômes liés à ces pertes et prenez rendez-vous avec votre gynécologue.
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Jeune maman, votre vie et votre corps sont totalement bouleversés par la naissance de votre adorable nourrisson. Entre adaptation au nouveau rythme imposé par votre bébé et tentatives de vous reposer, vous vous demandez quand surviendra le retour de couche annonciateur d’un retour à la normale pour votre métabolisme.
Bertyne vous dit tout sur l’arrivée des premières règles consécutives à un accouchement pour vous aider à vivre sereinement cette période mouvementée.
Pendant les neuf mois de conception de votre bébé, vos règles se sont arrêtées puisque la muqueuse utérine qui se dégrade habituellement en l’absence de fécondation a servi à accueillir l’embryon.
Après l’accouchement, votre corps est soumis à de nombreux bouleversements hormonaux, physiques et psychologiques qui conduisent notamment au retour de vos règles, autrement appelé retour de couche.
Le retour de couche correspond donc aux premières règles après un accouchement. Ne vous attendez pas nécessairement à retrouver immédiatement votre cycle habituel. Bébé est là et toute votre vie est bouleversée, jusqu’au fonctionnement de votre utérus !
Certaines femmes vivent un retour de couche semblable au type de menstruations qu’elles ont connu par le passé. D’autres affirment avoir des saignements plus abondants et douloureux. D’autres enfin se réjouissent que depuis la naissance de leur enfant, leurs règles durent moins longtemps et qu’elles ne souffrent plus des maux typiques des menstruations.
Tous les scénarios existent et dans la majeure partie des cas ils sont totalement normaux.
Toutefois, lors de la visite de contrôle post-partum avec votre gynécologue, vous aborderez le sujet avec lui en cas de doute.
La plupart des femmes s’inquiètent de savoir quand leurs règles vont revenir. C’est d’autant plus vrai pour les jeunes mamans qui ont toujours été régulièrement menstruées. Le post-partum représente une épreuve. Certaines mères cherchent des repères et le retour des règles en fait partie.
Le retour de couche varie d’une femme à l’autre et d’une grossesse à l’autre.
De manière générale, le retour des règles après un accouchement n’est pas automatique, car le corps doit reprendre un rythme normal.
Vous devrez ainsi attendre en général entre 4 et 8 semaines.
Toutefois, rien d’inquiétant à ce que le retour de couche tarde à arriver. Il peut prendre plusieurs mois à se manifester.
Le retour des règles dépend de nombreux facteurs internes propres à chaque femme et aussi de l’allaitement.
L’allaitement contribue à retarder le retour des règles puisqu’il s’inscrit dans la continuité de la grossesse. Votre corps s’implique à présent dans une nouvelle mission : produire du lait.
Ainsi, les règles ne reviennent pas tant que l’allaitement se poursuit.
Bien entendu, tôt ou tard, la période d’allaitement prendra fin et l’ovulation ne sera plus freinée :
Le fonctionnement du corps étant complexe, il est également possible de vivre un retour de couche pendant une période d’allaitement ! Cela peut s’expliquer par un allaitement mixte qui contribue à diminuer la production des prolactines.
Les raisons sont nombreuses et multiples, mais ne doivent en aucun cas vous alarmer.
Une seule chose à garder en mémoire : l’allaitement ne fait pas office de contraceptif, même dans le cas d’un allaitement exclusif !
Les mythes sur les règles sont courants, mais restez vigilante pour éviter de vous retrouver très rapidement à nouveau enceinte… même si vous allaitez !
Vous avez sans doute compris que le retour de couche peut subvenir n’importe quand, mais attention à ne pas le confondre avec d’autres saignements, tels que les lochies et le petit retour de couche.
Les lochies représentent les pertes consécutives à l’accouchement. Elles surviennent après la naissance de bébé et durent quelques jours.
Ces pertes arrivent au plus tard au moment de la sortie de la maternité.
Abondantes et riches en caillots, elles sont totalement normales. Elles ne doivent pas vous alarmer, même si vous vivez une période stressante qui favorise les interrogations !
Lorsque les lochies ont terminé de s’écouler, vous pouvez à nouveau perdre du sang pendant quelques heures jusqu’à deux jours.
Le petit retour de couche arrive souvent deux semaines après l’accouchement et correspond aux déchets des mécanismes impliqués dans la cicatrisation de l’utérus.
Ces saignements sont parfois attribués à tort aux lochies ou au vrai retour de couche.
Dans la période d’incertitude que représente le post-partum, il est tout bonnement impossible de savoir quand surviendra à nouveau une ovulation.
Pour rappel, l’ovulation a lieu environ 2 semaines avant l’arrivée des règles. Ainsi, en l’absence de contraceptif, attendre le retour de couche tout en ayant des rapports sexuels non protégés expose à un fort risque de tomber enceinte.
Normalement, ce sujet sera abordé à la maternité avec votre gynécologue ou votre sage-femme. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à provoquer la discussion.
Avoir des rapports sexuels après un accouchement ne représente souvent pas une priorité. Les douleurs consécutives à une naissance par voie basse ou par césarienne, ainsi que la fatigue occasionnée par des premières nuits courtes font que la plupart des mamans préfèrent se reposer quand elles disposent de quelques minutes pour elle.
Si vous avez la chance d’être en pleine forme, vous devrez prévoir une contraception en rapport avec votre situation :
Vous n’avez pas allaité ou vous avez arrêté depuis plusieurs mois, mais vos règles ne reviennent pas. Votre gynécologue vous conseillera de réaliser un test de grossesse.
Comme nous l’avons vu, une ovulation peut survenir avant le retour de couche et le risque de fécondation existe bel et bien.
Si aucune grossesse n’est avérée, vous n’avez pas à vous inquiéter. Vos règles devraient réapparaître de façon normale tôt ou tard. Plus vous serez détendue, plus vous contribuerez au bon fonctionnement de votre corps.
Dans de très rares cas, si vous avez vécu un accouchement hémorragique, votre gynécologue pourra vérifier que vous ne souffrez pas du syndrome de Sheehan.
En phase de post-partum, une nécrose de l’hypophyse peut entraîner une insuffisance hypophysaire dont la principale conséquence consiste en un effondrement des taux d’hormones. Nous le redisons, c’est très rare !
Aucune vérité n’existe sur la manière dont se passera votre retour de couche, toutefois ce sont généralement des règles plus douloureuses, plus longues et plus abondantes.
Auprès de votre bébé 24 h/24 depuis sa naissance, la fatigue commence à s’accumuler, d’autant plus si vous allaitez et que vos nuits sont souvent écourtées.
Le retour de couche peut survenir à un moment où vous n’en aviez pas vraiment besoin ! Pour vivre sereinement cette nouvelle étape du retour à la normale de votre corps, prenez soin de vous :
Vous savez maintenant tout des règles et des saignements qui suivent un accouchement. Le retour de couche est souvent attendu comme le signe d’un retour à la normale de toutes les fonctions du corps.
Bertyne vous accompagne pour vivre sereinement la naissance de votre enfant et ces quelques semaines inoubliables, même si émotionnellement éprouvantes, que représente l’arrivée d’un bébé dans la famille. Prenez soin de vous !
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Deuxième secteur le plus polluant au monde, l’industrie textile émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année. Avec un jean qui fait 1,5 fois le tour de la planète entre le champ de coton et le magasin qui le vend et 2 700 litres d’eau pour la fabrication d’un tee-shirt, la loi anti-gaspillage était plus qu’attendue par les éco-citoyens et les éco-entreprises. Pionnière en Europe, la France a proposé un texte qui se veut très contraignant pour l’ensemble des secteurs d’activités et plus particulièrement pour la mode et l’hygiène. Bertyne fait le point pour vous sur les prochaines étapes de mise en application de ces règles de réduction des déchets.
En réponse à une directive européenne de 2018, la loi anti-gaspillage ambitionne d’accélérer la transition vers des modes de production et de consommation plus respectueux des ressources naturelles, de la biodiversité et du climat à travers la réduction des déchets.
Elle veut profondément révolutionner nos sociétés qui aujourd’hui ne sont pas viables à long terme.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire entrée en vigueur au 10 février 2020 compte 130 articles abordant tous les secteurs où les gaspillages peuvent être limités : alimentation, hygiène, mode, consommables, informatique, etc.
On parle d’économie circulaire quand la production ne conduit pas de la consommation à un déchet, mais lorsqu’un produit suit un cycle depuis la production jusqu’à sa réutilisation ou son recyclage.
La loi pour une économie circulaire comprend 5 axes d’amélioration pour lesquels nous pouvons apporter notre contribution :
Les différents objectifs seront à atteindre au cours des années à venir avec une première échéance pour l’interdiction d’éliminer les produits textiles au 1er janvier 2022. Les 20 prochaines années seront déterminantes pour réduire notre impact sur l’environnement et tenter une fois pour toutes d’inverser la tendance. Le zéro plastique est visé à l’horizon 2040.
Cocorico ! En tant que Français et Françaises, nous sommes tout de même fiers de constater que la loi anti-gaspillage représente une initiative française avant-gardiste par rapport au reste de l’Europe. En effet, les mesures prévues sont réellement contraignantes et leurs effets devraient être considérables, si tout le monde respecte la loi !
Nous espérons ainsi servir d’exemple pour de nombreux pays d’Europe afin que des normes communautaires soient rapidement établies pour contrôler à plus grande échelle un modèle industriel qui ne peut que nous conduire à la catastrophe.
La fast fashion a contribué pendant des années au renouvellement beaucoup trop fréquent de nos armoires. Entre achat coup de cœur et dépenses compulsives, nous possédons beaucoup trop de vêtements, ce qui génère chaque année de nombreux déchets.
Parallèlement, l’industrie de la fast fashion est obligée pour répondre à la demande de renouveler sans cesse ses collections, peu importe les invendus qui partent en fumée. Oui, tout simplement brûlés !
Malgré des promotions quasi permanentes, des opérations de déstockage et autres techniques commerciales alléchantes, les consommateurs veulent de la nouveauté plus que tout.
Louer des entrepôts pour conserver les invendus revient trop cher. Étant donné les quantités dont il est question, un stockage serait de toute façon impossible à long terme !
Ce modèle économique n’est pas viable et nos armoires n’en peuvent plus.
La slow fashion fait de plus en plus d’adeptes qui revendiquent la qualité et la durabilité des textiles, ainsi que des cycles de vie des vêtements plus respectueux de l’environnement et des populations. Le dressing devient minimaliste pour contenir les vêtements indispensables et ceux que l’on aime vraiment.
Malheureusement, la loi anti-gaspillage s’impose pour ralentir un phénomène de surconsommation encore prépondérante dans nos sociétés.
Près de 20 000 tonnes de textiles sont détruites en France chaque année. L’élimination des invendus sera désormais interdite à compter du 1er janvier 2022 pour toutes les enseignes, fabricants, distributeurs, ainsi que pour les commerçants sur Internet.
Cette nouvelle réglementation ambitionne une production plus raisonnée, ainsi que la recherche de solutions de réemploi, comme les dons, et de valorisation, par exemple avec l’up-cycling.
L’économie circulaire vise à offrir une seconde vie aux produits qui n’en ont finalement jamais eu !
Les fabricants qui essayeraient de contourner la loi s’exposent à des sanctions proportionnelles à l’infraction, ainsi qu’à une mauvaise publicité pour leur enseigne ! Par conséquent, une meilleure gestion des stocks et des approvisionnements s’impose dès à présent.
Près de 2 millions de femmes se trouvent en situation de précarité menstruelle, car elles n’ont pas les moyens de s’offrir chaque mois des protections hygiéniques.
Les associations peinent à récolter les produits d’hygiène de base tels que savons, dentifrices, papiers toilette, couches, etc.
Avec une prise d’effet au 1er janvier 2022, la fin de la destruction des produits d’hygiène rendue obligatoire par la loi anti-gaspillage permettra de combler ce manque et d’éviter également la surproduction.
La loi anti-gaspillage ambitionne la création de fonds pour le réemploi de textiles et de produits d’hygiène au sein même des associations caritatives.
La France oblige les fabricants à l’origine de déchets à financer la fin de vie de leurs produits. Ainsi, les filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) devront soutenir les acteurs du réemploi à hauteur d’une contribution de 5 % par filière. Cela représentera 50 millions d’euros investis chaque année dans cette démarche.
Les filières textiles et chaussures, emballages et médicaments sont particulièrement concernées. Chaque filière dispose de son propre calendrier entre 2021 et 2024 pour rendre cette mesure opérationnelle.
Le gaspillage de tonnes d’objets, tous secteurs confondus, sera limité et les produits se verront offrir une seconde vie. De nouveaux emplois devraient également être créés pour s’occuper de cette ambitieuse et indispensable mission.
Pour l’instant peu de produits proposent ce bonus-malus sur leur emballage.
Le système de bonus-malus permet d’informer le consommateur sur les produits les plus écoresponsables disponibles et a contrario sur les plus néfastes.
Parmi les produits écoconçus, on retrouve ceux :
Les éco-organismes qui instaureront les bonus et les malus auront des objectifs de réparabilité des produits ou encore de recyclage à atteindre.
Le bonus-malus prendra la forme d’un code couleur ou d’un pictogramme. Rien n’est clair à ce sujet pour l’instant, ce qui contribue à retarder la mise en place de cette démarche…
La pollution de l’industrie textile passe également par l’émission de microparticules de plastique à chaque lavage.
La loi anti-gaspillage impose à partir du 1er janvier 2025 que les lave-linges neufs, professionnels ou non, soient équipés d’un filtre à microfibres plastique. Ce dispositif limitera la dispersion de plastique vers les océans.
Bertyne accueille cette loi anti-gaspillage avec un profond soulagement. Si les mesures prises sont respectées scrupuleusement par tous et aux dates souhaitées, les effets sur l’environnement et les sociétés devraient peu à peu se ressentir.
Nous pouvons agir à notre échelle dès maintenant pour lutter contre le gaspillage. Voici quelques pistes pour apporter votre contribution à la réduction de votre empreinte carbone :
Cette liste d’astuces zéro déchet ne représente qu’une ébauche de tout ce que nous pouvons faire pour réduire les déchets produits. La loi anti-gaspillage vous donne également des pistes pour consommer moins, mais mieux.
Vous avez maintenant une vision plus claire des mesures prises par la loi anti-gaspillage pour lutter contre la pollution, la surconsommation et bien sûr le gaspillage. À travers sa culotte de règles en coton bio, Bertyne s’engage déjà au quotidien pour réduire son impact sur la planète. Nous remercions toutes nos clientes de contribuer avec nous, et à notre échelle, à un monde meilleur et plus juste.
]]>Tous les ans, la même question se pose : « Que vais-je offrir pour Noël à… ma compagne, ma meilleure amie, ma mère, ma sœur, etc. ? » Après avoir offert des dizaines de parfums, d’écharpes, de sacs ou de bons cadeaux, vous souhaitez faire plaisir avec un cadeau utile, personnel, écologique. Prouver l’attention que vous portez aux femmes de votre vie devient votre priorité cette année. Bertyne vous suggère un cadeau audacieux qui fera peut-être sourire au pied du sapin, mais qui sera indispensable tous les mois pendant des années : une culotte de règles of course !
Vous trouvez peut-être qu’une culotte de règles n’est pas un cadeau assez glamour pour être déposé au pied du sapin. Pourtant vous adorez recevoir de la lingerie de votre compagnon, non ? Une culotte de menstruations est comme une culotte, mais avec de nombreux atouts supplémentaires.
Vous recevez chaque année des cadeaux devant lesquels vous feignez de montrer votre enthousiasme, mais à peine les invités partis, ils vont rejoindre d’autres cadeaux du même type dont vous ne vous servez jamais.
De nombreuses personnes n’aiment pas particulièrement les fêtes. Les cadeaux inutiles contribuent à gâcher les festivités de Noël. Comment un proche qui se réjouit de passer le réveillon avec vous peut-il si mal vous connaitre ?
Près de 365 millions d’euros sont générés chaque année par la revente de cadeaux qui ne plaisent pas ! L’insatisfaction semble généralisée, même si le phénomène touche plutôt les 15-25 ans, et ne contribue pas spécialement à l’entente au sein des familles… Quoi qu’il en soit, mieux vaut revendre un cadeau décevant que de le laisser au fond de son placard. La nouvelle génération est particulièrement sensible à un mode de consommation plus responsable.
Avec une culotte menstruelle, vous ne pouvez pas vous tromper, car c’est un cadeau utile et indispensable à toutes les femmes réglées. Il se pourrait même qu’à peine ouvert votre cadeau soit discrètement enfilé pendant une pause pipi entre la dinde et le plateau de fromages !
Un sous-vêtement menstruel représente un cadeau indispensable et écologique. En effet, de plus en plus de femmes souhaitent s’affranchir d’une dépendance aux protections hygiéniques jetables qui nuisent à leur santé et à l’environnement.
Faute de temps, et parfois de moyen, nombreuses sont celles qui reportent cet achat.
En offrant une culotte de menstruation à une personne proche, vous lui faites franchir une étape.
Vous vous demandez ce qu’il se passera si vous offrez le cadeau à une accro aux tampons, aux cups ou aux serviettes hygiéniques ? Certes, elle se dira peut-être que ce cadeau ne lui sert à rien, mais laissez-la réfléchir quelques semaines… Chez Bertyne, nous sommes certaines qu’elle l’essayera. Une nuit où ses règles la feront souffrir et où elle rêverait de plus de confort pour dormir paisiblement, nous vous assurons que votre cadeau sera utilisé avec plaisir !
Une culotte en cadeau dans un joli emballage réutilisable représente une véritable marque d’amour. C’est un lien qui se renforce entre une mère et sa fille, entre deux amies, entre deux femmes qui se comprennent et se témoignent leur solidarité.
Vous vous dites : « Une culotte, ça fait rire ! Ça ne s’offre pas dans la vraie vie ! ». Mais en réalité si, et elle fait même énormément plaisir, car c’est un cadeau très personnel et intime.
Si votre partenaire vous offre une culotte de règles, vous serez peut-être gênée. Cependant, au fond de vous, vous serez enchantée de voir qu’il ou elle comprend vos besoins et pense à votre bien-être.
Une culotte de menstruations est à la culotte, ce que le pilou est au pyjama : très doux !
Les fêtes de Noël sont synonymes de complicité et de détente. Quoi de mieux pour se sentir bien dans son corps que de le dorloter avec un sous-vêtement d’une douceur incomparable (merci le coton bio !) à une période du mois parfois difficile ?
Se sentir à l’aise dans une culotte confortable améliore le niveau de bien-être et aide à réduire les maux désagréables des règles.
Offrir une culotte de règles devant toute la famille, c’est également tenter de faire évoluer les mentalités. Pourquoi faudrait-il continuer de proposer des cadeaux qui n’intéressent pas ceux qui les reçoivent juste parce que c’est le type de présent que l’on offre toujours dans une pareille occasion ?
Combien avez-vous reçu de parfums, de vêtements ou d’objets de décoration pour Noël que vous n’avez jamais utilisés ?
Une culotte de règles pour Noël représente une surprise en accord avec les préoccupations actuelles :
Cerise sur le gâteau, Bertyne vous propose de vous envoyer votre commande dans un joli sac réutilisable qui peut faire office d’emballage cadeau.
C’est un détail, mais recevez-vous généralement des remerciements concernant vos cadeaux de Noël ? Passé le soir du réveillon, nous n’entendons souvent plus jamais parler du cadeau offert.
Avec une culotte menstruelle, soyez sûre que dans les semaines qui suivent les fêtes la femme à qui vous l’avez offerte vous contactera pour vous dire à quel point votre cadeau a changé sa vie.
Savoir que sa surprise de Noël a eu tout bon fait vraiment plaisir !
Par contre, inutile de racheter à la même personne une culotte de règles pendant les dix prochaines années !
Vous vous demandez comment commander une culotte alors même que vous ne savez rien des règles de la personne à qui vous l’offrez. Plusieurs solutions existent :
Bertyne propose l’intégralité de ses modèles en 8 tailles du XXS au 3XL. Autant dire que plus vous obtiendrez de renseignements sur la personne, plus vous viserez juste.
À titre d’information, les tailles XXS et XS conviennent souvent très bien aux adolescentes. M et L sont les classiques 38 et 40/42. Le 3XL correspond à une taille 52.
Vous hésitez entre culotte et shorty ? Vous ne savez pas ce que la destinataire de votre présent préfère ni quel est exactement l’intensité de son flux.
Vous pouvez lui demander si elle aime les shortys, en argumentant que vous ne portez quant à vous que des culottes… L’idée consiste à orienter la discussion sur le sujet pour obtenir des informations stratégiques !
Le shorty sera bien adapté pour les flux abondants, même si la culotte plus classique permet déjà d’absorber le volume de 2 à 3 tampons.
Vous pouvez décider de commander une seule culotte de règles, selon votre budget et si vous doutez encore que ce cadeau de Noël original plaise.
Si vous souhaitez réellement que votre proche puisse vivre un cycle de règles exclusivement en portant des culottes de règles, offrir deux ou trois sous-vêtements menstruels représente une bonne quantité.
Chaque culotte se porte 12 h et met environ 12 h à sécher à l’air libre. N’oubliez pas de préciser lorsque vous offrirez votre cadeau qu’il est conseillé de laver une première fois la culotte menstruelle avant de la porter afin que son pouvoir absorbant soit maximal. Rappelez également qu’il ne faut pas la placer au sèche-linge, mais bien la laisser sécher naturellement.
Vous êtes maintenant convaincue qu’une culotte de règles pour Noël représente vraiment une excellente idée de présent.
Vous allez vous démarquer et faire plaisir avec une surprise utile, écologique et confortable.
En réalité, c’est vous qui aimeriez bien vous faire offrir une telle culotte pour Noël… Plusieurs solutions s’offrent à vous :
Bertyne vous souhaite d’ores et déjà des fêtes de fin d’année pleine de joie, de partage, de cadeaux utiles, de rires, de moments en famille et de bons repas ! Joyeux Noël !
]]>Enceinte de quelques mois, vous avez commencé les cours de préparation à l’accouchement et vous vous demandez à quoi va ressembler le jour tant attendu de la naissance de votre enfant. Entre joie et appréhension, vous avez peur d’avoir mal, mais aimeriez vivre cet instant le plus naturellement possible. Un accouchement sans péridurale est-il envisageable ? Quels sont les avantages et les inconvénients d’une naissance sans anesthésie ? Bertyne vous informe sur un sujet qui divise.
Avant de décider si une péridurale est une bonne ou mauvaise idée, définissons clairement à quoi elle correspond et à quoi elle peut servir pendant un accouchement.
Une péridurale est une anesthésie qui a pour fonction de bloquer les nerfs de la région dorsale et pelvienne. Les douleurs liées aux contractions utérines sont ainsi masquées. On parle d’anesthésie locorégionale.
Pleinement consciente, vous accouchez par voie basse, tout en réduisant considérablement les douleurs de l’accouchement.
Mais comment savoir à quel point vous aurez mal ? Mystère ! Les ressentis de l’accouchement sont propres à chacune d’entre nous, et peuvent également différer d’une naissance à l’autre. Être « douillette » ne signifie pas que vous ne supporterez jamais les douleurs d’un accouchement.
Quelques jours avant la date prévue de votre accouchement, vous aurez rendez-vous avec un anesthésiste qui vous expliquera les risques inhérents aux anesthésies, ainsi que les avantages de ces dernières.
Ne prenez pas peur face au formulaire d’informations de plusieurs pages que vous devrez lire et signer pour donner votre consentement. C’est une obligation légale, comme la longue liste des contre-indications qui figure sur la notice des antalgiques que vous prenez parfois pour venir à bout de vos règles douloureuses.
Si vous êtes suivie par un gynécologue-obstétricien et prévoyez un accouchement à l’hôpital, ce rendez-vous est obligatoire pour savoir si vous souffrez d’éventuelles allergies.
Même si vous refusez la péridurale, des complications peuvent survenir pendant l’accouchement. Le corps médical doit pouvoir réagir vite. L’anesthésiste doit ainsi disposer de toutes les informations vous concernant en amont.
La péridurale est réalisée par l’anesthésiste le jour où vous entrez en salle d’accouchement. Elle est posée à un moment précis selon la dilatation du col de l’utérus et l’intensité des contractions.
Elle réduit vos douleurs pour vous permettre de profiter pleinement de l’arrivée de votre bébé et d’affronter la période post-partum plus sereinement.
Vous pouvez parfaitement la refuser. Toutefois, si pendant l’accouchement, votre santé ou celle de votre bébé sont en jeu, le corps médical n’hésitera pas à prendre les mesures qui s’imposent.
Il y a peu de risques que vous refusiez une anesthésie, péridurale ou autre, dans ce cas !
Accoucher sans péridurale demande un peu de préparation pour vivre cette expérience unique sereinement et en garder un agréable souvenir.
Près de 8 femmes sur 10 recourent à une péridurale en France. Craintes de la douleur, complications lors de l’accouchement ou tout simplement suivi du parcours classique recommandé par les médecins, la majeure partie des Françaises donnent naissance à leur enfant sous anesthésie locale.
Une péridurale permet de vaincre efficacement la douleur, mais elle n’est pas sans conséquences :
Accoucher naturellement sans assistance médicale ni substance chimique est le rêve de nombreuses mamans. Il représente une vision idéalisée de la maternité et vous montre à quel point vous êtes forte.
Pour donner la vie et supporter les douleurs de la naissance, une préparation s’impose. Des cours permettent de vous initier en douceur à toutes les transformations qui affectent votre corps ainsi qu’à vivre un accouchement sans anesthésie.
Vous pourrez même accoucher chez vous avec l’assistance d’une sage-femme, si votre gynécologue vous confirme qu’il n’y a aucune contre-indication.
Les méthodes pour réduire les douleurs s’acquièrent tout au long de votre grossesse pour donner des résultats probants. Elles présentent toutes les mêmes objectifs :
Les méthodes suivantes vous accompagnent tout au long de votre grossesse pour vivre chaque moment sereinement jusqu’au jour de la délivrance :
Toutes ces solutions se complètent. Trouvez celles qui vous conviennent le mieux pour vous préparer à un accouchement sans péridurale.
Forte, déterminée et réfractaire aux substances chimiques, pourquoi un accouchement sans péridurale vous séduit-il autant ?
Un accouchement naturel vous rend maîtresse de la situation. La plupart des femmes qui refusent une anesthésie espèrent vivre en intégralité cette étape finale de la grossesse.
Depuis des millénaires, les femmes donnent naissance de façon physiologique à leurs enfants et vous souhaitez vivre ce pour quoi la nature vous a créée.
Ressentir toutes les sensations de l’accouchement permet d’adapter votre position pour favoriser la venue du bébé. Ces positions vous seront expliquées pendant les cours de préparation à l’accouchement, tout comme vous apprendrez à respirer et à vous apaiser au plus fort des douleurs.
Sans péridurale et en l’absence de complication, si vous gérez correctement les douleurs des contractions, votre bébé peut arriver en quelques heures, même pour une première naissance.
Un accouchement physiologique représente un moment unique.
Vous avez eu des nausées, vous avez pris du poids, vous avez pleuré lors de la première échographie, et maintenant vous voulez vivre jusqu’au bout l’aventure et donner naissance à votre enfant naturellement.
Même si vous souffrez plus que vous ne l’auriez imaginé, dès que vous tiendrez votre bébé dans vos bras, vous oublierez tout le reste !
Vous avez veillé à bien vous nourrir, à ne pas fumer, à ne pas boire d’alcool et à ne pas prendre de médicaments pendant toute votre grossesse. Vous voulez le meilleur vous pour bébé et refusez d’introduire des substances chimiques dans votre organisme en prévision de l’allaitement.
Vous avez raison. Renoncer aux tranquillisants qui sont parfois proposés aux mamans sur le point d’accoucher représente une excellente décision, car vous pourriez transmettre une partie de ces substances à votre enfant.
En ce qui concerne la péridurale, aucun risque avéré ne peut toutefois être mis en évidence, car elle est posée au moment opportun quand la poche des eaux a déjà été rompue et que le bébé commence à sortir. Ne refusez pas une péridurale par crainte de nuire à votre enfant.
Comme vous le savez en tant que future maman, la vie nous réserve bien des surprises…
Même si votre grossesse se passe sous les meilleurs auspices et que les douleurs de l’accouchement ne vous inquiètent pas plus que cela, restez consciente qu’un imprévu est toujours possible. Des complications peuvent survenir au dernier moment et vous obliger à opter pour une péridurale.
Ces changements de programme ne doivent pas gâcher l’évènement si attendu de la naissance.
N’oubliez pas que, quelles que soient vos convictions, votre santé et celle de votre bébé sont les facteurs les plus importants à prendre en compte.
En optant pour une vie saine et en vous reposant suffisamment, vous aurez de l’énergie à revendre pour vous occuper de votre petit. Vous lui offrirez alors le plus beau des cadeaux : votre présence.
Un accouchement long et douloureux peut-être très éprouvant. Une future mère à bout de force peut se mettre en danger. Quand votre bébé sera là, il aura besoin de vous 24 h/24. Accepter une péridurale ne fait pas de vous une moins bonne maman, mais une maman à l’écoute de ses besoins.
Une péridurale n’a pas d’impact sur :
Vous pourrez néanmoins souffrir de maux de tête ou de vertiges, mais ces effets secondaires sont rares et temporaires.
Renoncer à la péridurale est un choix qui vous apportera satisfaction ou non, tout comme les nombreuses décisions que vous prendrez ensuite pour votre enfant. Bienvenue dans le monde de la maternité !
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« Je suis réglée comme du papier à musique ! ». Cette expression désuète vous a toujours laissée perplexe, car vous ne comprenez pas du tout comment votre cycle ovarien fonctionne ni quand vos prochaines règles vont arriver. Selon l’âge, le contraceptif utilisé, l’état émotionnel, la condition physique et un tas d’autres facteurs, des variations importantes peuvent s’observer assez fréquemment. Bertyne vous aide à estimer quelles durée et fréquence des règles sont « normales » tandis que certains extrêmes doivent vous alerter.
Normal, classique, habituel, difficile d’utiliser un mot adapté pour définir un cycle relativement variable sans que cela ne révèle d’un dysfonctionnement.
Le cycle ovarien correspond à une activité cyclique de la fonction endocrine de l’ovaire sous l’effet combiné d’hormones produites à différents moments.
La durée d’un cycle ovarien laisse le temps nécessaire au corps de se préparer à une éventuelle fécondation.
S’il n’y a pas de rapport sexuel conduisant à une fécondation de l’ovule au moment opportun, l’ovaire poursuit son cycle grâce à la production d’hormones spécifiques. La membrane utérine qui s’est formée en vue d’accueillir l’ovule fécondé se dégrade : ce sont les règles.
Les règles correspondent à l’évacuation par le corps des déchets de la membrane utérine, puis le cycle reprend.
Les règles durent généralement entre 2 et 7 jours, avec un flux abondant principalement les premiers jours.
La majeure partie des femmes ont leurs règles toutes les 4 semaines. Cette durée correspond au cycle ovarien « classique » de 28 jours.
Vous l’avez sans doute déjà remarqué, mais la durée des règles dépend de chaque femme.
Le calcul de la date de vos prochaines règles est approximatif, mais il permet d’estimer un ordre de grandeur et de vérifier que votre corps fonctionne correctement.
Si vous devez par exemple prévoir un week-end en amoureux ou des activités nautiques, vous aimerez savoir si vous avez de fortes chances d’être indisposée ou quasiment aucune.
Ce calcul est également important lorsqu’une femme a des rapports sexuels, car elle peut vérifier que ses règles arrivent comme prévu. Si ce n’est pas le cas, une grossesse est possible. Effectuez un test si les règles ne surviennent pas dans les 5 à 10 jours suivants.
Le calcul de la date de vos prochaines règles se base sur une incertitude : le jour de l’ovulation, qui dépend de la durée de votre cycle menstruel, qui peut aussi varier !
Les femmes qui peinent à tomber enceinte peuvent réussir à estimer avec une certaine précision le jour de leur ovulation en prenant leur température. Si vous ne vous trouvez pas dans cette situation, ne vous compliquez pas la vie.
Inutile de calculer ces dates avec une rigueur d’horloger ! On considère qu’un cycle commence le premier jour des règles et qu’il se termine le dernier jour avant les menstruations suivantes.
Un cycle varie de 28 à 33 jours, mais certaines femmes présentent des cycles très courts de 21 jours et d’autres très longs de 35 jours. En général, après la première année de menstruations, le cycle devient relativement régulier. Par simple comptage des jours, vous estimez l’arrivée de vos prochaines règles sur base des précédentes.
Inscrire le premier jour de ses règles dans un calendrier permet de vérifier de temps en temps la régularité de son cycle. Même si des variations s’observent, une tendance générale doit pouvoir être mise en évidence.
Pour une estimation facile, des calendriers de règles sont disponibles en ligne. Avec la durée moyenne de votre cycle et le jour de vos dernières règles, vous obtenez la date des prochaines. Simple et efficace !
La médecine considère que la fréquence des règles est inhabituelle lorsqu’une différence supérieure à 5 jours est observée d’un cycle à l’autre.
Si votre cycle dure 28 jours, puis passe à 35, avant de revenir à 21, vous devez vous alerter et consulter votre gynécologue.
Un trouble des règles est aussi diagnostiqué sur les cycles très courts de moins de 15 jours ou sur les cycles très longs de plus de 6 semaines, voire davantage.
Parmi les troubles en lien avec la durée et la fréquence des règles, le flux sanguin a son importance.
Au début des règles, les pertes sont abondantes. Toutefois, si elles obligent à changer de protection toutes les 2 h ou plus, on parle de flux hémorragique. Une culotte de règle flux abondant absorbe le volume de 5 tampons, ce qui vous offre davantage de confort, mais un flux trop conséquent doit néanmoins vous alerter.
De même, si le flux sanguin reste abondant plus de 5 jours, les risques d’anémie augmentent. Consulter un médecin s’impose.
Notez avec précision l’arrivée de vos règles pendant plusieurs mois pour dégager une tendance ou valider une réelle inégalité. C’est d’ailleurs la première chose que votre gynécologue vous demandera de faire si vous le consultez.
Si vous observez occasionnellement un cycle inhabituel, il n’y a pas de quoi vous alarmer. Vous êtes peut-être trop stressée ou votre environnement a changé.
Les causes qui peuvent perturber un cycle sont nombreuses et relèvent souvent de la psychologie ou d’une mauvaise hygiène de vie !
Les adolescentes qui ont leurs premières règles peuvent présenter des cycles très irréguliers pendant la première année de menstruation. C’est totalement normal. Laissez simplement à votre corps le temps de trouver son rythme pour qu’il assure correctement ses nouvelles fonctions.
Si de fortes irrégularités dans le cycle menstruel se poursuivent bien après, prendre rendez-vous pour une première consultation chez le gynécologue s’avère indispensable.
Les causes d’une irrégularité soudaine dans la temporalité des cycles sont multiples, mais dans la majeure partie des cas les responsables sont :
La régulation des hormones ovariennes dépend en grande partie des apports alimentaires et énergétiques. Soumettre son corps à d’importantes restrictions, autant que de lui apporter trop de calories, perturbe cet équilibre.
Endurer des efforts constants présente les mêmes effets, car le corps ne dispose pas des ressources suffisantes pour assurer correctement toutes ses fonctions.
À terme et sur une durée prolongée, la fertilité des femmes dans ces situations peut être engagée.
Ne négligez toutefois pas une activité physique modérée qui contribue à votre bien-être, ainsi qu’un régime équilibré et quelques aliments plaisirs qui remontent le moral pendant cette période parfois compliquée.
Si l’irrégularité de vos règles vous amène à consulter votre gynécologue, il va observer d’autres paramètres afin d’en déduire si vous souffrez d’une maladie ou si votre cycle est seulement très capricieux.
Les consultations pour des règles particulièrement éloignées sont plus rares que lorsque le cycle est très court. En effet, avoir ses menstruations tous les deux mois impacte moins le quotidien.
Ce confort relatif peut cacher un dérèglement hormonal pouvant entraîner une infertilité. On parle du syndrome des ovaires micropolykystiques. La cause principale résiderait dans une exposition excessive aux perturbateurs endocriniens.
Cette faible fréquence des règles est souvent associée à une forte pilosité et à de l’acné.
Le traitement correspondant est lourd et se prend jusqu’à la ménopause.
Des règles particulièrement abondantes et rapprochées, combinées à des douleurs utérines tout au long du cycle doivent vous pousser à consulter sans attendre.
Vous souffrez peut-être d’un polype ou d’un fibrome qui peut dégénérer en cancer de l’utérus s’il n’est pas soigné à temps.
D’importantes douleurs peuvent également vous alerter sur un début d’endométriose. Quoi qu’il en soit, même si les règles font parfois souffrir, ces maux doivent rester supportables. Si malgré la prise d’antidouleurs, vous souffrez de façon alarmante, ne remettez jamais en cause votre résistance à la douleur. Ce n’est pas normal et consulter sans attendre s’avère indispensable.
L’irrégularité des règles peut-être la conséquence de multiples dysfonctionnements :
Votre cycle ovarien représente un mécanisme très sensible du corps qui peut faire office de véritable baromètre de votre état général.
Certaines femmes accusent un retard des règles à la moindre contrariété tandis que d’autres peuvent depuis des années annoncer avec précision le moment où leur cycle commencera.
Toutes différentes, toutes uniques, la durée et la fréquence des règles ne doivent pas vous empêcher de vivre normalement. Restez attentive et à l’écoute des modifications qui s’opèrent dans votre corps peut permettre de détecter précocement une maladie et de la prendre en charge plus rapidement. Noter chaque mois le début de ses règles ne nécessite que quelques secondes, surtout avec les smartphones qui nous suivent partout ! Pensez-y et prenez soin de vous.
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En plus de vos saignements mensuels, vous pestez contre un autre type d’écoulement qui souille régulièrement votre lingerie : les pertes blanches. Vous avez du mal à comprendre à quoi elles servent ni quand et pourquoi elles surviennent. Certaines femmes en ont très peu, quand d’autres ont l’impression d’en perdre sans arrêt. L’inconfort qu’elles provoquent en mouillant vos sous-vêtements vous inquiète et vous gène, vous obligeant à protéger quasi quotidiennement votre culotte. Bertyne fait le point avec vous sur l’intérêt des pertes vaginales et vous indique quand rester vigilante par rapport à leur aspect.
Blanchâtres ou transparentes, les pertes blanches, également nommées leucorrhées, sont des sécrétions vaginales et utérines normales qui surviennent de la puberté à la ménopause. Elles sont signe de la bonne santé de vos organes génitaux et d’une flore intime équilibrée. Elles ne doivent pas vous inquiéter.
La quantité perdue dépend des femmes et de la période du mois. Elles sont plus abondantes à l’approche du 14e jour du cycle hormonal et les femmes enceintes constatent des pertes blanches vraiment conséquentes. Leur texture varie, mais ces sécrétions restent généralement gluantes quand aucun problème n’est à signaler.
Selon leur aspect, elles vous assurent que votre vagin et votre utérus fonctionnent bien, tandis que certains signes doivent vous alerter sur une éventuelle contamination bactérienne.
Les leucorrhées assurent deux fonctions essentielles pour le vagin :
Attention à ne pas confondre la glaire cervicale avec les pertes blanches. C’est grâce à la glaire cervicale que les pertes blanches peuvent s’écouler, mais ce sont bien deux substances différentes.
Les pertes blanches se composent donc de la glaire cervicale, de cellules mortes, de germes et de bactéries généralement inoffensives. Contre toute attente, une analyse en laboratoire mettra en évidence de l’eau venant de la transpiration et de la cyprine en cas d’excitation sexuelle ! Encore un signe de bonne santé !
Certaines femmes constatent la perte de sécrétions vaginales quotidiennes. Dans ce cas, leur quantité et leur aspect sont des paramètres relativement connus selon la période du mois.
Que vous soyez réglée depuis quelques mois ou depuis plus de dix ans, si vos pertes sont rares, aléatoires, voire inexistantes, vous peinerez à trouver une corrélation entre ces sécrétions et l’arrivée de vos prochaines règles. Voici quelques pistes pour y parvenir.
Vous pouvez concevoir un enfant pendant trois à quatre jours par mois, c’est la période de fécondité. C’est un intervalle de temps très précis, car il commence 4 jours avant l’ovulation et se termine 24 h après l’émission de l’ovule.
À ce moment, vos pertes vaginales sont très claires, abondantes, transparentes et comparables à du blanc d’œuf. Il se peut que vous vous retrouviez régulièrement avec vos sous-vêtements humides ou que vous portiez pendant quelques jours un protège-slip.
Cette information peut vous aider à identifier votre période de fécondité, notamment si vous essayez de concevoir un enfant. Ne vous fiez pas à vos pertes vaginales pour éviter d’utiliser un moyen de contraception, le risque est trop grand et vous n’êtes pas à l’abri d’une grossesse !
Un signe qui ne trompe généralement pas : vos pertes blanches s’épaississent et deviennent plus foncées juste avant vos règles. Il se peut que certaines d’entre vous ne les remarquiez d’ailleurs qu’à ce moment.
La couleur jaunâtre qu’elles prennent n’a rien à voir avec une quelconque infection, c’est seulement les importantes variations hormonales que votre corps subit qui change la composition de vos pertes vaginales.
La plupart des femmes sont formelles : leurs pertes blanches sont très abondantes pendant une grossesse ! C’est totalement normal puisque ces sécrétions sont hormono-dépendantes. Enceinte, votre corps produit un taux très élevé d’hormones.
Ce constat se poursuit généralement pendant toute la grossesse, car le placenta produit également de grandes quantités d’hormones pour permettre le bon développement de l’embryon.
La texture des pertes blanches reste la même qu’en dehors d’une période de grossesse, même si l’abondance des sécrétions peut vous laisser croire qu’elles sont beaucoup plus glaireuses.
Attention ! Ne pensez pas obligatoirement qu’un changement d’aspect des sécrétions vaginales est un signe de grossesse. Seuls un test de grossesse ou une prise de sang prescrite par votre gynécologue pourront valider ou non que vous attendez un bébé.
À celles qui se demandent s’il est normal d’avoir des pertes blanches tous les jours, la réponse est oui.
Les pertes vaginales sont ainsi totalement normales, mais restez vigilante sur leur aspect. Des pertes blanches trop abondantes, odorantes, d’une texture différente de vos pertes habituelles ou encore d’une couleur plus marquée, doivent vous alerter sur un éventuel problème de santé.
N’ayez crainte, la plupart du temps la modification de leur aspect est due à une cause naturelle, comme une variation hormonale.
Toutefois, si vous ressentez des démangeaisons ou des brûlures, consultez sans attendre votre gynécologue. Le problème ne viendra peut-être même pas des pertes blanches, mais il sera traité et vous serez rassurée.
Dans quels cas faut-il commencer à s’inquiéter :
Dans tous ces cas, il est bon de consulter rapidement et de ne pas avoir de rapports sexuels afin de préserver votre partenaire.
Vous veillerez à adopter une hygiène de vie irréprochable pour ne pas aggraver vos symptômes, sans faire toutefois d’excès.
Une toilette quotidienne suffit avec un savon intime au pH neutre. Les douches vaginales sont déconseillées, car elles détruisent les bonnes bactéries qui peuplent votre vagin et le préservent des infections.
Les sous-vêtements en coton bio respectent tout en douceur votre flore intime et évitent les infections. Nos culottes de règles en coton bio préservent votre santé et présentent un impact réduit sur l’environnement. Elles se portent pendant vos menstruations, mais vous pouvez tout aussi bien les utiliser à d’autres périodes du mois pour absorber vos sécrétions vaginales et garder une lingerie sèche en toute circonstance.
Pendant vos règles, pensez à remplacer régulièrement votre protection hygiénique et notamment les tampons et coupes qui peuvent entraîner un syndrome du choc toxique en cas de port prolongé.
Discutez avec votre gynécologue en cas de doute vous rassurera. Il se peut également que votre contraception ne soit pas adaptée ou mal dosée et déséquilibre la flore vaginale. Confiez-vous à un spécialiste qui sera le plus à même de vous répondre.
Vous connaissez sans doute des dizaines d’anecdotes et de mythes autour des règles, mais la problématique reste la même avec les pertes blanches.
De nombreuses femmes avouent avoir honte de souiller ainsi leurs sous-vêtements à n’importe quel moment du mois et sans pouvoir prévenir l’arrivée de ces écoulements désagréables.
Heureusement, les sujets en lien avec la féminité évoluent. La mise à disposition de protections hygiéniques gratuites dans les écoles et le mouvement body positive qui prône l’acceptation de soi viennent secouer les mentalités et ouvrent le débat sur plusieurs thématiques.
Le sujet des pertes blanches demeure moins abordé que les autres. Il est entouré de cette idée fausse que les sécrétions vaginales pourraient correspondre à des fuites urinaires, pire à de l’incontinence, alors qu’il n’en est rien !
La désinformation, notamment auprès des jeunes filles tout juste réglées, est grande et les gynécologues en parlent rarement. Dans le doute, la plupart des femmes ne disent rien et cela entretient la gêne autour d’un sujet très naturel et qui témoigne surtout d’une excellente santé !
Pour aider les nouvelles générations à comprendre leur corps et à le juger moins sévèrement, abordez le thème des pertes blanches avec votre adolescente en même temps que vous lui parlerez de ses premières règles. Elle sera sans doute gênée, mais vous lui permettrez de développer une image d’elle-même bienveillante pour le futur.
]]>Vous souffrez de douleurs dans le bas du dos. Vos seins vous semblent lourds. Vous ressentez une certaine irritabilité sans raison valable. Ces symptômes vous poussent immédiatement à consulter le calendrier pour découvrir que vos règles approchent. Vous prenez votre mal en patience plusieurs jours par mois sans savoir comment gérer ce syndrome prémenstruel souvent handicapant. Bertyne vous transmet quelques astuces pour un début de menstruations plus serein et une hygiène de vie qui vous fera vous sentir mieux peu importe la période du mois.
Les mythes concernant les règles ont parfois la vie dure. Dès que vous vous énervez ou êtes fatiguée, certaines personnes de votre entourage vous titillent en vous demandant si vous allez bientôt avoir vos règles.
En réalité, le syndrome prémenstruel, ou SPM, se compose de plusieurs symptômes physiques et psychologiques qui se manifestent quelques jours avant le début des règles et se terminent quelques heures après leur début.
On peut citer parmi les symptômes physiques du SPM les plus courants :
Ces troubles peuvent s’accompagner de modifications psychologiques avant l’arrivée des règles :
Cette définition se base sur des diagnostics médicaux de médecins dont les patientes ont confié observer mensuellement cette combinaison de troubles par rapport à leur état le reste du temps.
Ces manifestations, bien que naturelles, nécessitent parfois de prendre des mesures pour les rendre supportables et mieux vivre ces quelques jours pénibles du mois.
Gérer le syndrome prémenstruel peut devenir réellement compliqué pour les femmes souffrant d’un trouble dysphorique prémenstruel. Cette variante du SPM peut avoir de vraies conséquences sur vos relations avec autrui, sur vos activités et votre travail.
Que vous ayez tout tenté pour vous sentir mieux avant vos règles, ou que vous souffriez de vos premières menstruations, voici des solutions pour gérer le syndrome prémenstruel qui ont fait leurs preuves.
Solution la plus connue pour gérer le syndrome prémenstruel et dont les résultats sont indéniables : la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires.
Ils calment en effet les sensations de douleurs et représentent une solution occasionnelle concluante. Ils ne doivent pas être consommés de façon prolongée, car ils risquent de provoquer une accoutumance. Peu à peu, leurs effets diminueront et vous devrez recourir à des dosages et des molécules plus puissantes.
Vous éviterez la prise d’aspirine qui fluidifie le sang et augmente l’abondance des règles.
Si vous souffrez de jambes lourdes, notamment l’été, et que l’arrivée de vos règles accentue le phénomène, votre médecin pourra vous conseiller un veinotonique afin que vous vous sentiez plus légère.
Dans des cas extrêmes de syndrome prémenstruel, des anxiolytiques peuvent être prescrits. Ils doivent bien entendu s’accompagner d’un suivi médical afin de diagnostiquer avec certitude la nature du trouble ressenti.
L’homéopathie et les plantes sont souvent utilisées pour amoindrir l’aspect psychologique de certains symptômes. Par exemple, la camomille, l’aubépine ou encore la valériane aident à réduire les troubles de l’anxiété et la nervosité dont les causes restent floues.
L’homéopathie rééquilibre le taux d’œstrogène et de progestérone et diminue globalement l’intensité du syndrome prémenstruel :
Le dosage adapté correspond à 3 granulés de chacun 3 fois par jour.
À nouveau préconisées pour reprendre le contrôle de ses émotions et mieux gérer une certaine irritabilité, les huiles essentielles de basilic, de menthe poivrée, de lavande ou de sauge apaisent durablement pour un plus grand sentiment de quiétude.
L’huile de gattilier présente une composition proche de celle de la progestérone et peut aider à gérer le syndrome prémenstruel efficacement.
La nutrithérapie, au même titre que l’homéopathie ou la phytothérapie, ne peut se passer d’un avis médical. Consultez un professionnel du traitement qui vous semble pouvoir vous convenir afin de définir la posologie et la substance la mieux adaptée à vos troubles.
Si vous prenez la pilule, vous disposez déjà d’un traitement d’hormonothérapie qui a dû alléger votre syndrome prémenstruel. Si malgré tout, des douleurs ou un mal-être général persistent, les solutions vues précédemment et les conseils qui suivront quant à une meilleure hygiène de vie peuvent vous aider.
Sans contraception hormonale, l’hormonothérapie peut s’envisager quand les antidouleurs ne font plus effet. Des traitements à base de progestatifs de synthèse à prendre entre le 15e et le 25e jour du cycle, ou dès l’apparition des règles, permettent de gérer le syndrome prémenstruel dans certains cas et sur avis médical.
Vous vous demandez comment soigner naturellement le syndrome prémenstruel. Mettre en place quelques bonnes règles d’hygiène de vie aide à diminuer le syndrome prémenstruel sans recourir à d’autres techniques.
De bonnes habitudes permettent de se sentir globalement mieux, peu importe la période du mois. Vous pourrez dans un premier temps :
L’activité physique possède de nombreux effets bénéfiques sur les manifestations psychologiques du syndrome prémenstruel en libérant des endorphines qui agissent sur le bien-être et l’humeur. Heureuse, même si vous êtes épuisée par une heure de sport, vous vous sentez plus détendue et moins irritable.
Si vous trouvez la liste précédente plus déprimante que votre syndrome prémenstruel, cette information devrait vous intéresser ! Éviter une carence en magnésium ou en calcium permet de réduire le SPM.
Le meilleur moyen d’y parvenir ne constitue pas à prendre des compléments alimentaires, mais bien à faire évoluer son alimentation vers des produits qui contiennent ces minéraux : chocolats, produits laitiers et eaux minérales adaptées !
Bien entendu, tous ces conseils sont à appliquer avec modération pour ne pas obtenir l’effet inverse !
Prendre soin de soi pendant cette mauvaise période, se reposer dès que l’envie s’en ressent et voir la vie positivement permet de réguler tout simplement les douleurs et de sortir d’un état morose.
En réduisant les sources de stress et en vous adonnant à la relaxation et à la respiration en pleine conscience, vous serez davantage à l’écoute de votre corps. Vos douleurs s’atténueront tout naturellement.
Le choix de votre protection hygiénique peut contribuer à augmenter votre confiance en vous et à diminuer vos symptômes. L’utilisation d’une culotte de règle vous assure près de 12 h de tranquillité sans craindre un syndrome du choc toxique. Soulagée d’une angoisse, vos journées se passent mieux.
Vous l’avez peut-être déjà constaté, mais votre corps change et les symptômes qui vont avec vos désagréments menstruels également.
Généralement, l’adolescence représente la période la plus douloureuse pour les jeunes filles qui ont leurs règles. Tout le mécanisme des règles se met en place et un SPM assez violent peut survenir.
Souvent, la prise d’un contraceptif vient réguler ces désagréments, même si de nombreuses jeunes filles sont réellement handicapées dans leur quotidien par l’arrivée de leurs règles.
La puberté constitue une période difficile d’un point de vue psychologique qui ne contribue pas à améliorer la situation.
L’âge de la première grossesse, généralement compris entre 25 et 35 ans, peut modifier radicalement le corps et les ressentis.
Avec la maternité couplée à l’allaitement, de nombreuses jeunes mamans ne subiront plus de douleurs prémenstruelles pendant plusieurs années après la naissance de leurs enfants.
Nombreuses sont les femmes qui attestent ressentir à nouveau d’importants symptômes avant leurs règles à l’approche de la ménopause, on parle de périménopause. Ce phénomène apparaît généralement environ 5 ans avant la ménopause.
Le taux d’hormones dans le corps diminuant, les règles peuvent aussi devenir irrégulières.
En cas de doute sur la nature et l’origine des symptômes observés, consulter son gynécologue s’avère indispensable. Des troubles physiques ou psychologiques récurrents peuvent cacher des causes plus graves qu’un simple syndrome prémenstruel. Une consultation médicale peut par exemple mettre en évidence une endométriose qui pourrait plus rapidement être prise en charge si elle est diagnostiquée précocement.
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Depuis plusieurs mois, vous triez, revendez, donnez les habits que vous ne mettez plus dans le but de rendre votre garde-robe minimaliste. Pour réussir ce défi écocitoyen qui va également libérer de l’espace dans votre logement, vous devez connaître la liste des basiques indémodables pour un dressing tout terrain. Élégante pour une soirée, professionnelle pour une réunion, sportive pour une randonnée ou encore tendance pour un après-midi entre copines, certains vêtements vous rendent service dans de multiples occasions. Bertyne vous ouvre les portes d’une armoire intemporelle.
Avec un dressing minimaliste, impossible de multiplier les jupes, les pantalons, les robes ou les chaussures que vous ne porterez peut-être qu’une fois. Vous venez de trier vos armoires et le temps que l’opération vous a pris ne vous donne absolument pas envie de commettre les mêmes erreurs. L’empreinte carbone d’un vêtement est telle que vous refusez de consommer inutilement, même si les enseignes multiplient parfois les promos alléchantes.
Les vêtements intemporels, comme l’élégance, ne souffrent pas du temps qui passe. La fast fashion surfe sur la beauté éphémère d’habits que vous trouvez superbes le temps d’une saison, mais l’année suivante vous vous demandez presque comment vous avez pu les acheter.
Un basique indémodable, comme son nom l’indique, traverse les saisons et les années sans prendre une ride ou presque.
Vous le savez si vous avez un jean chouchou que vous portez depuis quoi… dix ans ? Il s’adapte à votre corps. Vous vous sentez tellement bien dedans, même quand vous n’êtes pas en forme ou indisposée. À chaque lavage aussi doux que possible, vous pensez au jour fatidique où il sera trop usé, car vous êtes persuadée que vous n’en retrouverez jamais un aussi parfait ! Vous tenez l’un de vos basiques ! Un vêtement pratique, que vous portez souvent et qui fait toujours partie de votre valise quand vous partez en vacances.
Les basiques correspondent aux pièces dans lesquelles vous vous sentez le mieux et que vous portez le plus.
Important ! Créez votre propre liste de basiques intemporels en suivant les recommandations qui viennent.
Les escarpins noirs font partie des chaussures qu’il « faudrait » avoir dans son dressing, car ils conviennent à de nombreuses situations. Toutefois, si vous n’aimez pas les talons ou que vous vous tordez la cheville sans cesse, inutile de les ajouter à votre liste shopping slow fashion. Vous ne les porterez sans doute jamais ! Avec les basiques intemporels, ne suivez pas la mode, suivez vos habitudes de vie pour déconsommer et consommer plus durablement.
La liste de Bertyne arrive, mais avant de la connaître, sortez de votre armoire les vêtements dont vous ne pouvez pas vous passer. Fouillez également votre panier à linge sale, ils s’y cachent peut-être si vous adorez les porter.
Vous possédez déjà une petite pile de basiques indispensables.
Ensuite, tout dépend de votre style, mais voyons ce que vous pouvez avoir besoin catégorie par catégorie.
Vous ne portez que des jupes ou des robes et vos activités ne nécessitent jamais un pantalon. Vous pouvez passer à la section suivante ! Dans le cas contraire, voici les pantalons les plus utiles au quotidien.
Un jean de bonne qualité que vous porterez souvent. Pour trouver LE denim parfait, essayez-en plusieurs. Optez réellement pour celui dans lequel vous vous sentez belle, séduisante, et à l’aise. Un vêtement inconfortable ne deviendra jamais un basique indémodable !
Un pantalon de tailleur élégant pour une réunion ou un dîner peut s’avérer utile. Préférez une matière confortable, si possible parmi les matières écologiques, comme le coton bio ou le lin.
Un legging ou pantalon de sport sert toujours. Il vous accompagnera aussi bien dans vos séances sportives que dans votre ménage, dans les évènements comme un déménagement ou lors de vos premiers jours de règles quand vous vous sentez ballonnée.
Les jupes sont féminines et agréables à porter surtout l’été. Quand vous partez en quête de vos vêtements indispensables, prenez également en compte le climat sous lequel vous vivez. Mieux vaut investir dans un beau manteau dans les régions froides et privilégier les pièces légères si vous résidez sous un climat tempéré.
Pour les jupes, le choix de la matière, de la longueur et de la coupe dépendra des conditions météo, mais aussi de votre style et de votre morphologie.
Une jupe droite, si possible noire, d’une longueur proche du genou reste très pratique. Vous la combinerez avec un haut élégant ou plus décontracté pour créer des tenues très différentes.
Talons ou chaussures plates ? Si vous souffrez le martyre dès que vous prenez quelques centimètres de hauteur, laissez tomber l’idée des escarpins de plus de 10 cm de talon. C’est sûr, ils sont hyper sexy. À une soirée, avec une belle robe longue, une paire d’escarpins est indémodable, sauf si vous vous sentez mal dedans !
Un dressing intemporel respecte vos goûts. Si les escarpins noirs ne servent qu’à remplir votre armoire, optez pour les ballerines, plus décontractées, mais du meilleur effet avec une jolie robe aussi bien qu’avec une jupe ou un pantalon.
Les plus sportives auront besoin d’une paire de baskets bien entendu ! Au même titre que le pantalon de sport, elles vous serviront forcément à un moment.
Pour la mauvaise saison, les boots plates ont toujours la cote, tout comme une jolie paire de bottes, à talons ou non, selon vos préférences.
Vous possédez sans doute plus de « hauts » que de « bas », car ils permettent de créer de nombreuses tenues très différentes.
Parmi les basiques indémodables, on citera :
Optez pour des teintes classiques blanc, beige, noir, qui se marient avec tout. Le rouge et le bleu pourront apporter une touche de gaité à votre dressing selon vos préférences. Les petits hauts les plus portés, comme les pulls fins, sont généralement mi-saison.
Si vous aimez les imprimés, les rayures ou les pois, sélectionnez quelques pièces pour votre dressing, mais veillez à bien réfléchir avec quels autres vêtements vous pouvez les combiner. Souvent, certains vêtements restent au fond de l’armoire, car on ne sait pas avec quoi les associer.
Choisissez des matières agréables, respirantes, qui ne collent pas à la peau l’été et ne semblent pas glacées l’hiver. Pour qu’un vêtement devienne un favori de votre dressing, il doit se faire oublier en étant confortable grâce à sa matière et à sa coupe. Si votre pull vous gratte ou que vous replacez sans cesse une bretelle qui tombe, sans vous en rendre compte vous mettrez de côté cet habit et ne le porterez que très rarement jusqu’à vous en séparer.
Savez-vous que l’up-cycling donne une seconde vie aux vêtements dont vous ne voulez pas vous séparer ?
Le manteau est une pièce maitresse de votre dressing. Il compte souvent parmi les plus onéreuses et vous le mettez tous les jours ou presque pendant l’hiver. Choisissez un manteau d’une longueur qui s’harmonise avec la plupart de vos tenues. Le manteau long est très élégant, mais est-il pratique pour vos activités ?
Certaines préféreront une doudoune, bien chaude, elle peut être aussi classe qu’un manteau tout en offrant un style plus jeune et sportif.
Pour la mi-saison, une veste et un gilet vous éviteront de prendre froid. La veste en jean ou le perfecto présentent l’avantage de s’adapter aussi bien à une tenue décontractée qu’à des vêtements plus élégants.
Le gilet est idéal quand les températures sont encore douces, mais que frileuse, vous aimez vous lover dans un vêtement cocooning et réconfortant.
Au même titre que les jupes, le choix de vos robes dépend de votre morphologie et de votre taille. Grande et mince, une robe très longue vous met en valeur, tandis que petite et plus ronde, les robes courtes valorisent vos atouts.
La fameuse petite robe noire reste un incontournable. Peu importe l’occasion, l’évènement, votre humeur ou vos activités, elle fera l’affaire. Agrémentée de différents types d’accessoires, vous pourrez la décliner dans tous les styles.
Un soutien-gorge à la bonne taille qui maintient convenablement votre poitrine s’impose. Vos seins mis en valeur, toutes vos tenues semblent plus jolies.
N’oubliez pas la culotte de règles pour vous sentir bien et en confiance pendant vos menstruations, ainsi que d’autres sous-vêtements
adaptés à votre garde robe. Un soutien-gorge sans bretelle sera par exemple nécessaire pour porter une robe bustier.
Pyjama ou jogging d’intérieur, vous aurez indubitablement besoin d’une tenue cocooning pour vos moments de détente. Un basique indémodable que l’on aime plus que tout !
Sac à main, bijoux, foulards, chapeaux et bonnets, ils témoignent de votre style et contribuent à affirmer votre personnalité. Faites-vous plaisir avec quelques accessoires originaux qui mettent en valeur vos tenues les plus épurées.
Pour le sac à main, votre favori pourra contenir tout votre bazar et se portera facilement. Les mamans ou les plus dynamiques apprécieront le sac à dos qui laisse les mains libres sans perdre en élégance. Pratique et incontournable pour les femmes d’aujourd’hui qui sont sur tous les fronts sans négliger leur apparence.
Prête à lister les vêtements dont vous avez besoin pour créer de nombreuses tenues avec quelques habits bien sélectionnés ?
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Le cancer du sein touche une femme sur 8 et un dépistage précoce permet de soigner 9 patientes sur 10. Sensibiliser au dépistage du cancer du sein et lutter contre ce fléau constituent les objectifs des évènements organisés pour Octobre Rose 2021. Depuis 27 ans, à l’initiative d’Évelyne Lauder, survivante d’un cancer du sein, octobre est devenu rose pour sauver des vies. Bertyne vous en dit plus sur un combat qui ne date pas d’hier et pour lequel elle s’implique avec force et passion.
Octobre Rose est le résultat d’un combat de plusieurs dizaines d’années pour sensibiliser une population peu encline à communiquer sur un sujet tabou : le cancer du sein.
Bien que le mouvement Octobre Rose ait vu le jour pour la première fois en 1994, de nombreuses initiatives ont été mises en place bien avant.
Avant les années 80, le sujet du cancer du sein était très peu abordé et la population féminine peu sensibilisée.
Toutefois, des mouvements et des associations militaient déjà pour expliquer la dangerosité de cette maladie et de quelle manière les femmes peuvent la prévenir par des contrôles réguliers.
Il faudra attendre 10 ans…
Évelyne Lauder, vice-présidente du groupe Estée Lauder et survivante d’un cancer du sein, crée en 1993 la Breast Cancer Research Foundation. Sa notoriété lui permet de communiquer efficacement et de soutenir la recherche médicale.
Un an plus tard, en octobre 1994, l’association « le Cancer du Sein Parlons-en » voit le jour, résultat d’une association entre Évelyne Lauder et le magazine Marie Claire. Ce mois d’octobre devient emblématique et Octobre Rose 2021 correspond à la date anniversaire des 27 ans de l’association.
Le ruban rose, symbole d’Octobre Rose, représente la lutte, la force et la résistance, associées à la féminité et à la douceur de cette tendre couleur.
Depuis 2004, l’association Ruban Rose a mis en place les Prix Ruban Rose qui sont attribués à des équipes de recherche pour les aider à poursuivre leurs travaux. À ce jour, plus de 3 millions d’euros ont contribué à faire reculer le cancer du sein.
Les objectifs d’Octobre Rose 2021 s’inscrivent dans la continuité des éditions précédentes tout en prenant en compte un nouveau paramètre : les gestes barrières indispensables en lien avec la crise sanitaire de la COVID-19.
La campagne de lutte contre le cancer du sein et de dépistage précoce est organisée chaque année par l’association Ruban Rose. Elle compte plusieurs objectifs qui se matérialisent par différents évènements :
Depuis 1994, Octobre Rose représente une occasion de mettre en avant la lutte contre le cancer qui occupe la recherche médicale et scientifique depuis de nombreuses années et d’améliorer les conditions de vie des patientes. Les évènements permettent aussi de récolter des fonds qui serviront à aider les chercheurs et plus généralement les acteurs du monde médical.
Pour combattre le cancer du sein efficacement, informer les principales intéressées s’impose. En faisant comprendre qu’un dépistage précoce augmente les chances de guérison, plus de femmes pourront être soignées.
En presque 30 ans d’existence Octobre Rose a permis d’ouvrir le dialogue sur un sujet autrefois tabou. Au fil des années, la mobilisation n’a cessé de croitre pour devenir l’évènement incontournable que nous connaissons et qui nous fait voir la vie en rose pendant un mois.
La France est fortement engagée dans cette manifestation. Pour commencer le mois d’octobre de façon symbolique, la Tour Eiffel se pare d’illuminations roses le 1er octobre en signe de soutien à toutes les femmes concernées par le sujet.
Cette mobilisation nationale est le théâtre de nombreux évènements auxquels assister et participer.
Bien évidemment, les évènements digitaux sont légion et vous permettent aisément de jouer le jeu, même si vous avez peu de temps à investir.
Les femmes de tout âge sont aujourd’hui sensibilisées au cancer du sein.
Octobre Rose 2021, tout comme votre prochain rendez-vous avec votre gynécologue, vous montre l’importance d’un dépistage indispensable selon votre âge et vos antécédents.
Pour rappel :
Un simple contrôle annuel peut sauver votre vie :
Toutes les femmes peuvent potentiellement être atteintes d’un cancer du sein. La majeure partie du temps, il survient après 50 ans.
Certains facteurs augmentent les risques de déclencher un jour un cancer du sein :
Bien entendu, il ne s’agit que de facteurs aggravants et il reste malheureusement possible de déclencher un cancer même en leur absence. Le meilleur moyen de s’en débarrasser rapidement : le dépistage précoce !
Bertyne est une marque féminine et engagée qui s’implique pour améliorer le quotidien des femmes et les aider à prendre soin d’elles. La précarité menstruelle, les cancers féminins ou encore la sensibilisation des adolescentes aux questions féminines représentent des enjeux de notre marque.
Adhérente de l’association Rose Up depuis 2020, Bertyne lui reverse 10 % de ses ventes réalisées en octobre. Des culottes de règles ont également été offertes aux Maison Rose pour les femmes soucieuses de l’environnement et de leur santé qui en auraient besoin.
Cette contribution fait partie d’une multitude d’engagements que notre marque souhaite prendre aux côtés des femmes.
Rose Up est une association qui fête ses 10 ans cette année. Elle vient en aide aux victimes des cancers féminins, y compris le cancer du sein dans le cadre d’Octobre Rose. L’association ambitionne de rendre plus normal le quotidien des femmes atteintes d’un cancer, en rémission ou en guérison. L’association propose des ateliers d’échange sur tous les thèmes de la féminité, des exercices physiques, des conseils beauté et santé, etc. Toutes les activités sont adaptées aux femmes dont la santé est souvent mise à rude épreuve et qui souffrent d’une potentielle fragilité émotionnelle et physique.
Si les activités de l’association Rose Up vous intéressent, sachez qu’il existe deux Maison Rose, une à Paris et l’autre à Bordeaux. Pour celles qui habitent trop loin ou ne peuvent pas se déplacer, de nombreuses activités y sont proposées de façon digitale pour rester connectées et au courant de tout même depuis son salon.
Vous l’aurez compris, apporter votre contribution à Octobre Rose 2021 est simple.
Vous pouvez commencer par sensibiliser les femmes de votre entourage au dépistage qui correspond à leur tranche d’âge. Vos amies, votre mère, votre tante, votre grand-mère, etc., n’hésitez pas à en parler autour de vous. Cela fait près de 30 ans qu’Octobre Rose existe, mais certaines personnes minimisent encore les risques et pensent que le cancer n’arrive qu’aux autres.
Vous pouvez également faire un don pour apporter votre contribution à la recherche médicale de lutte contre le cancer du sein.
Vous pouvez participer à Octobre Rose connecté. L’édition 2021 d’Octobre Rose est particulière puisque la COVID-19 ajoute une difficulté pour l’organisation des célèbres courses qui transforment les villes en marées roses durant tout le mois. Combinez gestes barrières, respect des autres et une bonne hygiène de vie pour réduire les risques de cancer !
Et surtout, n’oubliez pas de prendre soin de vous et de vous faire dépister aussi ! Si vous avez plus de 25 ans, consultez un gynécologue tous les ans. Il sera également en mesure de réaliser le dépistage relatif au cancer du col de l’utérus. Les évènements organisés pour Octobre Rose 2021 le répéteront encore et encore : mieux vaut prévenir que guérir. Faites-vous dépister !
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Vous êtes épuisée. Vos menstruations vous font souffrir en journée et vous redoutez l’arrivée du soir. Avoir vos règles pendant la nuit vous empêche de dormir. Crampes, douleurs, peur d’une fuite et envie fréquente d’uriner vous maintiennent éveillée jusque tard dans la nuit. Le résultat est sans appel : le lendemain vous êtes fatiguée, irritable et absolument pas prête pour une nouvelle journée de règles.
Bertyne fait le point avec vous sur le sujet des menstruations nocturnes et vous donne quelques conseils pour dormir comme un bébé, ou presque.
Biologiquement, il n’y a aucune différence dans l’écoulement des règles entre la nuit et le jour. Les menstruations correspondent à une dégradation de la membrane utérine dont les déchets, principalement du sang, s’évacuent petit à petit pendant les règles. De jour comme de nuit, la chute des progestérones et des œstrogènes est responsable des écoulements sanguins.
La différence entre la nuit et le jour pendant les règles relèvent d’un problème physique. Généralement, la nuit vous êtes allongée la plupart du temps. Le sang ne peut donc pas s’écouler facilement par gravité et il s’accumule au niveau du vagin avant de sortir par trop-plein. C’est ce qui peut provoquer des fuites, car un saignement brusque peut ne pas être absorbé par votre protection hygiénique.
Se lever doucement au réveil pendant ses règles et aller immédiatement aux toilettes sont de bons réflexes à acquérir. Une quantité importante de sang peut s’écouler dans un bref délai. C’est totalement normal.
Vous dormez peut-être moins bien pendant vos règles à cause de douleurs ou parce que votre protection hygiénique vous dérange, notamment si vous êtes habituée à dormir sans sous-vêtements.
La nuit, vous contrôlez encore moins votre corps que le jour. Les adeptes du flux instinctif libre assurent toutefois pouvoir retenir leur sang même la nuit. Les chanceuses !
En journée, si vous sentez que vous perdez du sang, vous pouvez foncer aux toilettes. La nuit, vous êtes en effet plus vulnérable, car vous dormez et n’avez plus aucune emprise sur votre corps.
Et si vous décidiez de vous faire confiance et de dédramatiser cette situation toute naturelle ? Voici quelques explications qui devraient vous apaiser.
Une étude américaine réalisée en 2020 par la National Sleep Foundation met en évidence que près d’un quart des femmes reconnaissent avoir un sommeil agité environ une semaine avant leurs règles. Ce chiffre passe à 30 % pendant les règles à proprement parler.
Plusieurs explications existent quant à la difficulté de s’endormir pendant les règles :
Pour toutes ces raisons et aussi peut-être parce que vous vous conditionnez à mal dormir pendant vos règles, votre sommeil est agité pendant vos menstruations.
La relaxation peut vous aider à vous détendre et à supporter vos règles pendant la nuit. Évitez de consommer des excitants les soirs où vous avez vos règles et privilégiez les activités qui vous font du bien. Une séance douce de sport pendant les règles vous permettra de dépenser de l’énergie tout en vous apaisant.
Écoutez de la musique, adonnez-vous à une activité agréable, regardez un film et vous trouverez sans doute plus facilement le sommeil.
En dernier recours ou en première solution (!), pourquoi ne pas essayer le sexe pendant les règles ? Cette nouvelle expérience devrait vous faire tomber rapidement dans les bras de Morphée ou du moins vous relaxer durablement.
La meilleure position est celle dans laquelle vous vous sentez habituellement bien, mais la position fœtale reste la plus indiquée pour vous endormir pendant vos règles.
C’est également la position conseillée pour réduire les douleurs et celle que vous adoptez peut-être naturellement quand vous avez besoin de vous sentir en sécurité. Elle ne porte pas ce nom par hasard !
Dormir sur le côté, le gauche ou le droit comme vous préférez, permet de réduire la pression qui pèse à la fois sur les abdominaux et sur le dos. Vous veillerez à surélever légèrement votre tête avec un oreiller, mais pas trop non plus au risque d’avoir mal à la nuque.
Cette position a également tendance à réduire les risques de fuites pendant votre sommeil.
Évidemment, ce qui compte est de réussir à vous endormir. Si au cours de la nuit pendant vos règles vous vous sentez bien et que vous vous réveillez le lendemain en étoile sur le dos, ce n’est pas grave ! Bien au contraire !
Face aux flux des menstruations de la nuit, nous sommes à nouveau toutes différentes. Certaines femmes utilisent une protection hygiénique tout en sachant qu’elle sera quasiment intacte au réveil, tandis que d’autres espèrent secrètement qu’elles ne tacheront pas encore une fois leurs draps.
Choisissez une protection hygiénique de nuit adaptée à votre flux et avec laquelle vous vous sentez bien. Zoom sur les options et sur les solutions à bannir.
Commençons par les solutions qui n’en sont pas : les tampons et les coupes menstruelles. Pourquoi ? Tout simplement, car ces dispositifs, même s’ils retiennent les flux les plus abondants ne peuvent être portés plus de quatre à six heures. À moins de mettre un réveil, elles sont donc à proscrire. Et qui voudrait se lever en pleine nuit pour vider une cup ou changer un tampon après avoir mis un certain temps à s’endormir ?
Le pire cauchemar de certaines femmes consiste à se réveiller et à découvrir des sous-vêtements ou des draps tachés. C’est d’autant plus vrai pour celles qui partagent leur lit avec l’être aimé ou si leurs enfants viennent les rejoindre le matin dans leur chambre.
Ce souci est bien légitime, mais d’autres solutions existent qui ne risquent pas de provoquer un syndrome du choc toxique, comme c’est le cas avec des tampons ou des coupes menstruelles portées trop longtemps.
Aucun problème pour utiliser des serviettes hygiéniques classiques ou écologiques pendant la nuit. Vous ne courrez aucun risque, car le flux sanguin peut librement s’échapper de votre vagin.
Vous trouverez dans le commerce des serviettes hygiéniques adaptées aux flux abondants, ainsi que des serviettes spéciales nuit qui sont plus épaisses. Les modèles avec ailettes permettent notamment de protéger votre lingerie.
Les protections hygiéniques écologiques présentent l’avantage de ne pas créer de déchets et de se composer de matériaux écologiques qui ne nuisent ni à la planète ni à votre santé. En outre, elles offrent une grande douceur qui sera appréciée pendant cette période où vous peinez peut-être à trouver le sommeil et une position confortable.
Les culottes de règles combinent les avantages des tampons et des serviettes hygiéniques :
Les culottes menstruelles présentent d’autres avantages :
Vous sentez-vous un peu rassurée ? Pensez-vous réussir à mieux vous endormir ce soir en tentant d’appliquer ces quelques conseils ?
L’aspect psychologique compte beaucoup pour supporter les règles pendant la nuit. Plus vous serez détendue, mieux vous vous reposerez ! Pensez à autre chose, détendez-vous et au lit avec une protection adaptée !
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